CHAPITRE 25

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~ZELIO~

- Bonjour trésor dis-je en tentant de l'attraper par la taille pour la rapprocher de moi.

Je passe ma main sur le matelas en espérant toucher sa peau douce mais je ne la trouve pas.

- Trésor ?

Je me lève en sursaut, passe mes mains dans tous le lit, en haut en bas, à droite à gauche, je touche même le sol pour m'assurer qu'elle ne soit pas tombée mais rien. Et dans cette foutue chambre il n'y a pas l'ombre d'un éclair de lumière. Mes muscles se contractent, mon cœur se mets à battre à la chamade : ou est-elle ?

Serait-elle partie ? A-t-elle ouvert les yeux sur le monstre que je suis ? Ou...pire encore.

- Trésor !

Je saute du lit dans l'espoir de la retrouver derrière la porte de cette chambre mais je ne trouve pas cette putain de poignée ! Je ne manque pas de me cogner dans tous les meubles de la chambre jusqu'à trouver cette sortie pour aller la retrouver et j'y parviens enfin. J'ouvre cette foutue porte qui va me ramener près d'elle mais là encore le noir total.

- TRESOR !!!

Je hurle en vain, elle ne m'entend pas, elle n'est plus là... elle est partie, pour de bon cette fois.

- Mon amour... je suis là, réveille-toi.

Cette voix... c'est la sienne. Je peine à ouvrir les yeux mais j'y parviens grâce à sa voix. Je me réveille de ce cauchemar pour enfin vivre mon rêve.

- Tu as fait un cauchemar ? Encore...

Je l'attrape par la taille pour la ramener près de moi et elle pousse un petit cri qui me rend complétement fou. Putain qu'est-ce que je l'aime. Tous ses gestes, ses mimiques me rendent chaque jour encore plus fou d'elle.

- Ça n'a aucune importance lui dis-je en enfonçant ma tête dans son cou pour l'embrasser à cet endroit sensible qui l'excite tant.

- Si, c'est important. Parle-moi, raconte-le-moi.

Je souffle dans son cou en y passant doucement ma langue en espérant qu'elle ne veuille plus parler, qu'elle me veuille juste moi.

- Zelio...

- Bon d'accord... mais après je pourrais continuer ? Tu avais l'air d'apprécier à en juger à ta respiration qui s'accélérait dis-je pour la taquiner.

Elle se mets à rire et ce son, près de mon oreille est un pur bonheur.

- Allez !

- C'est le même que d'habitude...

- Tu ne me trouvais plus dans le lit ?

- Oui.

- Et tu as ouvert la porte et je n'étais pas derrière ?

J'acquiesce.

Depuis trois mois, je fais ce même cauchemar en boucle. Malgré tout ce qu'on a traversé, j'ai toujours cette peur au ventre qu'elle s'en aille ou qu'on me l'enlève. Je n'ai jamais connu ça... je n'ai jamais su ce que c'était réellement d'être heureux. Aujourd'hui je goute à ce bonheur et je suis terrifié à l'idée que ce ne soit qu'un amuse-bouche dans ma misérable vie. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour méritais d'y avoir le droit. Je n'ai jamais été quelqu'un de bien, je n'ai jamais rien fais qui n'avait pas un but égoïste depuis des années mais avec elle c'est différent. Je lui donnerais tout. Absolument tout. Je mourrais pour elle plusieurs fois s'il le fallait.

- Alors ouvre là.

Elle se lève et court en dehors de la chambre puis referme la porte derrière elle. Chaque matin après un cauchemar j'y ai le droit. Est-ce que ça m'agace ? Oui. Mais chaque matin après ce maudit cauchemar je finis par me lever et ouvrir la porte pour la retrouver derrière. Et son sourire me fait le même effet à chaque fois.

- Maintenant je dois vérifier que ce soit bien toi.

Je l'attrape par la taille et elle pousse un cri encore plus excitant que les précédents. Elle enroule ses jambes autour de ma taille et se tient à mon cou pendant que j'enfonce ma tête dans le sien pour l'embrasser sauvagement. Ses soupirs de plaisir me font bander en à peine cinq secondes chrono. Je la jette sur le lit avant de passer mes mains sous sa petite nuisette qui lui couvre à peine les parties intimes. Je lui arrache son string d'un coup sec et enfonce ma langue entre ses jambes pour l'entendre hurler de plaisir. Et ça ne rate pas. J'accélère mes mouvements comme elle aime en passant mes mains sous ses fesses pour la soulever un peu en ne manquant pas de les presser légèrement sous mes paumes. Ses gémissements me procurent presque autant de plaisir que lorsque je suis en elle.

- Remonte m'ordonne-telle.

Je m'exécute en passant ma langue sur tout son corps jusqu'à ses lèvres. Je l'embrasse passionnément, sauvagement, durement en profitant de chaque partie de son corps.

- Regarde-moi je lui ordonne à mon tour.

Elle s'exécute et je me glisse à l'intérieur d'elle en faisant des vas et vient continuellement tout en passant ma langue sur son cou, je la regarde prendre du plaisir. Mordiller sa langue inférieure et plonger ses yeux fuyant dans les miens. Elle crie, hurle même et ça me rend fou. Le plaisir que je prends à cet instant, à chaque instant près d'elle, en elle, sur elle, ou n'importe où, ou elle est là, n'importe quelle position, n'importe quel moment est chaque fois plus intensif. Ses mains qui s'agrippent à mon dos, ses ongles qui s'enfoncent dans ma peau à chaque mouvement devient de plus en plus intense jusqu'à l'extase.

On reprend doucement notre respiration, collés l'un à l'autre, je lui caresse les cheveux pendant qu'elle se repose sur mon torse et à cet instant je ne peux m'empêcher de penser que ce jour-là, si j'avais appuyé sur la détente, je n'aurais surement jamais connu ça. Je n'aurais jamais connu ce bonheur de me réveiller chaque matin à ses côtés et de la prendre dans mes bras chaque soir avant de dormir. 

NEMESISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant