Romance Cinq ❤ Luana (Umbrella Academy) Tome 2

Chapitre 1

Je sors du portail et j'atterris sur le sol. Je me retrouve avec Klaus dehors avec un énorme soleil qui nous brule.
« -C'était..., déclare Klaus.
-Ouf, m'exclame-je. »
Je me relève et je vois qu'on est que tous les deux. Oh non, où sont les autres ?
« -Il est où Cinq, panique-je. »
Klaus se lève et appelle les autres dans le portail. Mais le portail se referme sans apparaitre les autres.
« -Mais ils sont où, dit Klaus. Ils ont disparu. Ils se sont envolés comme une flatulence dans le vent. Pouf. Nous revoilà coincés tous les trois. Super. Et on est où, cette fois ?
-Klaus, s'il te plait, arrête de te plaindre, m'énerve-je. Je viens de perdre Cinq encore une fois alors s'il te plait. Arrête.»
Klaus me voit en train de faire une crise de panique, qu'il me fait un câlin.
« -Je te promet que Cinq te viendra te chercher, me promet-il. »
On sort dans la ruelle et on marche complètement perdus.
« -C'est revenu à la mode, les chapeaux, s'étonne Klaus.
-J'en sais rien, déclare-je. Et puis, on est où et quelle date on est ?
-Hé, excusez-moi, demande Klaus vers des gens. Désolé de vous déranger. Vous pourriez me dire en quelle année on est ou quel jour on est ? Oh le sauvage ! »
Je vais vers une poubelle et je trouve un magazine. J'appelle Klaus, il vient et je lui dis :
« -Regarde.
-Ouais, ça pourrait être mon genre, mais..., répond Klaus.
-La date, idiot.
-11 février 1960. On est en 60. Et merde.
-Merde. Qu'est-ce qu'on fait, demande-je. »
On part.

PDV Cinq :

