Des nuages dans le ciel

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Hey, ça fait longtemps que je n'ai pas publié par ici ! On se retrouver pour une nouvelle fanfic (enfin plutôt une ancienne très recyclée) sur Maxime Biaggi et Djilsi ! 

Disclaimer et autre : Je me permets d'utiliser leurs noms pour écrire, bien que je supprimerai si cela leur cause le moindre problème. Cette histoire est bien entendu de la pure fiction qui les utilise en tant que personnages. En réalité, ils ont sûrement des copines qui les rendent très heureux mais qui vont malencontreusement disparaitre pour les besoins du scénario.

Je précise aussi qu'il y aura des chapitres, notamment les derniers, contenant des injures et des grossièretés pour refléter la façon de parler de certains personnages. Il y aura également des scènes de violences mineures dont un combat avec de légères blessures.

Je déconseille de lire si vous êtes trop jeunes (en dessous de 12 ans) ou pas à l'aise avec ce type de scènes.

Bonne lecture !

***

Maxime pianota nerveusement du bout des doigts sur son bureau, lisant rapidement les dernières nouvelles sur le covid-19, ce nouveau virus qui commençait à s'étendre en Europe. Les médias relayaient les informations sur cette bien trop rapide propagation. Cela semblait désormais être partout. À la télévision, la radio, sur internet. Même Twitter s'en donnait à cœur joie sur les memes, ce qui réussissait néanmoins à lui arracher un sourire. L'humour aidait un peu à repousser le climat de crainte qui montait insidieusement. Il espérait du fond du cœur que cette pandémie allait disparaître aussi vite qu'elle était apparue.
Sur ces pensées ingénues d'espoir dont l'avenir allait bientôt démontrer la naïveté, Maxime continua sa journée dans une relative joie et bonne humeur. Ses différents projets de tournage avançaient bien, il n'y avait aucune raison que quoi que ce soit se passe mal et vienne troubler son quotidien. Pas vrai ?

 
Et c'est ainsi qu'un jeudi soir du 12 mars, tout dérapa quand la voix à sa télévision qui n'était auparavant qu'un bruit de fond dans la pièce annonça :
"Dès lundi et jusqu'à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermés."
De toute façon, se dit-il, ce virus n'allait pas durer longtemps, tout rentrera bientôt dans l'ordre, tout ce que le monde allait perdre n'était que quelques jours de classe. Il se força à se calmer. Tout allait bien se passer.
C'est alors que son illusion de normalité se brisa un soir pluvieux de 16 mars.
"Nous sommes en guerre", avait alors proclamé le président, annonçant par là le début d'un confinement de deux semaines.
Ça allait définitivement être un problème. Tous ses projets seraient ralentis et il ne pourrait plus voir ses proches, seul dans son appartement de banlieue parisienne. Maxime se mordilla les ongles. Son anxiété se tourna rapidement envers sa mère. Il y a quelques jours, elle était allée rendre visite au reste de la famille en Corse. Allait-elle même pouvoir rentrer ?
Préoccupé, il mit plus de temps que d'habitude à se rendre compte que son portable sonnait dans sa poche. Puis son cœur rata un battement en apperçevant le nom de l'appelant. Sidjil. Non pas qu'il n'était pas en bons termes avec l'autre homme, au contraire. Il aimait profondément son ami. Plus qu'il n'était censé le faire, à vrai dire. Cela avait commencé innocemment : des échanges de baisers sans signification pendant les vidéos, juste pour la blague et un peu par provocation. C'était amusant de jouer avec leur public.Et puis, un beau jour, Maxime se rendit compte qu'il en voulait plus. C'était trop et paradoxalement cela ne lui suffisait plus.Il aurait pu profiter en silence de cette fausse affection volée, mais il aurait eu l'impression de tromper la confiance de son ami.
Alors il fit ce qui lui semblait être le plus sage, et prit ses distances. Fini ce jeu de séduction factice, les regards équivoques et les sourires enjôleurs. Leurs contacts physiques se faisaient de plus en plus rares jusqu'à disparaître. Leurs soirées habituelles avec Manas et Élian s'espaçaient.Sid avait eu l'air un peu surpris, un peu blessé lorsque Maxime commença à s'éloigner. Avec un pincement cœur, le petit corse se demanda si cela lui rappelait la séparation de son groupe avec Sacha, Benji et Marceau. Mais il n'avait pas prévu de rompre tout contact, seulement... faire une pause, le temps que ces sentiments indésirables s'estompent.Djilsi avait fini par s'y faire.Au final, c'était pour le mieux.
Il resta quelques secondes sans oser bouger, le pouce planant au dessus de l'écran. Sans savoir s'il devait décrocher. Mais ignorer son portable jusqu'à ce qu'il se taise ne réglerait certainement pas ses problèmes.
Maxime était loin d'être lâche. Alors, en soufflant un bon coup pour se donner une illusion de courage, il décrocha et déglutit difficilement:

Tapi dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant