Chapitre 20

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Le souffle court, je faisais glisser mon haut par-dessus ma tête. Il souriait de satisfaction alors qu'il me détaillait plus réellement.


— Ça te plait ce que tu vois ? lui demandais-je en un sourire.

— Tu n'imagines pas à quel point, grogna-t-il sans cesser de me fixer une seule seconde.


Il s'abaissa sur moi, venant embrasser l'échancrure de mon soutien-gorge. Je fermai les yeux, retenant déjà un gémissement en me mordant la lèvre inférieure. Une explosion de sensation m'envahit à mesure que ses lèvres chaudes et avides parcouraient ma peau. Le désir montait crescendo enveloppant chaque parcelle de la chambre de Castiel.

Ses mains me parcouraient avec une précision presque artistique, découvrant chaque centimètre de ma peau, comme s'il apprenait par cœur la moindre ligne de mon corps.

Castiel retira mon short, laissant mes jambes nues à sa merci. Ses mains étaient partout. Elles passaient partout et caressaient partout. Je soupirais longuement, frémissant sous lui. Tous mes sens en ébullition.


— Castiel, murmurais-je dans un soupire, la voix troublée par le désir qui traversait chaque fibre de mon être.


Il releva les yeux vers moi, son regard intense me détaillait. Un sourire carnassier étira ses lèvres, révélant à quel point il aimait voir l'effet qu'il provoquait en moi. Ses doigts continuèrent, traçant des chemins autour de mes cuisses, remontant en s'attardant avec une promesse silencieuse.


— T'as l'air d'apprécier, murmura-t-il d'une voix rauque.


Ma réponse prit la forme d'un simple gémissement, incapable de former des mots cohérents. Ses doigts remontaient de plus en plus entre mes cuisses jusqu'à me caresser à travers le tissu.


— Je te veux, murmurais-je.


Ma main agrippa les draps, cherchant un ancrage alors que ses doigts faisaient pression sur moi. Castiel se pencha, scellant nos lèvres dans un baiser fiévreux. Son corps se pressait contre le mien, nos peaux nues rencontrant en contact.

De ma main libre, j'explorais son dos musclé, me perdant dans la douceur et la chaleur de sa peau. Le désir consumait toute réserve qu'on aurait pu avoir, l'un comme l'autre.

Les émotions s'entremêlaient, laissant place à une connexion charnelle indescriptible. Les murmures et soupirs enflammés se perdaient dans l'intimité de la chambre, où seules nos respirations s'accordaient à la cadence de nos étreintes.

Castiel suivait le moindre de mes mouvements, le moindre frisson avec une ardeur sauvage, ses lèvres traçant des chemins de feu sur ma peau frémissante.

C'était comme s'il n'y avait rien de plus naturel au monde.

Il se redressa légèrement, détaillant chaque courbe de mon corps comme s'il voulait graver cette image dans sa tête. Je rougissais en sentant son regard sur moi, ses yeux brillaient d'une intensité flagrante.


— Tu es magnifique, murmura-t-il de sa voix rauque.


J'étais magnifique à ses yeux ? Cette pensée faisait naître un tourbillon de papillons dans mon estomac. Mes doigts venaient effleurer sa mâchoire carrée, d'une caresse délicate avant de s'entremêler dans ses cheveux.

Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant