Chapitre 25 {Andrea} Hero

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« Would you cry. If you saw me cry ? And would you save my soul, tonight ? Would you tremble. If I touched your lips ? Would you laugh ? Oh please tell me this. Now would you die. For the one you loved ? Hold me in your arms, tonight. I can be your hero, baby. I can kiss away the pain. I will stand by you forever. You can take my breath away.  »

Enrique Iglesias - Hero

_ 1 mois après l'accident _

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_ 1 mois après l'accident _

— Andrea, tu ne crois pas qu'il faut arrêter les dégâts quand ça devient aussi catastrophique ?

— Mais de quoi est-ce que tu me parles toi  ? Je l'aime, Giovanni. Tu m'entends  ? Je l'aime, mais ça bien sûr ça te dépasse, car tu n'es jamais tombé amoureux de ta foutue vie toi, tu ne sais pas ce que c'est.

— Tu n'es pas obligé de devenir blessant, s'offusque mon ami en faisant danser les glaçons dans son verre. Je dis juste que votre relation est destructrice. Elle vous a envoyé à l'hôpital en plantant une voiture dans le décor, elle aurait pu vous envoyer à la morgue. Tu penses un peu à ta fille  ? Qu'est-ce qu'elle deviendrait si elle devenait orpheline du jour au lendemain  ?

— Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, réponds-je sèchement en vidant d'une traite le contenu de mon verre. Aby va mal, elle a vrillé, c'est tout.

— C'est tout  ? Mais putain, non ce n'est pas tout, ouvre les yeux, Andrea. Depuis que tu es avec elle, ce sont les montagnes russes. Un coup tu es au sommet du bonheur et l'instant d'après tu es au fond du gouffre. Je ne doute pas qu'elle t'aime, mais visiblement pas assez pour accepter qui tu es.

— Elle accepte qui je suis, la défends-je en fronçant les sourcils.

— Pas à moi, mon vieux. Elle a vrillé parce qu'elle n'accepte pas nos méthodes alors qu'elle devrait plutôt te remercier, car grâce à la décision que tu as prise, elle est encore en vie et elle peut voir sa fille grandir.

— Tu sais quoi ? Tu me fais chier, Giovanni. Va te trouver une nana à sauter et arrête de me prendre la tête avec tes conneries  !

Mon ton est piquant parce que je suis réellement agacé par notre conversation qui ne devrait même pas avoir lieu. J'en ai assez de les entendre tous cracher sur le dos de ma femme, d'abord mon père et maintenant Giovanni. Je vois bien aussi le regard de mes hommes qui en dit long sans qu'ils n'aient le courage de me dire ce qu'ils pensent réellement de la loque que je suis, de lui pardonner à chaque fois. Ils ne comprennent rien. Ils ne savent pas à quel point notre amour est fort, il a supporté tant d'épreuves, alors ce n'est pas pour flancher cette fois. Je quitte la terrasse pour rejoindre ma chambre où je fais claquer la porte pour faire comprendre que je ne souhaite pas être dérangé, car j'en ai assez qu'on soit à mes petits soins parce que j'ai été blessé lors de cet accident il y a un mois.

Je ne suis pas en sucre. Ce n'est pas quelques côtes cassées, des ecchymoses ou un poignet en vrac qui vont me faire lâcher prise. Et Dieu seul sait que ça aurait pu être bien pire si nous n'avions pas la ceinture. La seule chose qui a réussi à me faire perdre ma détermination, c'est lorsqu'elle est partie la première fois avec notre fille et ça, même si je l'avais mérité. Oui Aby a merdé aussi, mais je suis mal placé pour lui jeter la pierre. J'aurais dû écouter mon père et lui dire quand j'en ai eu l'occasion, car ça aurait été moins catastrophique que d'attendre qu'elle l'apprenne par hasard.

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