Chapitre 5 : édit

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Le lendemain matin, je m'éveillai baignant dans la douce lumière de l'aube qui traversait les rideaux de ma nouvelle chambre. C'était ma première nuit ici, et bien que tout cela me semblait encore étrange, une partie de moi commençait déjà à se sentir chez elle. Peut-être que j'étais plus prête à embrasser ce changement que je ne le pensais. La veille, les notes de guitare de Castiel avaient flotté jusque dans ma chambre, s'insinuant dans mes rêves comme une mélodie familière.

Je repoussai les couvertures et me dirigeai vers la fenêtre, tirant les rideaux pour découvrir le jardin baignant dans les premiers rayons du soleil. Cet endroit allait certainement devenir mon coin préféré de la maison. Dehors, les fleurs s'épanouissaient sous la lumière matinale, offrant une vue paisible et pleine de promesses. Après quelques instants de contemplation, une envie irrésistible de macchiato me tira de mes pensées. Je décidai de descendre rejoindre ma mère, qui devait déjà être levée. C'était une lève-tôt invétérée.

Comme prévu, elle était installée à la table de la cuisine, un magazine dans une main et une tasse de café dans l'autre. Son sourire s'élargit en me voyant arriver.

— Bonjour ma puce, bien dormi ?

— Bonjour maman. Oui, très bien, mais peut-être un peu trop calme, répondis-je en ricanant.

— Ah, c'est sûr que c'est différent d'être ici. Pas de sirènes ou de voisins bruyants. Juste le silence.

Je jetai un coup d'œil vers les escaliers, m'attendant à voir apparaître un des hommes de la maison.

— Castiel ne descendra pas avant un moment. C'est ce qu'on appelle un véritable lève-tard. Et David est sorti faire une course avec Démon.

— Démon ? demandai-je, intriguée.

— Oui, Démon, le chien de Castiel.

— Oh, je ne savais pas qu'il avait un chien. Je ne l'ai pas vu hier...

— Démon est un peu particulier. Il n'aime pas trop les nouvelles têtes. Il s'est probablement caché en te voyant. Mais ne t'inquiètes pas, il finira par s'habituer à toi. C'est une vraie peluche.

Je hochai la tête, amusée. Il semblait que chaque habitant de cette maison – y compris le chien – avait une personnalité bien marquée. Après avoir pris un petit-déjeuner simple mais réconfortant, ma mère m'annonça qu'elle avait prévu de me faire visiter la ville et de m'emmener voir le lycée où je commencerais bientôt.

De retour dans ma chambre pour me préparer, je pris un moment pour admirer à quel point tout était soigneusement rangé. Ma mère avait fait des efforts incroyables pour que tout soit parfait. Je choisis une tenue confortable : un jean ample dans des teintes bleutées et un chemisier blanc léger orné de broderies florales. Le tissu était doux, parfait pour une matinée de promenade.

Alors que je redescendais pour finaliser nos plans, un bruit à l'étage attira mon attention. Castiel apparut dans l'encadrement de la porte de la cuisine, les cheveux en bataille et l'air encore embrumé par le sommeil. Il marmonna un « Salut » tout juste audible avant d'attraper un paquet de céréales et de disparaître à nouveau dans sa chambre.

— Comme je te le disais, il a un caractère bien à lui, murmura ma mère en souriant. Mais il est attachant, tu verras.

— Je m'en rends compte, oui, répondis-je en ricanant doucement.

Nous quittions finalement la maison pour explorer les environs. Ma mère me fit découvrir les petites boutiques charmantes qu'elle avait repérées, ainsi que les cafés accueillants de la rue principale. Cette ville était plus grande que ma ville natale, mais elle dégageait une atmosphère paisible et chaleureuse. En chemin, nous croisions David qui promenait le fameux Démon, qui s'avérait être un jeune beauceron au regard méfiant. Une peluche, peut-être, mais une grosse alors.

Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant