Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]

Chapitre 15

- Alors, dis-moi. Comment tu connais cet endroit ? lui lançai-je en croisant les bras.

- C'est juste un endroit qu'on a découvert avec des potes, quand on était plus jeunes. Tu sais, pas d'adultes, une bande de gamins immatures. On faisait un peu ce qu'on voulait, ici.

- J'imagine que vous avez eu votre part d'aventures, répondis-je avec un sourire complice.

Il ria, secouant légèrement la tête.

- Ouais, on peut dire ça. Des conneries habituelles. Alcool, drogues, copines ... tout ça, quoi.

- Je rêve, tu étais déjà un petit rebelle dans l'âme quand tu étais plus petit ?

Je le vis me regarder du coin de l'œil en faisant un sourire moqueur.

- Je déconnais, fillette. Enfin, plus ou moins sur certains points, souffla-t-il. On faisait juste les cons.

Son ton était détaché, et je ne pouvais m'empêcher de sourire en imaginant une version plus jeune de Castiel courir et faire l'idiot ici.

On resta un bon moment silencieux, face à cette vue.

- Tu sais, j'ai l'impression que je dois passer mon temps à te remercier.

- Ah ouais ?

- Ouais, merci de m'avoir emmené ici. Ça fait vraiment du bien. Je réitère ce que je t'ai déjà dit, j'aurais pu tomber sur pire que toi dans toute cette histoire. C'est peut-être ridicule, mais merci d'être toi.

Je lui souriais brièvement tandis que nous étions toujours assit côte à côte, nos épaules se frôlant. Il y avait à nouveau cette connexion, qui flottait entre nous.

- Tu sais quoi, fillette, tu es différente des autres, déclara-t-il, les yeux rivés sur l'horizon.

- Tiens donc. Parce que j'ai débarqué de nulle part dans ta vie et que tu dois me trimballer un peu partout ? demandai-je, un sourire taquin sur les lèvres.

- C'est à peu près ça. Tu fais un peu bousculer les choses ici. T'es authentique. Je dois dire que c'est agréable.

Castiel avait la capacité de voir au-delà des apparences, appréciant une certaine authenticité. C'était une qualité que j'apprenais à apprécier chez lui.

- Et toi, le Rockeur, qu'est-ce qui te rend différent des autres ? lançai-je avec un petit sourire espiègle.

Il me jeta un regard en coin, ses yeux pétillant d'une lueur malicieuse.

- Je suis irrésistible, évidemment, répondit-il avec un clin d'œil. Et j'ai une moto. Ça aide.

On riait alors franchement, tous les deux en savourant cet instant, cette complicité qui semblait se construire toujours davantage entre nous. L'atmosphère était chargée de cette énergie particulière qui naît, lorsque deux personnes se découvrent. Tout le reste semblant suspendu, comme si vous avions créé notre propre bulle de réalité.