Chapitre treize

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Les gazouillis des oiseaux me tirent de mon sommeil. Mon coussin est fortement confortable, alors je me tourne dans l'autre sens. Je soupir d'aise. Je sens des mains qui m'encercle la taille. Mon coussin a des mains ? Et là, je comprends. Je n'ose plus bouger. Je sens à présent une respiration dans mon cou.

- Enfin réveiller, la belle au bois dormant ?

Je sursaute, et m'éloigne le plus possible de lui. Il lève les mains, comme s'il était coupable. Je me repasse les évènements de la vielle dans ma tête, ma main vient d'elle même dans mon cou, ou je sens le bandage que Damon m'avait fait. Soudainement pris d'un sentiment de gêne, je m'excuse.

- Pourquoi diable t'excuse-tu ?

- Je n'aurai pas dû te coller ainsi, ça ta peux être déranger.

Il lève les yeux au ciel.

- Toujours aussi gêner. Ne t'en fais pas, ce n'est pas la première fois que je dors avec une femme ! Me dit-il en ricanant.

Mon cœur se serre. Je ne veux pas réagir de cette manière.

- Tu devrais partir, ma mère ne va pas tarder.

Il se lève en même temps que moi, puis nous allâmes dans le salon. Malchance. Ma mère boit son café, le journal dans la main.

- Ma puce...

Quand elle remarque que je ne suis pas seule, ses sourcils se froncent.

- Damon.

-Caitlyn.

Cette fois, ce sont mes sourcils qui se froncent. Comment ma mère connait Damon ? Devant ma mine déconfite, elle se radoucit légèrement.

- Damon nous aide un peu, au conseil.

Le vampire sourit mesquinement.

- Bon, eh bien je vais m'en aller. On se revoit bientôt, Isabella.

Damon me fait un clin d'œil, qui me fait rougir jusqu'aux oreilles. Quand la porte se ferme, ma mère me bondit dessus.

- Pourquoi Damon était ici ?

- Je me suis blessée hier, à la fête, je lui montre mon cou, il ma ramener et ma soigné. Je lui ai demandé de rester parce que tu n'étais pas là.

Je vois bien au regard de ma mère qu'elle ne pipe aucuns mots, mais elle acquiesce tout de même.

- Tu l'aime bien ?

- Qui ? Damon ? Pas du tout ! On n'est même pas amis ! C'est juste...le frère de mon ami ? Une connaissance quoi.

La panique me fait dire n'importe quoi.

- Tu dois te méfier des Salvatore. Je faisais confiance à Zack, pas à eux. Je suppose qu'ils t'on mit au courant, pour leur oncle ?

- Euh, oui. Désolé, je sais que c'était un bon ami.

Elle me lance un triste sourire.

- Pourquoi tu as sorti les archives de ton père ? J'ai vu les cartons devant ta chambre.

- A vrai dire, je ne sais pas. Je veux peut-être juste, faire comme s'il était toujours vivant.

Elle hoche la tête. Elle s'en va au travail, tandis que j'enfile un pull et un short. Je mets le gros carton poussiéreux sur mon lit, qui me fait éternuer. Je déballe tout. Plein de photo de famille, d'archive de travail, pourquoi mon père à conserver tout ça ? Je continue de fouiller, sans vraiment savoir ce que je cherche vraiment. Puis je tombe sur des dossiers fortement étranges. Des dossiers de naissance. Je savais que mon père travailler dans un hôpital, au secrétariat. Mais un secrétaire peut-il garder des dossiers aussi importants ? J'allais ouvrir le premier dossier, quand je me souviens d'un truc.

The Moonligt (tvd)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant