Chapitre 22 {Abigail} Mercy

133 13 40
                                    

« Please have mercy on me. Take it easy on my heart. Even though you don't mean to hurt me. You keep tearing me apart. Would you please have mercy on me. I'm a puppet on your strings. And even though you got good intentions. I need you to set me free. »

Shawn Mendes - Mercy

Je me penche pour ramasser mon soutien-gorge et ma robe, je peine à croire ce qu'on vient de faire

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Je me penche pour ramasser mon soutien-gorge et ma robe, je peine à croire ce qu'on vient de faire. Je suis venue ici dans le but de le rendre dingue, pas dans celui de coucher avec lui, mais l'appel de son corps était bien trop fort. Le sexe commençait réellement à me manquer, mais ce qu'on vient de faire tous les deux, c'était plus que du sexe, je ne peux pas me mentir là-dessus. C'était un mélange entre une rencontre avec un inconnu pour le côté torride du moment et un grain de passion supplémentaire qu'on nomme aussi communément : l'amour. Malgré la fougue intense de mon mari, j'ai surtout senti que ce n'était pas juste du sexe pour combler un besoin primaire. Il avait vraiment envie de moi, dans ce corps que je commence tout juste à m'accaparer et ce cœur avec lequel, je ne saisis pas encore toutes les choses que je ressens.

Est-ce que je regrette ? Bien sûr que non, mais je ne veux pas non plus qu'il croit que parce qu'on a fait l'amour, il peut faire du mal à Iris ou que ça sera si simple de me récupérer. Je l'entends remettre ses vêtements dans mon dos pendant que je remets les miens en fixant cette table de billard témoin de nos ébats bestiaux. Bordel. J'ai le souvenir que ça a toujours été intense avec lui, mais à ce point, ça frôle l'irréel. Andrea est un homme plein de surprises, y compris dans l'intimité et j'aime cette facette de lui. Mes mains se battent dans mon dos pour essayer de refermer ma robe, les siennes viennent à leur secours avec une douceur déconcertante, sa bouche déposant en même temps des baisers sur les quelques parcelles de peau qu'il peut encore atteindre et il me fait me tourner dans sa direction, une main dans le creux de mes reins et l'autre caressant ma joue. Si j'en juge aux traits de son visage, il a l'air triste et j'en connais la raison.

— Ne pars pas... pas encore, me supplie-t-il en frottant son nez contre le mien.

Quand je dis qu'Andrea est un homme déconcertant, ce n'est pas juste une image. Il l'est vraiment. Il passe de l'amant fougueux à l'homme tendre qu'il sait être quand il accepte de laisser son image de mafieux au placard. Je souris tristement en venant à mon tour, caresser son visage et ses cheveux en bataille.

— Il le faut.

— Pourquoi ? Je pensais qu'on était en train de se rapprocher, que les choses s'arranger enfin pour nous avec ce qu'on vient de faire, alors pourquoi partir ?

— Andrea, c'était juste du sexe, soufflé-je.

— Non, tu peux te mentir à toi-même, mais je sais que ce n'était pas juste du sexe. Ça ne l'était pas pour moi, en tout cas. Je ne t'ai pas baisé Aby, je t'ai fait l'amour même si c'était d'une façon très passionnée, mais crois-moi, ça fait toute la différence. Tu ne peux pas me donner de l'espoir et me le reprendre juste derrière, c'est cruel...

Seconde ChanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant