Jalousie (suite)

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Zara Moustapha leila.

Khalil n'arrêtait de me lancer ses regards noir et froid. Je tenais la main de zakaria dans la mienne, il n'arrêtait pas d'y poser des baisers dessus.

Si le regard de khalil pouvait tuer, je serais déjà morte. Je continuais à papoter avec zakaria quand d'un coup khalil sortit de la pièce tout énervé. Je ne sais où il allait.

J'aimais jouer avec le feu, mais je savais qu'avec khalil diang j'avais des limites.

Infirmier : bonsoir, c'est l'heure de changer vos bandages

Zakaria :bonsoir,

Infirmier : désolé Mr mais les visites ce terminent à 18h30

Zakaria: ah, je ne savais pas... OK je vais m'en aller. Lalla prend soin de toi, ok ? Je passerai certainement demain

Leila: OK demain mon amour, tu rentre bien

Mais depuis quand les visites s'arrêtent à 18h30? Me dis je. Je compris que c'était un coup de khalil

Infirmier : je vais vous laisser, je reviens pour changer son bandages

Khalil : d'accord... Heinnn

Leila: oui

Khalil : c'était quoi ça ?

Leila: quoi, de quoi tu parles ?

Khalil : mon amour par ci, mon amour par là avec ce jeune homme

Leila: mais rien, c'est comme ça que je l'appelle. Tu as vu, lui au moins à penser à me garder mes chocolats préférés

Khalil : donc c'est à cause des chocolats que tu l'appelle ton amour et le laisse te baiser la main leila ?

Leila: non, je te l'ai dis, c'est comme ça que je l'appelle

Khalil : ne rigole pas avec moi, tu m'arrête ça tout de suite... Je ne vais pas te regarder te faire draguer devant moi. C'est quoi ces amitiés avec les hommes ?

Leila: mais khalil, c'est juste un ami

Khalil : tu n'as pas besoin d'avoir des amis garçons autres que moi, me suis je fais comprendre

Leila: nous sommes pas mariés je te rappelle, je n'ai pas à t'obeir. Je fais ce que je veux

Khalil : quoi ? Leila je t'informe qu'à partir du moment où tu m'as laissé te toucher, je t'ai faite mienne... Apparemment je dois t'apprendre les bonnes manières

Leila: tant que je ne suis pas marié, j'ai le droit de faire tout ce que je veux

Il se rapproche de plus en plus de moi, je dois l'avouer, j'ai très peur.
C'était juste une petite taquinerie qui est sur le point de mal finir pour moi.

Khalil : que ce soit la dernière fois que tu me parles ainsi

Je hocha juste la tête en guise de oui. Il repartir se rassoeir sur le fauteuil, un climat de mort régnait dans la chambre, je l'avais vraiment blessé par mes mots. Je me posais la question de savoir pourquoi ai-je fais cela ?

Au bout d'une trentaine de minutes, il me demande de me lever pour aller prendre ma douche avant que l'infirmier ne vienne pour changer mon bandage. Chose que je fis.

Je voulue l'appeler pour qu'il vienne m'aider avec ma perfusion mais j'avais peur de sa réaction alors je laissa tomber. Je tournais dans les toilettes à chercher où accrocher ma perfusion mais hélas, il fut irruption au toilette et me retrouvais avec la perfusion en main en train d'essayer de l'accrocher à une fenêtre.

Il prit la perfusion sans un mot, je pris enfin ma douche toujours dans un silence à couper le souffle. Une fois terminé, il m'aida à passer ma robe et alla me remettre au lit avant de sortir de la chambre.
Il revint au bout de 10min avec l'infirmier, qui se chargea de changer mon bandage.

Aboubakar pénètre la chambre avec des plats à emporter, il me dépose le mien et alla déposer celui de khalil accompagné d'un sac, je ne savais ce que contenait ce sac.

Il était 22h par là, je visionnais pendant que khalil était sur son ordinateur. Je commençais à somnoler mais je ne voulais pas m'endormir avec ce mauvais climat qui régnait entre nous.
À chaque fois que j'ouvrais ma bouche pour lui présenter mes excuses, les paroles ne sortaient pas. Alors je me résigne, il ferme son ordinateur, enlève sa chemise et sa ceinture, se rapproche de moi avec ce fameux sac.

Je me suis dis qu'il venait se coucher, effectivement c'était le cas mais avant ça, il me tend 4 boîtes de chocolat.

Khalil : tiens, tes préférés

Leila: merci

Au fond de moi j'étais contente, je dansais la samba intérieurement.

Khalil : n'appelle plus un autre homme "ton amour"

Leila: j'ai compris et j'en suis désolé

Je voulue lancer une blague sur les chocolats qu'il m'a remis mais je me suis retenue afin de ne pas agraver la situation. J'étais plutôt contente qu'il calma ce mauvais climat qu'il y avait entre nous.

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