Chapitre 8 {Aby} Burnin' Up 🔥

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« I'm slippin' into the lava. And I'm tryna keep from goin' under. Baby, who turned the temperature hotter? 'Cause I'm burnin' up, burnin' up, for you, baby. »

Jonas Brothers – Burnin' up

*** TW  : ce chapitre contient une scène à caractère sexuel pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes. ***

— Il faut que je te montre quelque chose, tu vas adorer

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— Il faut que je te montre quelque chose, tu vas adorer.

Quand Elioz a prononcé ces mots, il y a de ça, une heure, je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire ou du moins, qui m'en mette plein la vue, mais certainement pas à me retrouver face à un petit restaurant italien où est écrit en petites lettres, le nom sur la façade. «  Bella Margherita  ». C'est assez décevant, je le reconnais alors je ne comprends pas pourquoi il s'extasie de la sorte en me scrutant comme si j'allais exploser de joie à mon tour. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez lui ? Il est sans doute un peu trop enthousiaste, c'est ce qui fait son charme aussi.

Il glisse sa main dans la mienne, ce geste me faisant sourire à chaque fois, car c'est tellement doux et enivrant. Il m'entraîne à l'intérieur du restaurant à la décoration typiquement italienne, voire même familiale. C'est assez petit, les tables sont assez proches les unes des autres et cette proximité ne semble pas déranger les gens qui y déjeunent si j'en juge à leurs sourires et à leurs éclats de rire. Bon d'accord, j'ai peut-être émis un jugement un peu trop vite, car ce lieu m'a l'air d'être tout à fait charmant. Le truc, c'est que je ne comprends pas ce qu'on fiche ici alors que nous venons de déjeuner dans un autre restaurant et que je n'ai plus la place pour le moindre aliment.

— Tu m'expliques ce qu'on fait là, Elioz ?

— Cet endroit ne te rappelle rien ?

— Non, pourquoi, il devrait ?

— Viens, allons nous asseoir.

Sans perdre son sourire, mon ami me tire dans la salle où nous nous installons à une table libre, une table pour deux, mais on aurait plutôt dû demander une table pour quatre vu que j'ai toujours ces deux sangsues de coller à mon train comme si je risquais de me casser un ongle à tout moment. C'est ridicule, mais Andrea n'en démord pas. Heureusement pour moi, il est parti depuis une semaine pour «  déplacement professionnel  » soi-disant, comme si je ne savais pas ce qu'il faisait pour gagner sa vie et les deux semaines précédentes, nous nous sommes évité autant que possible, mais je n'ai pas manqué de remarquer qu'il rentrait souvent accompagné d'une jolie femme.

Si je suis jalouse ? Absolument pas, je lui ai moi-même donné mon feu vert alors qu'il s'envoie en l'air avec qui bon lui semble, au moins il me fout la paix. Ce n'est déjà pas chose aisée de s'acclimater à ma nouvelle vie, à ce nouvel organe qui bat dans ma poitrine, à vivre sans ma famille dont je n'arrive pas à faire le deuil. Chaque fois que je me retrouve seule, mes émotions débordent et les larmes coulent. On ne se prépare jamais à perdre les gens qu'on aime, mais la façon dont je les ai perdus est bien trop brutale pour que je puisse l'accepter. Je sens qu'on ne me dit pas tout, il y a encore beaucoup de zones d'ombres, comme le fait que nous n'avons pas pu rentrer chez moi lors de notre visite avec Elioz.

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