Tapi dans l'ombre

Plan d'urgence

Salut ! Voici le chapitre du jour avec la suite des aventures des garçons ! Élian et Manas sont brièvement évoqués, donc le disclaimer s'applique également à eux : ils sont utilisés en tant que personnages dans un scénario fictif, beaucoup de libertés prises, s'ils ne veulent pas apparaître dans des fanfics leurs noms seront supprimé, etc etc... de même pour la mère de Maxime dont le caractère est purement inventé !N'hésitez pas à me le faire remarquer si vous trouvez des fautes, je corrigerai ça !J'espère que vous apprécierez cette histoire !

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Le reste de la soirée à l'appartement de Maxime se déroula de façon étrangement calme. Les deux jeunes hommes regardèrent un autre épisode de Peaky Blinders et après une douche rapide ils allèrent dormir, Sid sur le canapé dans le salon. Le Corse mit plus longtemps que d'habitude à s'endormir, pensant à son camarade qui se reposait à quelques mètres de lui. Même à travers les murs, il n'était que trop conscient de sa présence qui imprégnait chaque centimètres de son appartement. Plus pour longtemps.Il résistait contre l'envie égoïste de lui demander de rester, de le retenir... Mais si Djilsi précipitait son départ, Max ne pouvait pas l'en empêcher juste parce qu'il se sentait seul et que cette amitié qu'il avait lui-même érodée lui manquait. Et était-ce même une innocente proposition amicale, parfaitement désintéressée ? Ou cela ne faisait que dissimuler le monstre avide et avare en lui qui en voulait toujours plus ? Il doutait de lui-même.Mais continuer à cacher ce secret honteux en s'éloignant de Sid jusqu'à ce que le problème disparaisse était cruel envers son ami. Ce dernier ne comprenait pas son rejet soudain et Maxime se rendait compte qu'en le voyant des dégâts causés.

Il se retourna une fois de plus dans son lit, la couverture pesant comme une chape de plomb. Il la repoussa, luttant contre cette dangereuse impression d'étouffement. Mais une fois débarrassé du tissus, il se rendit compte que cela ne faisait pas disparaître le sentiment d'oppression sur sa poitrine. Il serra un oreiller contre son torse dans une tentative désespérée de le remplacer par une sensation physique. Cela fonctionna, un peu.Il finit par se recouvrir, persuadé par le froid. Il essaya de ne plus bouger. Son cœur résonnait en un battement qui se ralentissait, adoptant peu à peu un rythme lent et doux. Maxime ferma les yeux, et laissa le néant lui tendre les bras.C'était peut-être une idée stupide, une de celle qui ne se forment qu'une fois tard le soir, mais plus il y réfléchissait, plus l'idée de dire la vérité à Sid le tentait.Peut-être demain, juste avant que l'homme ne parte. Une fois qu'ils n'auraient plus à se voir en dehors des vidéos si son ami se sentait trahis et le prenait mal.Après tout, tout deux s'étaient amusés à flirter des mois en s'embrassant devant les caméras, sans se douter qu'il y avait plus derrière ces petites plaisanteries innocentes. Avant que les sentiments de Maxime ne viennent tout gâcher.Et maintenant il se retrouvait face à ses mensonges, hésitant à tenter une ultime déclaration. Partir avec un dernier coup d'éclat, un feu d'artifice final avant de disparaître.Est-ce que ça en valait la peine ? Au fond, il craignait la réaction de son ami lorsqu'il réalisera l'ampleur de la tromperie. Bien sûr, jamais Sid ne serait physiquement violent ou quoi que ce soit. Cependant rien que d'imaginer son regard trahi lui nouait l'estomac.Mais était-ce pire que regretter de ne pas tenté ?

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Il se réveilla à la sonnerie de son réveil, cheveux ébouriffés et toujours pas décidé de ses futures actions. Son camarade était étrangement toujours en train de dormir. Les autres fois où, avant, ils dormaient dans la même pièce, Sid avait toujours été l'un des premiers réveillés. Ses péripéties de la veille devaient l'avoir épuisé. Être le premier pour une fois, même seulement grâce à son réveil, suffit à sa bonne humeur. Il s'approcha, s'accordant le droit d'admirer quelques secondes le visage endormi du Toulousain. Un doux sifflement de souffle passait parfois ses lèvres pâles. Sous la couverture, son torse se levait régulièrement au fil de sa respiration paisible.Puis Maxime envisagea de le réveiller d'une manière plus ou moins odieuse et bruyante. Si leurs situations étaient inversées, son ami ne s'en priverait certainement pas. Mais son bon cœur finira par le perdre car il renonça à son plan machiavélique impliquant une casserole, une cuillère et beaucoup de bruit, puis alla même préparer un petit déjeuner pour deux.Djilsi émergea enfin, par l'odeur alléché, et lui tint à peu près aucun autre langage qu'une brève salutation endormie. Il n'était jamais très bavard dès le réveil, les cheveux en désordre et beaucoup moins vif. Mais rapidement ses manières d'homme civilisé reprirent le dessus au fur et à mesure qu'il finissait de se réveiller, et bientôt, il était aussi énergique que d'habitude. Ils parlèrent du programme de la journée : Sid allait sagement rejoindre Manas en train tandis que Max irai emménager dans la maison de sa mère. D'ailleurs, ils devaient se dépêcher pour ne pas manquer le train à dix heures. Ils embarquèrent dans la voiture avec les valises à temps. Au fil des kilomètres, Maxime était de plus en plus stressé. Il réussissait à peine à se concentrer sur la conversation légère que Sid menait.