Chapitre 2 - A la ferme

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PDV TOM :

J'arrive au travail de bonne humeur comme tous les jours. Il fait soleil de plus en plus tôt avec l'été qui s'installe en ce mois de juin et les températures sont meilleures. J'aime beaucoup cette saison. Il y a énormément de travail dans les champs entre l'installation de l'irrigation et faucher les prairies, donc on s'ennuie pas. 

Je gare mon Kangoo sous le hangar et vais voir Greg qui fait les comptes de la foire sur une table complètement bancale. Il ne peut pas se mettre dans un endroit plus confortable que ça ? C'est ce que j'aime chez lui. Ce qui doit être fait, est fait et par n'importe quel moyen, n'importe où. J'essaie d'avoir la même philosophie pour ne pas me laisser envahir de travail. Surtout qu'en tant qu'employé, je cours partout. 

- Bonjour Greg comment ça va ! La foire s'est bien passée ?

Il me raconte un peu comment s'est passé le week-end, combien de ventes ils ont fait et pleins d'autres choses.

- Qu'est ce que je peux faire ce matin ? lui demandé-je.

D'habitude, il me note sur un papier toutes les tâches que j'ai à faire pour la semaine, mais il n'a pas du avoir le temps.

-Tu peux aller aider Sophie à la fromagerie. Il y a du travail, me répond-il. 

- Pas de soucis, j'y vais.

Je lui fais un petit signe de la main et me dirige vers la cave. Greg et Sophie sont des personnes très gentilles avec moi. Ils m'apprennent beaucoup de choses et sont patients. Je pense que quand ils partiront à la retraite, si personne ne veut reprendre l'entreprise, je me positionnerais dessus. La ferme est très bien aménagée et les affaires marchent bien.

Je passe la porte du bâtiment et vois de l'autre bout de la pièce une fille de dos qui n'est pas Sophie. Je reconnais directement la fille de samedi matin. Son petit cul est moulé dans un short en jean et elle a enfilé un débardeur blanc avec des marguerites imprimées dessus. Malgré ce que j'ai pu dire sur elle, c'est une fille agréable à regarder.

- Alors comme ça tu es employée ici maintenant ? Je ne savais pas que les bobos de la ville étaient intéressés par la terre et la bouse de vache ? l'attaqué-je.

Elle se retourne et je me tiens face à elle, mon épaule est contre l'encadrement de la porte et j'ai croisé mes bras devant mon torse, de la même manière qu'elle s'était posée sur sa voiture il y a deux jours.

Ses yeux pourraient me tuer si elle les remplaçait pas deux fusils. Je descends mon regard sur sa poitrine bombée. Son haut est légèrement mouillé sur le dessus et la forme de ses seins fermes apparait à travers le tissu. Merde, je vois tout. Elle n'a pas de soutien-gorge.

Elle s'approche de moi prête à en découdre.

- C'est ça abruti, si tu continus avec tes remarques à la con, je vais te la faire bouffer la bouse de vache puisque tu y tiens tant. 

Il y a un silence où personne ne parle. Mes yeux sont trop captivés par ses mamelons roses sous son débardeur.

- Et relève les yeux quand je te parle, crie-elle. T'as jamais vu des seins ou quoi, le bouseux ? Il faut sortir un peu, s'ouvrir aux autres !

Merde ! J'ai vraiment maté sa poitrine comme un prépubère. Mes yeux passent alors sur son visage sévère.

Elle a ajouté un léger trait noir sur ses paupières genre œil de chat par rapport à la dernière fois qu'on s'est vu.  Elle reste belle malgré les atrocités qui sortent de sa bouche. Bon, aussi je la cherche bien depuis le début. Mais elle m'intrigue. Qu'est-ce qu'elle fout là, à retourner des fromages d'une manière si automatique qu'on dirait qu'elle a toujours fait ça ? Il faut que je réponde vite à ce qu'elle vient de me dire, aussi non, elle va penser que je n'ai aucune répartie.

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