Mon Mariage

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Je respecta la décision de ma tante, je ne descendus pas à la rencontre de Lucas.

Le lendemain matin, après avoir effectuée la prière de fajr, j'alla retrouver ma belle mère au hall pour une énième cérémonie.son fils était la.

Encore une journée fatiguante, plus le temps passe, plus j'étais stressée. Demain c'est vraiment le grand jour.

Après sa petite bataille avec son fils, d'hier elle nous surveillait encore plus.

Zara: salammaleykoum yaay, khalil

Aïsha: maleykoum sallam... Tu apprend le wolof c'est bien

Khalil : maleykoum sallam

Zara: vous avez passés une bonne nuit ?

Aïsha : avec ton laid mari ci... Il a passé son temps à me faire les caprices.
Dis lui que je ne suis pas sa femme.

Je souriait tout simplement

Khalil : tourne toi

Zara: pardon ?

Khalil : vas y tourne toi

Je ne comprenais pas très bien pourquoi mais je me tourne

Khalil : c'est bon ne bouge plus

Aïsha: diang boul ko khôl (arrête de la regarder)... Viens t'asseoir ma fille

Khalil : yaay, j'apprécie seulement ma femme, mes choses... Reconnaît qu'elle est très belle et bien formé

Aïsha: elle est très belle pour toi, avec ta vilaine tête. Je ne sais même pas comment elle a fait pour être avec un laid type comme toi

Onong tante Aïsha n'est pas facile, ils passent le temps à se lancer des piques avec son fils.

Aïsha: vas y, il est l'heure... Leila dit au revoir à ton mari, je vous surveille

Je me lève pour le raccompagner jusqu'à la voiture

Aisha: où vous allez ? Dis lui aurevoir ici

Khalil: mais yaay

Aïsha: ne m'énerve pas

Il me prit dans ses bras, me murmure à l'oreille, comment il est fier que je sois sa femme, combien il m'aime. Comme toujours pour déranger sa mère, il me caressa la fesse et me mit une claque.

Aïsha: auzubillah, bononté (enfant gâté). Bayil tatami yi ci diam ( laisse ses fesses tranquille)

Comme toujours il est fier de lui quand il dérange sa mère. Avant de s'en aller il lui remit un peu d'argent. Elle était contente, elle venait d'oublier ce qui vient de passer.

Nous mères africaines. J'aime cette complicité qu'il a avec sa mère.

Khalil: li yeup makoy mom ma defsi louma nekh thi fan yi rek. ( tout ça sera à moi et j'en ferais ce que je veux d'ici quelques jours)

Je ne savais pas ce qu'il avait dit à sa mère mais au regard de tante Aïsha, je savais qu'il l'a provoquait encore.

Nous partîmes avec tante aïsha pour une énième cérémonie. Nous arrivons dans une maison, tante Aisha m'informe que c'est une propriété de son défunt mari.

Elle tenait à ce que cette cérémonie se déroule, ici. La maison était plutôt bien entretenue.

Cette cérémonie m'étais entièrement inconnue. Il y avait plein de femmes autour de moi y compris tante laïla, qui jouait le rôle de ma mère.

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