Retour au Passé

Zaïnab Bineta Fall

Zara Moustapha leila, je jure sur tout ce que j'ai de plus chère au monde que je t'amènerai à zéro, même si c'est la dernière chose que je dois faire avant de mourir.
Je n'ai pas eu une vie tout à fait facile, mon père n'était pas un homme riche encore moins aisé de son vivant, mais il faisait l'effort de m'envoyer à l'école.

J'avais difficilement d'argent de poche, je me demandais toujours pourquoi mes oncles et tantes ne nous venaient pas en aide ? Ils laissaient leur frère (mon père) faire des petits travaux de maçon, la et autres pour pouvoir nourrir sa famille, je les détestait tous.

Un jour mon père ne rentra pas d'un de ses chantiers où il était allé travailler, c'est le lendemain matin qu'on a appris qu'il est mort sur le chantier, il était tombé du 4ème étage, ma mère elle ne faisait aucune activité, notre situation s'était empiré, on pensait à comment faire pour manger.

Ma mère ne cessait de pleurer chaque soir, elle allait demander de l'aide aux frères de mon père qui la chassait comme une mal propre, de son côté à elle, elles n'étaient que des filles chez mon grand père, ses sœurs lui tendaient la main quant-elles pouvaient mais c'était insuffisant pour qu'elle puisse, même vendre des beignets.

J'étais fille unique, donc enfant unique à mes parents, encore heureuse, si j'avais eu un frère ou une sœur, je ne saurais comment on allaient faire pour s'en sortir.

Au fil du temps elle tomba malade, dans l'incapacité d'acheter des médicaments ma mère mourut seulement 1 ans après mon père, me voici, je me retrouvais seul au monde étant enfant unique.

L'une des sœurs de mon père m'avait récupéré, mais cette femme me maltrait, elle ne m'envoyait pas à l'école, hors elle y envoyait ses enfants. J'étais en classe de 1ère quand ma mère décède, je ne sais ce qui c'était passé dans la tête de ma tante mais une année elle paya mon inscription pour la terminale, j'étais tellement contente, c'était sans savoir que j'allais devenir la domestique dans cette maison.

Des jours je dormais le ventre vide, elle s'arrangeait à ce que je sois très épuisé afin de manquer des jours d'école, quand j'y allais j'écopais des punition du à mes absences. Un jour avant de rentrer à la maison, je me suis arrêtée chez une amie pour traiter un devoir étant donné que je n'avais aucun manuel scolaire, ce jour au lieu d'être rentrée à 16h, j'arrive à la maison à 18h40. J'ai toqué au portail rien, personne n'est venu m'ouvrir, je me suis mise à pleurer, pourquoi m'a t-elle prise pour venir rester avec elle ? Pourquoi à t-elle payé ma scolarité cette fois ci ? Me dis-je en continuant à pleurer.

Au final j'avais passée la nuit la dehors, devant le portail sous le froid à espérer qu'elle ou l'un de ses enfants viennent m'ouvrir mais hélas. Le lendemain matin elle ouvrit son portail fit mine de ne pas me voir, sortit pour accompagner ses enfants à l'école mais me laissa entrer, une fois à l'intérieur je me demandais si elle était vraiment la sœur de mon père.

Avec le peu de force que j'avais, je me suis debarbouillée, pour me rendre à l'école, sur le chemin il y avait la maison d'un des frères de mon père, je me suis arrêtée chez lui pour lui faire part de la situation mais il me tendu deux billets de 10.000frcs et me dit qu'il ne peut rien faire de plus, qu'il ne peut me prendre chez lui, de supporter et rester chez sa sœur.

Je suis ressortis de la en pleurant, j'avais quand même réussie à arriver à l'école, tellement fatiguée que je m'endormais en plein cours. Les professeurs ne faisaient que nous donner des exercices, qui allaient compter dans nos notes d'évaluations, je demandais à mes camarades s'ils étaient venus avec leurs livres, ils me répondit par la négative. J'étais encore obligé de m'arrêter chez mon ami pour faire l'exercice avant de rentrer, sauf que cette fois, je me précipitais et vers 17h j'avais déjà finit.

Je pris un taxi pour rentrer avec l'argent que mon oncle m'avait remis, j'arrive devant la maison à 17h30 mais le même scénario que hier se reproduit, lasse de m'entendre toquer sur son portail, elle sortit et me balançait mes affaires en me demandant de ne plus mettre pied chez elle, d'aller faire la pute si je voulais survivre. Je l'ai supplié pendant des heures, elle a refusé, elle est rentrée et a refermer son portail. C'était officiel, j'étais maintenant à la rue.

Je ne cessais de pleurer, je marchais sans but, sans destination, je demandais au Seigneur de me ramener près de lui que de vivre cette vie mais rien. Je me suis réfugié au bas d'un pont, où je passais mes nuits. Tout les matins afin d'aller à l'école, je faisais ma toilette dans les toilettes des bars, je voyais les enfants de ma tante, toujours souriant, ils mangea comme ils voulaient pendant les pauses, hors moi j'economisais le peu qu'il me restait de ce que mon oncle m'avait remis.

Je suis rester sous ce pont pendant 2 semaines, jusqu'à ce qu'un jour Ibrahim ne tombe sur moi et c'est ainsi que j'ai réussis à être où je suis aujourd'hui et je n'allais accepter que quelqu'un m'y ramène.
La situation que m'a fait vivre ma tante, m'a rendue amer, méchante, m'a endurci le cœur.

Une chose était sûre, je détestait ma tante au plus haut point, je lui souhaitait la mort et beaucoup de souffrance.

Je passa 2 jours enfermé dans mon appartement, afin de me remettre des coups reçus par Ibrahim, j'allais me venger de la plus pire des manières, ce qu'il m'avait fait a réveillé le démon qui dormait en moi.

J'avais un compte bancaire bien fournis, j'avais réussie à mettre 20 millions là dedans sans rien dire à Ibrahim, il ne savait pas que j'avais un compte bancaire.
Je compte assemer le coup de grâce à cette Lalla avant de disparaître.

Zaïnab: tiens, tu as une livraison, ce soir à 17h

Zara: donc à la sortie des cours ?

Zaïnab: à ton avis.... Tsssuuiiippp, on va aller ensemble chez moi, pour que tu puisses récupérer le colis

Zara: d'accord !!!

À la sortie des cours, elle me suiva chez moi comme je lui avais dit.

Zaïnab : tiens, je n'ai plus besoin de te dire ce qu'il y a à l'intérieur, tu connais désormais ce que tu transporte

Zara :....

Zaïnab : tu dois retrouver le client au restaurant la pampa

Zara: d'accord

Zaïnab: allez vas y

Zara: Zaïnab après ça, on sera quitte ? Tu vas effacer la vidéo ?

Zaïnab: bien sur, c'est ta dernière livraison

Zara: merci

Elle est vraiment conne si elle pense que je vais la laisser retourner à sa vie d'avant sans rien faire