Chapitre 4

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On rentre chez Elliot et il sort avec un fusil vers notre direction, il crie :
« -Elles viennent d'où, ces images ? Le film de Frankel et je veux la vérité, cette fois.
-Vous connaissez ce taré, demande Diego.
-Oui, c'est un ami, réponds-je.
-Pour moi, c'est une nouvelle connaissance, s'exclame Cinq. Il n'est pas dangereux.
-T'en es vraiment sûr, demande Lila.
-Es-tu, oui ou non, un ennemi du peuple, s'énerve Elliot.
-Elliot, calme-toi, le rassure-je.
-Luana, tu dois te protéger, je ne veux pas te faire de mal.
-Arrête, on ne va pas tuer qui que ce soit.
-C'est pas simple, dit Diego.
-Personnellement, ça dépend, rétorque Cinq.
-Les gars, stop, m'exclame-je.
-Si tu bouges d'un centimètre, je t'explose la cervelle, balance Elliot.
-Tu veux t'en occuper ou je le fais, dit Diego.
-Je gère, t'inquiète, refuse Cinq.
-Dis, Lila,... »
Cinq se téléporte et lève le fusil en l'air qu'une balle en sort et Diego retire le fusil des mains d'Elliot. Il sort les balles du fusil.
« -Qu'est-ce qu'il vient de se passer, demande Lila, surprit. »
On met le film et on attache Elliot sur une chaise et il a un torchon dans sa bouche. On regarde le film et on voit un couple de deux vieilles personnes qui se parlent.
« -Ils sont vraiment trop mignon, déclare Lila. J'adore les vieux couples. Je suis toujours impressionnée de voir qu'ils ne se soient pas entretués.
-Pourquoi on regarde ça, se plaint Diego.
-Chut, s'énerve Cinq. »
Dans le film, il annonce la date qui est le 22 novembre 1963.
« -C'est dans six jours, le 22, s'exclame Lila.
-Nom de Dieu, on y est, dit Diego. Le fameux talus. Kennedy est sur le point d'être assassiné. Où t'as eu ça ?
-Hazel est mort en me remettant cette vidéo, répond Cinq. Ça doit être une clé pour empêcher l'apocalypse.
-Hazel ?
-C'est une longue histoire.
-Quelle apocalypse, s'étonne Lila.
-C'est une histoire encore plus longue, déclare-je.
-Qu'est-ce qu'il t'a dit, exactement, demande Diego à Cinq.
-Il a été tué avant de pouvoir m'expliquer, raconte Cinq. Mais ce qu'il voulait qu'on voie est sans aucun doute sur ce film.
-Oswald, dit Diego en regardant le film où il y a des bruits de cris. »
Cinq remets en arrière puis il s'arrête sur un moment et ce que je vois me choque.
« -Non, je rêve, s'étonne Cinq.
-Mais pourquoi il est là, panique-je.
-Vous pouvez m'expliquez, les mecs, s'exclame Lila, perdue. C'est quoi, ce truc qu'on regarde, là ?
-Non, c'est pas possible, dit Diego.
-Pourtant, si ça l'est, rétorque Cinq.
-Quoi, qu'est-ce que c'est, s'exclame Elliot avec difficulté avec son torchon.
-Papa, déclarons-moi, Cinq et Diego. »
On voit Papa avec un parapluie dans les mains sur le film. Je commence à paniquer et Cinq me prend dans ses bras. Ça me calme.
« -Bien sûr que Papa a joué un rôle dans l'assassinat, j'aurais dû m'en douter, déclare Diego.
-Ne tire pas de conclusions trop hâtives, dit Cinq.
-Alors, dis-moi, qu'est-ce qu'il foutait sur ce talus avec un putain de parapluie en plein soleil à Dallas et ça, juste au moment où le président a été tué ?
-Oui, c'est assez louche, je l'admets.
-C'est lui qui a donné le signal pour déclencher l'opération.
-Qu'est-ce que tu racontes, là ?
-C'est tout à fait logique. C'est certain que c'est ça que Hazel a essayé de te dire. Il faut qu'on empêche Papa de tuer le président.
-Mais, t'es con ou quoi, balance-je. Si tu le fais, imbécile, tu vas changer le futur.
-Elle n'a pas tort donc Diego, calme-toi, tu veux bien, s'exclame Cinq. Papa n'est pas un enfant de chœur mais tu le vois tuer Kennedy, toi ? Ça ne lui ressemble pas.
-Comment tu le serais, dit Diego. T'as échappé à toutes ses plus belles années.
-Echappé, tu dis ? Tu crois que ça a été facile, Diego ? J'ai été tout seul pendant 45 longues années. On n'a pas le temps de discuter de ça, maintenant. Papa est à Dallas, apparemment. On devrait aller lui parler. Il pourra peut-être nous aider à changer le cours du temps.
-Dallas est une grande ville. Il faut d'abord qu'on le trouve.