J'atterris dans une ruelle et je me retrouve seul. J'essaie d'appeler les autres mais personne n'est là. Je regarde la rue et il y a des tanks et des soldats qui tirent de partout. Je lis un journal et il est écrit "Les soviets attaquent les Etats Unis.". Mais qu'est-ce que c'est ce bordel ?
D'un coup, le tank tire mais l'obus se fait arrêter par Vanya. Je vois tous mes frères et sœurs se battre. Je vois ma Luana en train d'utiliser sa télékinésie en tuant les soldats de l'intérieur.
Soudain, Hazel apparait, me retient de me battre avec ma famille et me déclare :
« -Si tu veux vivre, viens avec moi.
-Hazel, m'étonne-je. Qu'est-ce que tu fous ici ?
-J'ai pas le temps de t'expliquer. Tu les vois les bombes, vieille branche. »
Il me montre des bombes qui foncent vers la ville.
« -Je fais quoi de ma famille, demande-je.
-Tu ne risques pas de les sauver si tu crèves, me répond Hazel. »
Je lui prends la main et on se téléporte. On se retrouve dans la même rue mais il n'y a pas d'armée.
« -Super, c'était quoi ce délire, interroge-je.
-La fin du monde, dit Hazel. 25 novembre 1963.
-Soixante-trois ? Je suis loin d'être passionné d'Histoire, mais j'ai pas de souvenir qu'il y a avait une guerre nucléaire en 63.
-Sans déconner.
-Mes frères et sœurs vont bien ? Et Luana ?
-Non, ils sont morts comme tout le monde.
-Et je suis où, maintenant ?
-Dallas, même rue. On est dix jours plus tôt. C'est largement assez pour restaurer le cours du temps et les sauver. »
On va à un banc et on s'assoie. Je l'interroge :
« -On commence par où, alors ?
-Désolé, t'es tout seul mon pote, s'excuse Hazel. Moi, j'honore une promesse que j'ai fait à Agnes.
-Tu veux dire qu'elle est...
-Morte ?
-Ouais.
-Cancer. C'était foudroyant. Mais on a eu droit à 20 belles années. La vie entière, c'était pas au programme pour nous.
-Je suis désolé Hazel. T'en es où avec la Commission ?
-Je ne suis plus avec ces connards, tu te rappelles. J'ai démissionné, je leur dois plus rien. »
Je regarde au loin 3 hommes avec un air menaçant marcher vers nous.
« -Alors je peux savoir qui c'est, ça ?
-Et merde, dégage, ordonne Hazel. »
Les mecs nous tirent, je me téléporte derrière une voiture. Je constate la mallette, elle est ruinée. Sérieux, combien de fois, j'avais dit qu'il fallait des mallettes pare-balles. Je regarde par-dessus la voiture, les mecs me retirent dessus alors, je me téléporte sur le toit d'un restaurant. Dès qu'ils sont partis, je me re téléporte dans la ruelle et je vois un homme qui me regarde et au toit, il y a plein de machines comme un appareil photo donc je décide de rentrer dans cet immeuble pour savoir si mes frères et sœurs sont passés par là.
Je me téléporte dans l'immeuble, monte les escaliers et je toque à une porte. Un homme m'ouvre et déclare :
« -Tu veux quoi ?
-Bonjour Monsieur, je vends des encyclopédies pour mon club, mens-je. Et je me demandais si... »
Je n'ai pas fini qu'il me ferme la porte au nez mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter. Je me téléporte dans l'appartement et le mec panique et prend un couteau.
« -Qu'est-ce que... Comment t'as fait ça, panique l'homme.
-J'ai pas vraiment le temps de t'expliquer, réplique-je.
-C'est le Pentagone qui t'envoie ?
-T'es très loin du compte.
-La CIA ? Le FBI ? Le KGB ?
-Tu viens de le faire ? »
Je me téléporte vers la table et me sers du café. Je vais dans le sort de salon et j'analyse.
« -Colombie, demande-je en lui montrant le café.
-C'est mon mélange, déclare l'homme. »
Je regarde des journaux et je vois qu'il est passionné par les aliens.
« -T'as déjà entendu parler de la zone 51, de Roswell, demande-je.
-Ben, ça alors, s'enthousiasme l'homme. Wouh, je savais qu'on n'était pas seuls. Eleanoe a toujours cru que ça ne tournait pas rond là-dedans, mais c'est vrai, tout ça ? Les soucoupes, les agroglyphes ?
-Ben, en tout cas, la vérité est ailleurs.
-Non justement, la vérité est ici, sous notre nez. Dis-moi, pourquoi la sonde anale ? Je ne comprends pas le but...
-Je te fais fondre la cervelle si tu t'approches, encore!
-T'as besoin de respirer. Dans ce cas...
-Les engins sur le toit, c'est toi qui les as fabriqué ?
-Oui, c'est moi. Ça me sert à détecter les anomalies dans l'atmosphère. Jusqu'ci, j'attendais.
-T'attendais quoi ?
-Ben, toi et vous tous en fait. Je viens de penser, tu es le garçon dont Luana me parlait souvent. »
D'un coup, je me fige. Entendre son prénom me dit que je l'avais encore abandonné.
« -Mais comment tu connais Luana Hargreeves, demande-je choqué.
-Voilà, tout a commencé en 1960, raconte l'homme. L'année de sortie de la Silvertone Omega. J'essayais de conclure une vente quand quelque chose de très étrange s'est produit. J'avais vu un homme et une fille qui cherchait des personnes. L'homme était parti un peu et la fille est venue ici et elle avait demandé de l'aide. Elle était restée pendant 3 mois. Puis, elle est parti car elle avait réussi à avoir son rêve.
-De chanter.
-C'est ça.
-C'est Luana, ma Luana.
-Oui ensuite pendant ces trois dernières années, j'ai observé cinq flux d'énergie dans la ruelle juste derrière. Même phénomène, même chose à chaque fois. Une lumière bleue, et quelque chose apparait.
-Elle est où, Luana, à l'heure actuelle ?
-Je ne sais pas mais elle a dit qu'elle reviendra bientôt à Dallas.
-T'as vu à quoi ils ressemblaient ?
-Oui, le premier avec Luana et le malabar sensible.
-Sensible ?
-Il faisait que pleurer. Il revenait tout le temps dans la ruelle pendant des heures. Il criait le nom d'une femme, Allison !
-Luther !
-Oui, et ce n'était pas le seul. Les autres aussi revenaient parfois de temps en temps au fil des années pour tenter de se retrouver. Jusqu'à ce qu'ils arrêtent.
-Mes frères et sœurs sont en vie, alors. Merde, ils croient que je les ai abandonnés. Et Luana ?
-Elle pleurait souvent parce qu'elle me disait que tu l'as laissée encore seule donc le seul moyen qu'elle avait c'était de chanter et de jouer de la guitare ou du piano. Un jour, elle est partie et elle est devenue une grande chanteuse.
-Ecoute moi.
-Je m'appelle Elliott.
-On s'en fout. J'ai que dix jours pour les trouver et pour sauver le monde. Et je vais clairement avoir besoin de ton aide.
-Tu veux que moi... À ce sujet, je me disais aussi que ce délinquant ressemblait beaucoup au voyageur numéro quatre. »
Elliott me sort un papier, je lis que Diego s'est fait désaxer et arrêter et il est maintenant à l'asile.
« -Est-ce que ça peut te servir, dit Elliott.
-Je crois que t'as pas idée, lui réponds-je.»
Je me téléporte et je vais en direction de l'asile. Luana me manque, j'espère qu'elle va bien ? Je me demande, où elle est ?