Romance Cinq ❤ Luana (Umbrella Academy) Tome 2

Chapitre 11

On rentre dans l'hôtel et on va dans l'ascenseur. Il appuie sur le bouton de l'étage. Les portes de l'ascenseur allaient se fermer mais elles sont retenues. Diego rentre puis chacun de la famille rentre dans l'ascenseur.
« -Bien, on est tous là, s'exclame Cinq. »
Les portes se ferment et on monte. Soudain, une odeur horrible apparait. Oh mon dieu, ça pue.
« -Luther, se plaint Klaus.
-Quelle horreur, déclare Vanya.
-Désolé, je suis un peu nerveux, s'excuse Luther.
-Je vais mourir, suffoque-je. »
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et Cinq me tire vite de l'ascenseur avant qu'on suffoque. On arrive dans un sorte de restaurant avec le thème des tropiques.
« -Bon, quand Papa sera là, c'est moi qui parlerai, d'accord, annonce Cinq.
-J'ai quelques questions à lui poser, dit Diego.
-Il faudrait éviter de l'effrayer. Il peut peut-être nous aider à empêcher la fin du monde et à rentrer chez nous.
-Non, Cinq, faut qu'on découvre pourquoi il projette de tuer le président.
-C'est une question de vie ou de mort, espèce d'abruti fini.
-Diego, lâche-nous avec ton président de merde, m'énerve-je.
-Ecoutez, on devrait peut-être parler chacun notre tour, non, propose Vanya. Tenez, celui qui tient ce coquillage a le droit de parler.
-Vanya, on n'a pas le temps pour un débat, d'accord, s'exclame Cinq.
-Je devrais commencer, dit Allison. On sait tous que c'est moi qui parle le mieux en public.
-Si tu le dis, fifille à papa, balance Diego.
-Oh, t'es jaloux, Numéro Deux ?
-Arrête, c'est fini, les numéros. C'est fini les conneries. On est la team zéro. On est tous team zéro.
-Euh, Diego, appelle Luther. T'as pas le coquillage. »
Diego prend le coquillage des mains d'Allison et le jette.
« -Logique, s'exclame Allison. »
La porte s'ouvre et Papa rentre dans la pièce. Moi et Cinq, on s'assoit à côté. Il voit que je stresse alors il me serre la main en dessous de la table. En effet, voir Papa, celui qui m'a traumatisé pendant des années, me fait des frissons de peur.
« -Non, seulement, vous avez pénétré dans mon laboratoire, laissé mon chimpanzé s'échapper, infiltré le consulat mexicain lors d'un gala, vous m'avez suivi et attaqué plusieurs fois mais surtout à plusieurs reprises, vous m'avez appelé, cite Papa.
-Salut Papa, comment ça va, s'exclame Klaus.
- "Papa ". Mes sources me confirment que vous n'êtes ni de la CIA, ni du KGB, et encore moins du MI5, alors qui êtes-vous ?
-Nous sommes vos enfants, balance Cinq. Nous venons du futur. En 1989, vous nous avez adopté et entrainé pour que nous empêchions la fin du monde. Vous nous avez appelé l'Umbrella Academy.
-Mais pourquoi, diable, irais-je adopter sept...
-Huit, rectifie Allison. Il y en a un qui n'est pas là.
-Il est mort, corrige Diego. Y en a un qui est mort.
-Blabla, ça suffit maintenant, s'énerve Klaus. (Il doit parler à Ben.)
-Quand bien même, qu'est-ce qui m'aurait poussé à adopter huit enfants aussi malpolis et aigris, demande Papa.
-Nous avons des aptitudes spéciales, répond Cinq.
-Spéciales, dans quel sens ?
-On a des superpouvoirs, s'énerve Luther. C'est assez clair ?
-Vous pouvez dire que je suis vieux jeu, mais j'ai bien du mal à me passer de ces petites choses qu'on appelle des preuves, dit Papa. Montrez-moi.
-Tout le monde veut voir des pouvoirs, d'un seul coup, se moque Allison.
-On n'est pas des animaux de foire, s'énerve Luther. On ne va pas faire rebondir des ballons sur notre nez et on ne va pas applaudir comme des otaries pour votre amusement. »
Soudain, Diego lance un couteau qui se dirige vers Papa et il dévie vers un poteau. Réginald commence à écrire sur son carnet.
« -Qu'est-ce que vous écrivez, demande Diego ?
-Vous en êtes à zéro sur deux, mon petit, dit Reginald. »
Allison et moi, on ricane. Diego se lève mais Cinq se téléporte devant lui et l'arrête.
« -Diego, arrête, déclare Cinq.
-Voilà qui est intéressant, s'étonne Papa.
