À l'affût

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Salut ! 

Les aventures au hangar touchent bientôt à leur fin, bien qu'il reste encore quelques chapitre à cette histoire !

J'ai eu du mal à finir d'écrire cette partie mais j'espère que vous l'aimerez !

Bonne lecture 


***


Alors que Maxime se précipitait entre les buissons et les branches basses, les délinquants ressortaient du hangar à la hâte.

Et leurs regards se tournèrent vers sa position, trahie par son bruit.


-T'as entendu ça ?


 Oh oh. Cela lui envoya un pique de stress. Il ne voulait pas de nouveau être attrapé.

Stupidement, il essaya de s'enfoncer encore plus dans la forêt mais ce ne fut pas aussi silencieux qu'il l'espérait. Alors qu'il essayait de reculer, ses pieds se prirent dans une ronce. Et inévitablement, il trébucha... Et se retrouva incapable de lutter contre la gravité.

 Il ne se soucia pas de la douleur de sa chute, ni des épines s'enfonçant dans ses mains lorsqu'il tomba. La panique le submergea en une vague écrasante, un tsunami qui l'empêchait de penser, de bouger. L'air se bloqua dans ses poumons.


Et les ennemis s'approchaient, guidés par le son. 


Le corse avait perdu sa prise sur le couteau d'Élian. Merde. Il n'avait plus aucune arme pour se défendre. Ou du moins pour avoir l'air intimidant : il n'aurait jamais eu le courage de réellement poignarder un autre humain.


Une lumière de portable s'alluma, balaya lentement la zone. Maxime était figé, encore dissimulé par l'ombre d'un buisson. Il y eut un bruissement, bien plus loin vers leur gauche mais ses poursuivants ignorèrent la diversion.


La femme fit un pas en avant, alors qu'elle se rapprochait de plus en plus de sa position. 


Et puis...


Le ronronnement d'un moteur se fit entendre.


 Les malfrats se stoppèrent. Leurs regards se portèrent vers le chemin où des phares signalaient l'arrivée d'un véhicule. Et comme par miracle, les kidnappeurs firent demi-tour, laissant un Maxime pétrifié et tremblant.


Il devait bouger. La douleur des épines qui poignardaient ses paumes l'encouragea à se redresser.

Et malgré l'obscurité, il repéra à quelques centimètres de sa main un éclat métallique : le couteau d'Élian. 


Il referma sa poigne sur le manche en ignorant la douleur. L'arme lui procurait une illusion de sécurité bienvenue, et apaisa un instant son esprit. Assez pour le pousser à se relever. Si les truands décidaient de revenir vérifier les buissons... il devait être parti avant.

Maxime entendit alors du bruit derrière lui, dans la forêt. Des sons à moitié étouffés de pas.


-Max ? murmura Élian.


Il ne put décrire la sensation de soulagement qui le frappa.

Tapi dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant