Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]

Chapitre 12

Je souriais légèrement, comme partiellement gênée par cette attention soudaine. Castiel se releva, toujours avec son air détaché et il me tendit l'emploi du temps.

- Tiens. Tu devrais faire attention à ce bout de papier. Il est censé te guider dans ce labyrinthe de l'enfer tu sais, dit-il d'un ton taquin.

Je le récupérai alors avec un sourire reconnaissant et me remis à marcher, cette fois avec plus de précaution. Castiel marchait à mes côtés et Rosalya nous rejoignit en ricanant.

Pendant que nous marchions vers la salle de cours, Castiel se montra étrangement bavard. Rosalya ne pouvait s'empêcher de le taquiner. Leurs petits pics étaient ponctués de rires occasionnels, créant une atmosphère curieusement détendue. Même si sa personnalité rebelle pouvait être déconcertante, je commençais de plus en plus à percevoir une facette plus légère et sociable de Castiel.

Tous trois arrivés devant la salle de classe, Castiel s'arrêta et me lança un regard en coin.

- Merci.

- T'emballe pas, fillette, répliqua-t-il.

Je lui adressai un sourire espiègle.

- Qui sait, peut-être que je pourrais te remercier en t'évitant à ton tour une chute humiliante, un jour.

Il haussa un sourcil, semblant comme amusé par ma réponse. Rosalya, quant à elle ne pouvait s'empêcher de nous regarder tour à tour.

- Bien sûr, fillette. Je compte là-dessus, souriait-il, moqueur en me regardant de haut en bas, comme s'il me jaugeait.

- Oh là là, vous deux, vous allez si bien ensemble, déclara Rosalya en riant.

A ces mots, Castiel roula des yeux et son sourire disparu du coin de ses lèvres.

- Fais pas de scénarios à deux balles, Rosa'.

- Non, bien sûr. C'est juste que sauver une demoiselle en détresse, c'est ton hobby favori.

- Je ne sauve personne, et encore moins des demoiselles en détresse, ronchonna-t-il en croisant les bras tout en arborant son air nonchalant. C'était juste une question d'équilibre.

Je réprimais un sourire, comprenant soudain qu'il ne souhaitait pas montrer qu'il pouvait être attentionné. La sonnerie annonçait le début des cours et Rosalya se retournait vers la porte de notre salle.

- Aller Léna, on entre. Avant que Castiel ne décide de te mettre en retard volontairement.

- Ouais ouais, dégagez avant que je ne me lasse, ajouta Castiel en feignant l'indifférence.

Je la suivis à l'intérieur de la salle de classe, jetant un dernier regard taquin à Castiel. A l'intérieur, l'effervescence du lycée et des couloirs semblait s'apaiser pour laisser place à l'atmosphère plus studieuse des cours. Je pris place à côté de mon amie, m'efforçant à faire comme si tout était normal. Mon premier jour dans ce nouveau lycée.