-D'accord, voilà le topo : Luther, force surhumaine, Klaus peut communiquer avec les morts. Luana a le pouvoir de lire dans les pensées, avoir une super vitesse et une super force et de plus, elle peut faire de la télékinésie. Allison peut pousser n'importe qui à faire ce qu'elle veut.
-Elle ne veut plus utiliser, s'exclame Diego.
-J'ai entendu une rumeur disant que tu te mettais un coup poing dans la tête, lance Allison. »
Diego se donne un coup dans la tête et je rigole face à ça. Diego souffre et Papa demande à Vanya :
« -Et vous ?
-Peut-être qu'on devrait éviter de demander une démonstration à Vanya, dit Luther.
-Oh oui, je confirme, c'est une très mauvaise idée, affirme Klaus.
-Oui.
- Ça va aller, rassure Vanya. Ça va, je contrôle.
-Tu contrôles, ironise Allison. La dernière fois, tu croyais contrôler, t'as fait exploser la Lune. »
Elle prend une fourchette et cogne contre un verre. Tout le monde panique. Soudain, le bol de fruit explose et en éjecte sur nous.
« -C'était ma chemise préférée, se plaint Klaus.
-Oups, sourit Vanya.
-Très impressionnant, déclare Luther.
-Nous savons que vous êtes impliqué dans un complot visant à assassiner le président, balance Diego.
-Oh non, il recommence, désespère-je.
-Vous avez été hospitalisé, récemment, c'est bien ça, demande Papa à Diego. Il semblerait que vous souffrez encore de folie de grandeurs ainsi qu'une sévère paranoïa.
-Vraiment, s'énerve Diego. Alors expliquez-nous ça. (Il sort la photo où Papa est sur le talus.) C'est vous. Ça se passera dans deux jours, sur le talus de Dealey Plaza à l'endroit exact où le président sera tué.
-Eh bien. Vous avez découvert le pot aux roses, on dirait. À vous seuls, vous avez réussi à percer à jour mon plan diabolique. C'est bien ce que vous vouliez entendre. Vous vous imaginez en chevalier blanc ? Le dernier bon samaritain qui nous sauvera de notre descente vers la corruption et la conspiration ? Le monde dans lequel vous vivez qu'une illusion. Mais la triste réalité, c'est que vous êtes un homme désespéré, tragiquement inconscient de sa propre insignifiance et qui ça s'accroche farouchement à son propre raisonnement erroné. Pour faire simple, vous êtes un homme dépassé par les évènements.
-Vous avez tort. »
Super, le retour des silences gênants. Je préfère de ne pas être à la place de Diego.
« -Ne nous focalisons pas sur le président, brise Cinq. Il y a une guerre dévastatrice qui va débuter dans seulement cinq jours. Nous devons trouver un moyen de la stopper.
-Une guerre, s'exclame Reginald. De tout temps, les hommes se sont fait la guerre.
-Ce n'est pas une guerre comme les autres. Je parle d'une guerre nucléaire. De la fin du monde.
-Eh bien, vous avez des pouvoirs extraordinaires. Pourquoi ne pas vous unir afin de pouvoir régler le problème.
-Attendez, vous voulez nous laisser nous débrouiller et vous ne voulez pas nous aider, annonce-je.
-Vous êtes grands, je vous servirai à quoi, moi ? »
Je n'y crois pas, il se défile. D'un coup, Klaus fait une sorte de crise de spasme.
« -Il est en train de faire des convulsions, demande Allison.
-Une overdose, probablement, se moque Diego.
-Vous croyez qu'il faut l'aider, s'exclame Luther.
-Klaus, s'énerve Cinq. Ce n'est pas le moment, qu'est-ce que tu fais ?
-Je suis, déclare Klaus. »
Je lis dans ses pensées, ce ne sont pas les pensées de Klaus, ce sont les pensées de Ben. Ben est entré dans le corps de Klaus pour essayer de nous parler.
« -On vous écoute mon garçon, encourage Papa.
-Ben, finit Klaus. »
Klaus tombe et je lis en Klaus et je retrouve les pensées de Klaus.
« -Bien, dit Reginald. Merci de vous être déplacés. J'en ai suffisamment vu.
-Quoi mais on fait quoi pour la fin du monde, m'énerve-je. »
Papa s'en va en m'ignorant, Luther énervé se lève et déboutonne sa chemise et crie :
« -Regardez ce vous m'avez fait ! Regardez, je vous dis !
-Et merde, soupire Cinq. »
Je suis choquée de le voir réagir comment ça et je me cache les yeux.
« -Vous, en uniforme, avec sa copine, montre Reginald Cinq et moi. Un mot en privé. »
Cinq et moi, on suit Papa et on se pose dans un bar. Les autres partent de la salle.