-Oh mince, alors, c'est dommage, se moque Cinq. À cette époque, n'y avait pas un genre de liste avec le nom des gens et leurs adresses ? »
Cinq me lâche et prend l'annulaire et Diego feuillette.
« -Commençons simplement par son nom, conseille Cinq.
-Merde, n'y a rien, déclare Diego.
-Essaie son entreprise. D.S. Umbrella Manufacturing.
-Oui, je sais comment elle s'appelle. Merci. Oh, nom de Dieu. 82 Olive Street. On y va. »
On sort du bureau et Diego montre Elliot et demande :
« -Tu veux qu'on le laisse comme ça ?
-Oui, t'en fais pas, affirme Cinq. Et la fille ? »
On se retourne et elle n'est pas là. Diego va la chercher. Cinq me voit vidée et paniquée et il me prend dans ses bras.
« -Luana, je sais que Papa te faisait du mal mais là, il ne t'a pas encore rencontré donc il ne va rien te faire, me rassure Cinq.
-Je sais mais le voir me terrifie, réponds-je.
-Je te promets que je ne te laisserai jamais seule. »
On s'embrasse et Diego se racle la gorge.
« -Je sais que vous vous aimez mais on doit y aller, déclare Diego. »
On se détache et on monte dans la voiture direction l'entreprise de Papa. On y arrive et on s'arrête devant un bâtiment.
« -On y est, dit Cinq. »
On sort de la voiture et on va vers l'entrée.
« -D.S. Umbrella, c'est bien ça, confirme Diego. Ça ne va pas, Cinq ?
-Si, ça va, répond Cinq. C'est juste que...
-Ça fait combien de temps que tu n'as pas vu, le vieux ?
-45 ans.
-Ça fait un bail.
-Ça, tu peux le dire. Tu sais quand j'étais coincé tout seul pendant l'apocalypse, il n'y avait pas un seul jour qui passait sans que j'entende sa voix dans ma tête.
-Et elle disait quoi ?
-"Je te l'avais bien dit."
-Le truc c'est que si Papa est là, c'est la première fois qu'il te verra. Alors, il ne pourra pas te dire : je te l'avais bien dit.
-Il trouvera un moyen de le faire. »
Je vois Diego galèré à ouvrir la porte. Cinq se téléporte derrière et ouvre.
« -Ouais, je l'oublie à chaque fois, ça, constate Diego.
-Mais, c'est drôle à voir, me moque-je.
-Moque-toi, Lua. »
On rentre à l'intérieur, Cinq essaie d'allumer une lumière. Elle s'allume mais s'éteint rapidement.
« -Merde, dit Cinq.
-Ils n'ont pas payés leurs factures d'électricités, déclare-je.
-Luane, dis-moi, tu trainais avec Klaus, un moment, me demande Diego.
-Ouais.
-Je comprends mieux, ton humour est nul comme celui de Klaus. Il déteint sur toi.
-Mais oh.
-Bon, la déco, ce n'était pas son truc.
-On dirait plutôt une couverture, remarque Cinq.
-Une couverture pour quoi ?
-J'en sais rien.
-Je vais à gauche. Vous avez qu'à crier si vous avez un problème. »
On prend une porte et on avance vers une porte. Cinq allume la lumière et on voit des mannequins poser dans une salle qui ressemble comme un salon.
« -Qu'est-ce que tu prépares, dit Cinq. Ça va, tu as l'air pale ?
-Je déteste ce genre d'ambiance, lui déclare-je. Ça me terrifie.
-Ne t'en fais pas, je suis là. »
La lumière s'éteigne et je me colle contre Cinq. J'ai une phobie depuis petite, ce sont les poupées. Certes, Maman est une sorte de poupée mais elle n'est pas terrifiante mais parfois, elle était vraiment flippante. Cinq me tient la main et on rentre dans une autre pièce. On fouille dans le bureau et le placard. Cinq trouve une lettre et il me la montre. C'est une invitation. Il la range dans sa veste. Mais d'un coup, on entend un bruit métallique. Je me serre contre Cinq. On avance vers le bruit et Cinq déclare :
« -Salut ! »
Un singe sort de sa cachette, c'est Pogo.
« -Pogo, dit Cinq. Hé. C'est rien, mon grand. »
Il se rapproche de lui.
« -Cinq, fais gaffe, on est dans le passé, il ne nous connait pas, m'exclame-je.
-T'inquiète, me rassure Cinq. Pogo, je suis content de te voir. »
Cinq veut se rapprocher mais Pogo le griffe et part en cassant une fenêtre.
« -Je te l'avais dit, balance-je. Diego ! »
Mais, il n'y a personne. Je vois Cinq souffrir alors je prends Cinq par le bras et fouille le bâtiment pour trouver Diego. Je le retrouve par terre en train de vider de son sang. Je prends Diego par le bras et je les mets dans la voiture direction chez Elliot pour les soigner. 

Romance Cinq ❤ Luana (Umbrella Academy) Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant