Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]

Chapitre 22

Les jours suivants s'écoulaient dans un mélange de routine et de moments à se tourner autours avec Castiel. Les journées étaient ponctuées de regards échangés, de taquineries qui rendaient chaque instant ... vibrants. Les nuits, elles étaient un enchevêtrement de douceur, de caresses. Nous n'avions pas parlé de ce que nous allions faire. Pour l'instant, on vivait le moment présent et on essayait d'oublier les conséquences qu'on risquait.

Un après-midi, Rosalya et moi nous retrouvions sur un banc de la cour du lycée, nos livres de littérature ouverts sur nos jambes. Alors que nous plongions dans nos livres, à réviser nos mouvements littéraires et nos auteurs, j'entendis des chuchotements provenant de derrière nous. C'était Ambre. Et elle était entourée de ses amies.

— Je ne comprends vraiment pas pourquoi il ne réagit pas. On dirait qu'il me teste, vous voyez ? Peut-être que je devrais être plus directe, suggérait-elle.

— Essaye quelque chose de plus audacieux.

Rosalya levait les yeux de son livre, et me fit un signe de tête complice. Elle était conscience du rapprochement d'entre Castiel et moi, mais ne m'avait pas harcelé à ce sujet.

Ambre, visiblement déterminée s'approcha de Castiel, qui était adossé à son mur habituel à quelques pas de nous, une cigarette entre les lèvres et en train de discuter avec son ami Lysandre. Elle se planta devant lui, une main sur sa hanche. Même de là où j'étais, je la voyais papillonner des yeux devant lui. Ça m'amusait tout autant que ça m'agaçait.

— Hey, Castiel, lui disait-elle d'une voix mielleuse, qu'est-ce que tu dirais de me montrer quelques accords à la guitare, un soir ? Je suis sûre que tu serais un super prof.

Castiel soupira d'agacement. Je ne pouvais pas m'empêcher de le guetter lui, et la moindre de ses réactions. Son visage était fermé, tout le contraire de lorsqu'il était avec moi. C'était comme s'il avait érigé un mur devant lui.

— Pas intéressé. Trouve-toi quelqu'un d'autre, Ambre, répliqua-t-il d'un ton sec, sans même daigner lever les yeux vers elle.

— Aller, Castiel. Un moment privilégié entre nous, ajouta-t-elle lourdement suggestive, en jouant avec une boucle de ses cheveux. Alors, partant pour me donner une petite leçon privée ? insistait-elle avec un sourire provocateur.

Lysandre, qui observait la scène en silence, esquissa un léger sourire amusé à l'attention de Castiel. Pendant un instant, l'atmosphère semblait suspendue, chacun de nous attendant la réaction de Castiel. Celui-ci leva enfin les yeux vers Ambre, son regard sombre reflétant une lueur d'irritation.

— Écoute-moi bien, Ambre. Je ne suis pas là pour satisfaire des fantasmes ridicules. Trouve-toi quelqu'un d'autre à harceler, lança-t-il d'un ton toujours si sec avant de se retourner pour revenir à sa conversation avec Lysandre.

Elle restait un instant figée, visiblement déstabilisée par le rejet sans équivoque de Castiel. Moi, je souriais tandis que le sourire provocateur d'Ambre se transforma en une expression d'incrédulité, mêlée d'embarras.

Finalement, elle opta pour une approche plus directe.

— Castiel, il est temps que tu réalises ce que tu as sous les yeux, déclara-t-elle d'une voix assurée.

Je regardais la scène avec un amusement dissimulé, mais aussi une certaine gêne. J'étais curieuse de voir comment Castiel allait réagir face à Ambre. Son regard se durcit légèrement, et il se tourna complètement vers elle, croisant les bras sur sa poitrine d'un air provocateur.

— Et que crois-tu que j'ai sous les yeux, Ambre ?

— La plus belle opportunité de ta vie, que tu risques de laisser passer si tu restes aussi aveugle.