Château de cendres

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Saluuut ! Ce chapitre a un petit jour de retard, désolée de vous avoir fait attendre !

J'essaye de respecter mes délais et poster le même jour chaque semaine, mais comme vous pouvez le voir, il y a parfois quelques... imprévus. La V1 de ce chapitre ne me plaisait pas du tout, trop hors caractère, et j'ai fini par en réécrire entièrement plus de la moitié.

J'espère que ça vous conviendra ! Bonne lecture !


***


Ils finirent ainsi par arriver à la maison. Max s'éloigna à regret pour sortir de la voiture et l'air soudainement froid le frappa. Ses deux amis le suivirent, s'échangeant ses regards inquiets dans son dos.


Heureusement, les clés de la maison avaient été faciles à retrouver.

Bien que se trouvant dans la poche de Max lorsqu'ils avaient été fouillés, elles n'avaient pas été emportées par les voleurs, qui les avaient simplement laissées sur une table puis oubliées dans leur fuite précipitée. Quand les forces de l'ordre mirent la main dessus pendant la vérification eu hangar, il put les récupérer immédiatement.


-Donne, je vais ouvrir.


Sid attrapa les clés que tenait Maxime en voyant que ce dernier semblait galérer à équilibrer la cage du chat. Avec sa charge, il aurait eu du mal à ouvrir. Pendant ce temps là, Élian éclairait avec le flash de son portable pour l'aider à trouver le barillet.


Toutes les lumières étaient éteintes, mais dès qu'ils appuyèrent sur l'interrupteur du salon, Félix arriva en courant et miaula. Immédiatement le Persan lui répondit.


-Je.. je vais aller fermer la chatière pour cette nuit, dit Maxime avant d'enfin poser la cage et retourner vers l'entrée.


Le chat blanc commençait à s'agiter, heureux d'être de retour dans sa maison.

Élian s'agenouilla pour regarder à travers les barreaux et chuchota :


-Attends deux secondes cousin, on va bientôt te libérer.


Puis il se tourna vers Djilsi, semblant un peu hésitant.


-Max a l'air assez secoué.


-On a connu plus fun comme soirée, répondit Sid avant de jeter un regard préoccupé vers l'entrée. 


Élian hocha la tête, pleinement d'accord. Lui non plus n'avait pas prévu de passer une nuit à prendre des risques, mais dès qu'il avait compris que ses collègues étaient partis en expédition dangereuse, il avait agi sans réfléchir. Sans savoir même si sa présence allait changer quoi que ce soit.


Malgré leurs plaisanteries, il ne voulait pas se souvenir de sa terreur et son impuissance quand le cri de Max avait retenti dans la nuit.

Son instinct s'était divisé entre l'envie de fuir le plus loin possible en imaginant le pire, et se précipiter pour rejoindre son ami. Il n'était ni lâche ni téméraire mais à cet instant il n'avait pas su quoi faire et s'était figé comme une biche devant les phares d'une voiture.

Tapi dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant