Chapitre quatorze

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Ecrivant quelques mots dans mon journal, je bouge la tête en rythme avec 15 step de Radio Head. Je laisse tomber mon journal après quelque minute à écrire. Je devrais être au lycée, mais je n'ai pas vraiment la force. Je reçois mes cours à la maison, qu'Elena prend soin de me prendre. Je retournerais au lycée, mais pas tout de suite. J'ai assisté à trop de chose déplaisante, et j'aimerais bien m'en remettre. Je crois qu'Elena ne passera pas, ce soir. Elle m'a prévenu qu'elle allait chez Stefan. Si j'ai bien compris, ils se sont légèrement disputés, mais il aurait sauvé Bonnie de Damon. J'ai d'ailleurs pris le temps d'appeler cette dernière, m'inquiétant de son état. Puis, une chose me revient à l'esprit. Les dossiers de naissance de mon père. Le carton était toujours dans ma chambre, j'avais simplement tout remis rapidement avant d'aller au Grill. Je saisi le carton et récupère tous les dossiers. Je tombe sur celui de ma mère et de mon père. Jusqu'à la, rien d'anormal. Mais, un frisson me parcouru quand j'ai vu un nom familier. Elena Gilbert. Beaucoup trop curieuse, j'ouvre le dossier, et découvre avec stupeur qu'elle a été adopter. Elle n'est pas une Gilbert. Aucun lien de sang, alors ? Il n'y a pas le nom de ses vrais parents. Seulement ceux de ses parents adoptifs. Ils avaient dû falsifier les papiers. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi mon père aurais gardé ses dossiers. Je vis alors un autre dossier, portant mon nom. Les mains tremblantes, j'ouvre le dossier, mais une goutte de transpiration coula le long de mon dos quand je lus les pages devant moi.

- Je suis rentrée ! Entendais-je dans le salon.

Les larmes aux yeux, je me précipite en bas des escaliers, le dossier toujours dans la main. Je manque de tomber au moins trois fois dans les marches, mais je déterminer à avoir des explications. Quand ma mère m'aperçoit, elle me sourit, mais le perd bien vite quand elle voit mes larmes couler le long de mes joues rougies.

- Tu as un problème ?

Son regard se baisse sur le dossier vert que je tiens, et je vois ses épaules s'affaisser.

- Tu l'as trouvé ?

- Vous m'avez adopté ? Lui dis-je, même si je connaissais déjà la réponse.

- C'est plus compliquer que ça, Isabella...

- Non ! Non ce n'est pas compliquer ! Tu aurais pu me le dire ! Pourquoi m'avoir caché une telle chose pendant dix-sept ans !

Elle s'assoit et enlève ses lunettes pour s'essuyer les yeux, qui commence à être remplis de larme.

- On ne pouvait pas avoir d'enfant, William et moi. On voulait adopter. Tu es notre bénédiction, Isabella !

- Qui sont mes parents ?

Je la vois hésiter.

- Je ne sais pas. William ne me la jamais dit. Mais je t'en prie, Bella, il faut nous comprendre ! Il faut que tu me comprennes !

- Tu aurais pu me le dire, ça n'aurait rien changé ! Mais tu m'as aussi caché que j'avais une sœur ! Bon sang, tu te rends compte ?

- Excuse-moi, ma puce, je ne savais pas comment...

Je ne la laisse pas finir, que je sors de la maison. J'étouffe. Vêtu d'un simple short et d'un pull, je sors en trombe de chez moi. Il pleut, mais je n'en ai que faire. Je veux juste m'éloigner le plus possible de cette maison. J'entends ma "mère" hurlait mon prénom, mais je me mis à courir plus vite. La nuit commence à tomber. Pourtant, je sais où je vais, le seul endroit ou mes pas me guident. Quand j'arrive devant la grande maison, je boite. Mon genou me fait atrocement mal. Je ne prends même pas la peine de toquer, je rentre et m'étale au sol. Je prends appui sur mes mains, me redressant légèrement pour fermer la porte et m'adosser dessus. Des pas dans le salon parviennent à mes oreilles, pour que je vois ensuite Damon, un verre de bourbon à la main. Il me regarde, les sourcils froncés.

- Si tu cherches Elena, elle est en haut avec Stefan.

Entendre le nom d'Elena me fait pleurer encore plus.

- Qu'est-ce qu'il y a, Isabella ?

Il s'accroupit devant moi, posant son verre sur le sol.

- Je...je suis...

- Respire, Bella. C'est bon, tout va bien.

J'allais lui dire, quand il reçut un coup de téléphone. Il me levait en même temps que lui et m'indiquais de m'assoir sur le canapé.

- Mm. Oui, elle est ici. Vu dans l'état qu'elle est, je ne la laisse pas partir. Oui je vous tiens informer. Calmez-vous, Caitlyn.

Il raccroche et revient vers moi, pour s'installer à côté.

- Alors, dit moi.

- Je suis adoptée. Arrivais-je à dire après avoir calmer mes pleurs.

- Si je m'attendais à ça.

- Elena aussi. Je ne sais pas si elle est au courant, mais j'ai trouvé tous les papiers. Je suis sa sœur, Damon. Sa sœur !

- C'est pour ça, la ressemblance frappante que vous avez.

Il se lève pour disparaitre à vitesse vampirique, puis réparer, des anti-douleurs à la main. Je le remercie, en prend un et soupir.

- J'ai peux être réagis excessivement ?

- Non, tu viens d'apprendre qu'on t'avait menti toute ta vie, c'est totalement justifier, Bella !

Soudain, Elena descend en trompe les escaliers, les larmes menaçant de couler. Elle ne voit pas Damon, mais juste moi.

- Isabella on s'en va. Maintenant.

Je me précipite vers elle.

- Attend, Elena, je dois te parler !

- Pas la peine. Je sais déjà tout.

Elle me prend la main, m'attirant jusqu'à sa voiture. À l'intérieur, je lui somme de se calmer.

- Non je ne vais pas me calmer, Bella ! Je suis adoptée et tu es ma sœur ! Je...je ne peux pas y croire.

Impuissante-mais surtout aussi triste et bouleverser qu'elle, je la prends dans mes bras.

- J'espère que tu vas me supporter en tant que sœur.

Elle rigole légèrement, et je suis contente qu'elle s'apaise un peu.

- On va rouler pour aller loin. Je pense qu'on a besoin...

- De prendre l'air.

Elle me regarde dans les yeux.

- On est jumelles, maintenant. Je devinais déjà toujours ce que tu allais dire, prépare-toi à ce que ce soit pire, Elena.

Elena prend la route, ou nous discutons de tout ce que nous n'avions pas remarquer qui nous ressemble. Comme une petite tache de naissance exactement au même endroit. La nuit vient de tomber, les pieds nues sur mon siège, je regarde la route défiler devant mes yeux. Soudain, un homme est en plein milieu.

- Elena !

Elle bifurque au dernier moment, mais là voiture dit des tonneaux. Sur le bas-côté, les têtes à l'envers, j'entends ma sœur tousser.

- Ça va ?

- Et toi ?

Avant que je réponde, quelqu'un arrache la porte d'Elena. L'ombre retire Elena de la voiture, avant de m'attraper. Quand je vois le visage de notre sauver, je ne peux que souffler de soulagement.

- Damon. 

The Moonligt (tvd)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant