Tapi dans l'ombre

Ombres et Lumières

Hello ! Merci d'être si nombreux à lire cette histoire ! Je ne pensais pas que cette fanfic allait intéresser autant de lecteurs mais vous continuez d'être là à chaque chapitres, ça fait énormément plaisir d'avoir des retours aussi adorables !

Bonne lecture !

***

Ils avaient réussi. Les chats étaient là, juste sous leurs yeux. En sécurité.

-Wah, y en a tellement, souffla Élian choqué.

Il venait à peine de se rendre compte de l'ampleur de l'affaire dans laquelle ses deux amis s'étaient fourrés. Ce n'était pas du petit banditisme de village mais bel et bien un réseau organisé qui avait sévi de nombreuses fois. Ça aurait pu mal tourner, réalisa-t-il. Ils avaient tous pris des risques inconsidérés.

-Chou est là ! cria Max qui rayonnait presque de soulagement.

Sans hésitation, il sauta à l'arrière de la camionnette, déplaçant quelques cages dans le processus pour se frayer un passage. Et il atteignit enfin le chat Persan. Cela ne prit pas longtemps avant que la cage ne soit extraite du véhicule.

Serrant la cage contre son torse, Maxime se laissa tomber à genoux au sol. Malgré le risque de morsure, il passa ses doigts entre les barreaux, frôlant la fourrure chaude de Chou. Le félin se laissa étonnamment faire, et le renifla même avant de frotter sa tête contre l'index tendu.

Max se sentait comme s'il sortait d'un rêve, un peu sonné, un peu engourdi maintenant que toute l'adrénaline le quittait.

Élian pressa doucement son épaule.

Au final, leur audace en avait valu la peine. Ils avaient récupéré Chou. Le danger avait disparu. Cette nuit infernale se terminait enfin. Tout allait bien.

Alors qu'ils restaient là, commençant enfin à réaliser l'ampleur de leur aventure, le son des deux-tons s'était rapproché. La sirène résonnait dans le chemin et ils virent bientôt apparaître des voitures bleues et blanches ornées d'un gyrophare. Le trio cligna des yeux pour s'habituer à la soudaine lumière des phares.

Bientôt, des personnes en uniforme sortirent des véhicules.

Maxime resta à terre, ne trouvant pas l'énergie de se relever. Une petite partie de lui nota cependant la façon dont Sid se plaça instinctivement entre lui et les nouveaux arrivants, le cachant même s'il avait bien évidemment reconnu les uniformes. 

Les agents les regardaient avec méfiance, sans jamais baisser leur garde. L'un finit par s'adresser à eux.

-Messieurs, pouvez-vous vous éloigner du véhicule et gardez vos mains bien visibles ?

Élian fut le premier à comprendre que la situation pouvait prêter à confusion. 

-Ne suis le gars qui vous a appelés il y a quelques minutes pour le vol, se hâta-t-il de justifier. Ces deux là sont mes potes.

Les gendarmes se détendirent à l'explication et semblèrent enfin remarquer Maxime à terre.