Do not cry for me | Sherlock BBC | 2014 - 2015

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Un autre texte abandonné quand j'ai fui le fandom Sherlock. C'est dommage, l'idée était bonne. Je pense que je manquais quand même de recherche sur le sujet cela dit.

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Prologue : Premiers symptômes

Tout avait commencé par une douleur persistante dans le bas du dos. John lui avait pourtant dit que ce n'était rien de grave, qu'il avait peut-être simplement fait un faux mouvement et qu'il fallait juste qu'il se repose. Puis il y avait eu cette tâche jaunâtre, remplaçant le blanc de ses yeux progressivement. C'est ce qui avait mis la puce à l'oreille de John Watson. Sherlock Holmes se souvenait l'avoir vu l'air grave, le dévisageant comme s'il ne l'avait pas vu depuis trois semaines.

Sherlock avait tout de suite vu que quelque chose n'allait pas. Il n'était pas dupe. Il connaissait son ami depuis des années maintenant. Et cette attitude n'était pas normale. John lui donna simplement rendez-vous au cabinet le lendemain, où il aurait plus de matériel. Le détective avait simplement grogné de mécontentement. Rien que l'idée de devoir quitter son lit lui déplaisait. Il avait pourtant obéis, sans réelle motivation. Et un appel de Mycroft le menaçant de le porter jusqu'au cabinet s'il ne bougeait pas ses fesses.

John l'avait fait s'asseoir sur une table. Puis il l'avait diagnostiqué, tournant, reprenant ses constances encore et toujours. Et il tremblait. Après bien dix minutes, il reposa son stéthoscope, et il vit cette lueur dans ses yeux. Celle qui annonçait que quelque chose n'allait définitivement pas.

« Depuis quand est-ce que tu n'as pas mangé Sherlock ? finit-il par demander, la voix tremblante.

- Depuis une semaine. Peut être plus. Mais je le fais tout le temps ça. John. Qu'est-ce qu'il se passe ? »

John se plaça face à lui, et lui posa les deux mains sur les épaules. Sherlock continuait de le dévisager, une boule se formant doucement dans son ventre. Il détestait cette atmosphère pesante. Il voulait simplement rentrer, sauter dans son canapé et dormir jusqu'à la semaine prochaine. Et ce serait un minimum. John se frotta le visage, ses yeux avaient rougis. Ca ne pouvait qu'être mauvais signe cette fois, Sherlock en était certain.

« La perte d'appétit, la tâche, ton mal de dos... Sherlock, ça... ça correspond aux symptômes du cancer du pancréas. On doit aller te faire faire des examens le plus rapidement possible. Ca peut être bénin. Ou ça peut être bien pire. Je vais prendre rendez-vous. »

Sherlock était resté sans bouger, la bouche entrouverte. Ca lui avait fait un réel choc. Et l'angoisse commença à monter lorsque John lui annonça qu'il avait rendez-vous le soir même, et qu'il fallait prévenir Mycroft.

Quelques heures plus tard, les deux frères, John et le cardiologue étaient dans une petite salle. Ce dernier semblait serein, calme, bien que Sherlock ne put s'empêcher de faire quelques remarques sur sa psychorigidité et sa liaison avec son assistante. Puis il dut s'allonger pour le scanner. Les pires minutes de toute sa vie. Puis il les reçu de nouveau. Et le diagnostic tombe.

« Monsieur Holmes, commença t-il, hésitant, en regardant Sherlock. J'ai bien peur que vous ne soyez atteint d'un cancer du pancréas. En temps normal, nous aurions pu l'opérer, pour retirer un bout. Le problème, c'est que le cancer a déjà atteint la tête et le corps du pancréas. C'est inopérable. »

Le monde sembla tomber sur les épaules de Sherlock. Mais ce ne fut pas le premier à réagir. Contre toute attente, ce fut Mycroft qui craqua. Il claqua un poing sur la table et quitta la pièce en claquant la porte, effrayant un peu plus Sherlock qui ne savait plus où se mettre. Il avait conscience de la gravité de la situation. John lui avait pris la main, voyant son regard perdu dans le vide.

C'était pas mieux avant | Recueil de textes du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant