Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]

Chapitre 24

— Tu te crois maligne, hein ? T'es rien du tout ma pauvre ! T'avises même pas d'essayer de me piquer Castiel ! cracha-t-elle en me bloquant contre le mur.

— Mais qu'est-ce qui te prend ?

— Tu te fous de moi ?! Qu'est-ce que tu foutais avec Castiel ?

Ambre me secouait avec férocité, sa colère déformant son visage habituellement impeccable. Je cherchais à me libérer de son emprise, mais elle me maintenait solidement.

— Lâche-moi tout de suite Ambre !

— Castiel est à moi ! Je ne laisserai personne, surtout pas une petite garce comme toi s'approcher de lui, t'as compris ?!

Son ton était glacial, et je sentais son emprise se resserrer davantage.

— Tu délires Ambre, il n'y a rien entre Castiel et moi. Maintenant lâche-moi. C'est pas parce qu'il t'a rejeté tout à l'heure que tu dois t'en prendre à n'importe qui.

— Tu ne me piqueras pas Castiel, Léna ! Tu m'entends ?!

Ambre, dans un élan de rage me poussa violemment contre le mur de casier derrière nous. Ma tête heurta la surface dure, et je sentis une douleur fulgurante. Elle resserra ses doigts autour de mon bras, prête à en découdre. Moi, j'étais sonnée, mes yeux clignaient sans que je n'arrive à les contrôler. Merde, ça faisait vraiment mal.

— Tu vas payer cher d'avoir osé t'approcher de lui. Il est à moi, et c'est la dernière fois que je t'avertis ! rugissait-elle.

On était seules dans les couloirs. Ça allait vraiment dégénérer, je le sentais. Ambre était hors de contrôle, elle avait vraiment pété les plombs. Elle releva son visage vers moi, les yeux injectés de colère. Elle riait comme une folle furieuse. Sans que je la vis venir, elle m'attrapa par les cheveux et ma tête heurta une nouvelle fois les casiers, intensifiant la douleur.

— Tu te crois assez belle pour lui plaire, hein ? T'inquiètes pas, Castiel ne voudra plus jamais de toi après ça.

J'essayais de résister, de me libérer de son emprise mais ma tête me tournait vraiment. Je parvenais à la repousser, mais pas avec assez d'intensité. Ambre continuait de m'insulter et me gifla violemment. Une fois. Deux fois.

La douleur pulsa sur ma joue. J'étais sous le choc, incapable de réagir.

Ambre, enragée, semblait déterminée à me faire payer. Elle décocha un coup de poing dans mon ventre, me pliant en deux. La douleur s'intensifia et j'eus du mal à reprendre mon souffle.

— T'avais qu'à rester à ta place, sale garce ! cracha-t-elle.

Je glissais contre le sol en serrant les dents. Chaque geste était une décharge de douleur. Je sentais le monde tourner tout autour de moi et Ambre détournait finalement les talons en faisant tournoyer ses cheveux. Son rire sadique résonnait dans mes oreilles.

Dans un court instant de lucidité, je sentis quelque chose de froid à portée de main. Mon téléphone. J'activai l'écran malgré la douleur. J'avais plusieurs messages non lus, et cliquais sur la première conversation que j'atteignais. Avec des doigts tremblants, je réussis à envoyer un message.