Chapitre 2

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PDV Luana :

Trois ans sont passées depuis je me suis retrouvée dans le passé avec mon débile de frère Klaus. Je suis devenue une grande et célèbre chanteuse. Je suis devenue assez riche. Pendant un de mes enregistrements, j'avais un appel de mon frère en me disant qu'il a besoin de moi. Je pars pour aller le chercher à San Francisco. Oui, j'ai eu mon permis et en plus, j'ai eu une voiture grâce à ma super carrière.
Maintenant, on se retrouve sur une route mais la voiture a lâché. Je suis sûre que c'est la faute de Klaus.
« -C'est une blague, m'énerve-je. »
On descend et Klaus déclare :
« -Quoi encore, se plaint Klaus.
-Oh rien juste que je suis venue te chercher et je suis sûre que tu as fait quelque chose avec ma voiture, déclare-je.
-C'est bon, sœurette, tu peux te calmer.
-Non et où est-ce qu'on va pour que tu me demandes de venir te chercher ?
-À Dallas.
-Je ne comprends pas, pourquoi tu veux retourner là-bas ? En tout cas, je reverrais Elliot.
-Je fais ce que je veux, c'est moi le plus responsable.
-C'est ça, tu es aussi sobre qu'un alcoolique dans une ruelle. De plus, tu n'as pas le droit de me donner des ordres, j'avais tout perdu quand Cinq m'a encore abandonné alors ne m'en rajoutes pas une couche.
-Rageuse.
-Et pour info, tu devrais avoir honte de te trimballer avec cette barbe.
-Grosse merde. »
Il saute sur moi et il se bat contre moi. Il se bat comme une fille et pour le calmer avec ma force vampire, je lui donne une bonne droite. Il est secoué mais il est calmé.
« -C'est bon, tu es calme, dis-je. On avance maintenant. »
On marche et je vois Klaus se plaindre parce que c'est long. On arrive dans un bar et Klaus va voir le gérant.
« -Excusez-moi, garçon, déclare Klaus.
-Oui, s'exclame le gérant.
-Vous avez une idée de l'heure à laquelle le bus pour Dallas doit arriver ?
-Ouais ?
-Et ?
-À 15h pétantes, demain.
-Au moins, ça nous laisse plein de temps pour faire connaissance... Ok. »
Le gérant se barre en laissant Klaus seul. Un mec à coté me regarde et s'étonne :
« -Tu es Luana, la célèbre chanteuse de toute l'Amérique ?
-Oui, réponds-je.
-Je suis fan de vos chansons, je voudrais un autographe. »
D'un coup, la meilleure idée me vient en tête.
« -Ecoute si tu veux un autographe, tu m'emmènes jusqu'à Dallas, propose-je avec un sourire de dragueuse. Qu'est-ce que t'en dis ?
-Ouais, je suis partant, sourit-il. »
On part du bar et Klaus me voit et s'énerve contre moi :
« -Attends et moi ? »
Je lui réponds avec un doigt d'honneur. Je monte dans sa voiture et on roule vers Dallas.
Après au moins 3 bonnes heures, on arrive devant chez Elliot et il fait déjà nuit. Je fais l'autographe au jeune homme puis je sors de la voiture. Je rentre dans l'immeuble et je toque à la porte. Elliot m'ouvre heureux :
« -Luana, tu vas bien ? Je suis content de te voir. »
Il me serre dans ses bras et il me laisse entrer.
« -Ton voyage s'est bien passé, me demande Elliot.
-Super, dis-je. Je suis épuisée.
-Pour ta petite dépression ?
-Disons que j'ai toujours mal mais avec ma carrière de chanteuse, ça va mieux.
-Pour ta carrière, j'adore tes chansons, elles sont fantastiques.
-Merci. »
Je me fige et Elliot voit que je ne vais pas bien.
« -Tu veux m'en parler, me propose Elliot.
-En effet, pendant ma petite tournée, j'ai essayé d'avoir des infos sur les autres de ma famille mais je n'ai rien eu, raconte-je. Je ne suis plus quoi faire, je suis fatiguée. La seule personne de ma famille qui est là, c'est mon crétin de frère Klaus. Il m'appelle toujours pour que je le sors du pétrin.
-Je pense que s'il t'appelle, c'est parce qu'il veut être au près de la seule personne de sa famille qui lui reste même si c'est mal attentionné.
-Ouais, peut-être, merci de ton soutien. »
Il me sourit puis je vais vers le salon et me pose devant la télé. Quand je me sens mal, je me vide souvent la tête en regardant dans le vide.

