Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]

Chapitre 19

— Ouais, t'as raison, soufflait Castiel. On devrait.

Castiel serrait sa mâchoire avec force, me tenant à distance avec une main posée contre le mur, comme pour se retenir de succomber à nouveau à l'attraction entre nous.

Je me réajustais rapidement, réarrangeant mes vêtements, comme si ça allait pouvoir dissimuler le feu qui brûlait entre nous.

Je ne pouvais détacher mes yeux de lui, capturée par cette connexion sauvage et indéniable. Les images de notre étreinte passionnée imprégnaient chacune de mes pensées, et je luttai contre la tentation de me jeter une fois de plus dans ses bras. Castiel était l'incarnation de la passion et du désir – impétueux et irrésistible.

La musique résonnait dans la boîte, mais mes pensées étaient captives des baisers passionnés qu'on venait de partager. Je sentais encore la chaleur de ses lèvres sur les miennes, ses mains parcourir mon corps.

J'hésitais. J'hésitais réellement. Et puis finalement, je lui lançai :

— On pourrait ... reprendre ça en rentrant, peut-être ? Le timbre de ma voix trahissait mon anxiété. L'incertitude m'enveloppait. Avions-nous transgressé une frontière à peine imperceptible ?

Je le fixais, en déglutissant longuement. Est-ce que ça avait tout gâcher ? Est-ce qu'il allait réaliser qu'on venait de faire une grosse erreur ? Est-ce qu'il allait m'envoyer balader ? Faire comme si de rien n'était ?

J'en étais incapable. Il occupait toutes mes pensées depuis que je l'avais vu dans cette boîte. C'était incontrôlable, c'est lui que je voulais.

C'était irrationnel, stupide et délirant, mais c'était bien ça. Je voulais Castiel. Je brûlais pour lui.

Et comme pour balayer toutes mes craintes, son visage se rapprocha de moi, son sourire étendu dégageant une assurance chaleureuse.

— Tu es aussi impulsive que moi, fillette. Ça promet d'être captivant, me chuchota-t-il, sa voix chaude susurrant une promesse que chaque fibre de mon être souhaitait voir tenue. Avec plaisir.

Son sourire provocateur me donnait des frissons. C'était comme s'il avait lu dans mes pensées les plus intimes et que nous nous étions parfaitement trouvés. Mes yeux étaient verrouillés sur lui, et les siens sur moi.

Sans dire un mot de plus, nous retournions auprès de Rosalya et d'Alexy. La tension entre nous deux était palpable.

— Eh bien eh bien ! On dirait que quelque chose de chaud s'est passé, commenta-t-elle malicieusement.

Rosa' me lança un sourire entendu, sa remarque coquine me fit rougir jusqu'aux oreilles. Mes yeux pivotaient vers Castiel, espérant qu'il n'avait pas entendu.

— T'avais raison Rosa'. Je suis bien mordue.

— Enfin ! Il était temps que tu reconnaisses l'évidence. Tu le dévores toujours des yeux, même si tu t'en rendais pas compte.

— Et toi tu vois ça en à peine deux ou trois jours, mh, lui dis-je en souriant.

— Tu plaisantes ? En deux minutes oui ! s'exclamait-elle en riant.

Je roulais des yeux avec un léger sourire aux lèvres en posant mon index sur mes lèvres en regardant Rosa'. Quoi que ce rapprochement ait voulu dire, il fallait que ça reste entre nous. Que ça ne fuite pas. Pour l'instant, je ne voulais pas penser aux conséquences. Ça viendrait, forcément, mais pas maintenant.

Elle semblait avoir compris le message, me faisant un clin d'œil en levant un pouce en l'air.

La soirée reprenait, les bras autour des épaules de Rosa' à danser et à m'amuser. On riait, on se lâchait comme deux amies de toujours en soirée. Malgré l'euphorie ambiance, mes pensées revenaient encore et toujours vers le rockeur à côté de moi. Il était difficile à chasser de ma tête, lui, l'image de ses lèvres, de ses mains, de son regard..