PDV Cinq :

Je suis dans un cabaret car j'ai réussi à trouver Luther. Je regarde les danseuses mais elles ne valent pas mieux que Luana. Elle me manque terriblement. Je sens une présence derrière moi et je sais qui c'est.
« -Elle est trop jeune pour toi, me balance Luther. Surtout que tu as Luana.
-Content de te voir aussi, Luther, réponds-je.
-Qu'est-ce que tu veux ?
-Je veux que t'arrêtes de me coller comme un streap-tiseur ambitieux et que tu viennes t'asseoir. »
Il s'assoit et je lui demande :
« -T'es là depuis combien de temps ?
-Un an, grâce à toi, s'exclame Luther sec.
-Je suis désolé, Luther. Ça n'a pas dû être facile.
-Ce n'est pas à moi qu'il faut que tu t'excuses mais à Luana. Elle en a plus morfler qu'autre chose, en plus c'est la deuxième fois que tu lui fais ce coup. En plus, je vous croyais tous morts, tu te rends compte ? Je dois y aller.
-Luther, attends. Pour Luana, j'irais la voir quand je la retrouverai. Mais je sais exactement ce que ça fait. Je sais que c'est d'être coincé quelque part dans le temps. De croire que tu devras te contenter de cette vie jusqu'à la fin de tes jours. Que tu seras en cavale. De pas savoir si tu reverras un jour les gens que tu aimes. D'être dans un monde que tu ne reconnais pas. Mais t'es pas tout seul, sache-le. Il faut qu'on retrouve les autres parce que l'humanité va encore être éradiquée dans 10 jours. Et je ne sais pas quoi faire pour l'empêcher.
-J'en ai rien à foutre. »
Luther part et je le cours après.
« -Mais qu'est-ce qui t'arrive Luther, m'énerve-je. Je viens de te dire qu'il nous reste dix jours avant la fin du monde !
-Ouais, t'arrêtes pas de dire ça, s'exaspère Luther.
-Et je te signale que pour l'instant que je ne me suis pas trompé.
-Ecoute, tu veux aller sauver le monde ? Vas-y, fais-toi plaisir, mais moi, j'ai déjà un job.
-Quoi, tu travailles dans ce trou à rat ?
-Ouais. Le proprio, c'est mon patron. Je suis son homme de main.
-Tu fais quoi exactement ? Tu lui fais son repassage ?
-Vas-y, tu peux te moquer autant que tu veux mais je m'occupe très bien des affaires de M.Ruby.
-Attends, Ruby ? Le Jack Ruby ? Le gangster qui a tiré sur Oswald ?
-Oui, le seul et unique.
-Et voilà, fallait s'y attendre. L'ADN de gorille commence à t'embrouiller l'esprit.
-Attention à ce que tu dis, Jack est un bon ami.
-Et toi, tu es Numéro Un. Numero Uno. Tu te souviens ?
-Y a plus de Numéro Un. Plus maintenant. Pas en 1963. Ça fait tout une année que je suis coincé ici ; qu'est-ce que t'espérais ?
-Je comprends, d'accord ? T'as vu Pogo mourir, la Terre a explosé, puis ton gros cul de babouin s'est retrouvé coincé dans le passé à cause de moi. Je suis désolé, d'accord ? Mais, j'ai besoin de ton aide, s'il te plait, Luther. L'Umbrella Academy a besoin de toi.
-Non, elle n'a pas besoin de moi. Ça a jamais été le cas.
-Luther, chéri, Jack va perdre patience avec un client, informe une serveuse. On a besoin de toi.
-Oh, fait chier.
-Luther, attends.
-Ecoute. C'est bien toi, le génie qui as dit qu'on devait s'échapper, non ? C'est à cause de toi qu'on est bloqués ici et c'est toi qui as amené Vanya. Alors s'il doit avoir une apocalypse, il y a des chances qu'elle en soit la cause. Et si j'en avais l'attention de sauver le monde, je peux t'assurer que tu es la dernière personne avec qui je le ferais. »
Il s'en va et moi, je suis énervé que je bois au bar et je déclare :
« -Papa aurait dû le laisser sur la Lune. »
Je me lève et mon uniforme se déchire. Je fouille dans ma poche et je trouve une sorte de cassette, ça doit être Hazel qui me l'a mis. Je pars du cabaret et je retourne chez Elliot.  

Romance Cinq ❤ Luana (Umbrella Academy) Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant