Ah, on arrive aux textes un peu plus conséquent ! C'est à peu près à cette période que j'ai vaincu ma phobie des 3 chapitres. Ça ne veut pas dire que je n'ai pas abandonné ce texte cela dit xD Mais vous allez l'avoir pour un petit moment puisqu'il contient 8 chapitres ! Je ne sais plus trop pourquoi je l'ai abandonné. Je crois que je n'aimais plus Rose. Ni la romance. Car oui, ce texte est plus ou moins une romance !
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Prologue: Two worlds, two life.
Londres, de nuit. La ville où tout est possible. Surtout l'impossible d'ailleurs. Comment expliquez vous, que, sous cette pluie battante, que les météorologues qualifiaient de tempête du siècle, courrait trois personnes ? Enfin, si nous pouvons appelé ça « personne ».
En effet, la première forme n'avait rien d'humain, bien qu'il marchait sur deux pattes. Deux canines sortaient de sa mâchoire disproportionnée et il balançait son corps d'une drôle de manière, se traînant de trottoirs en trottoirs. Son joli petit nom est Weevil. Ils vivent dans les égouts et s'attaquent aux humains pour se nourrir. C'est pour ça que Torchwood a été crée, sur cette magnifique faille de Londres. Non non, whovien expérimenté, il s'agit bien de Londres et non de Cardiff ! D'ailleurs, nos deux protagonistes font parti de l'Agence. Le joli brun à seulement quelques mètres de l'alien se nomme John Smith. Ou le Docteur Humain si vous voulez. Il a la triste impression de n'être qu'un clone de lui-même. Habillé tout en brun, converses aux pieds, il passe son temps à courir, après tout ce qui bouge. Bien loin derrière lui, Rose Tyler, que son ventre bien arrondi empêche d'aller plus vite. La blonde aimerait bien tuer cet homme qui lui sert de fiancé, à cet instant.
Puis soudain, la blonde se stoppa, portant les mains à son ventre tandis qu'un liquide poisseux coule le long de ses jambes. Elle hurle après lui, qui est très loin devant, toujours en train de courir après le Weevil.
Au son de la voix de Rose, John freine brutalement, heurtant de plein fouet une poubelle qui était sur son passage. Pas le temps de souffrir, il fait demi-tour, accélérant brutalement. Son unique cœur bat à plus de cinquante pulsations par minutes, il en oublie même la chose qu'il poursuivait.
Une fois qu'il est rejoint sa femme, il plaça ses mains entre les jambes de sa compagne, provoquant le fou rire de cette dernière malgré la douleur. Le brun se relève, légèrement vexé, ce n'est pas vraiment de sa faute s'il n'a jamais fait ça, si ? Rose lui explique ce qu'il faut faire, alors il l'entraîne par la main, hurlant après chaque taxi vide qui lui passait sous le nez.
OoOoOoOo
De l'autre côté du miroir, dans un monde qui n'a rien à voir avec celui de son double, un homme broie du noir. Son nom ? Le Docteur, le vrai Docteur, le Seigneur du Temps, celui à deux cœurs. La raison de cette « petite » dépression ? Amélia et Rory Pond. Ses Pond. Ceux coincés en 1938 et qu'il vient tout juste de perdre. Et le pire, c'est que tout était de sa faute.
Il avait commencé à tourner en rond dans sa boîte il y a deux semaines, lorsque River était partie. Depuis, il avait mis en place un rituel. Le matin à huit heures il se levait, ensuite il prenait son petit-déjeuner, retourner s'enfermer jusqu'à ce qu'il avait faim, et, une fois rassasié, repartait immédiatement se coucher.
Mais pas aujourd'hui, non. Le Tardis, en ayant marre de voir son Docteur dans cet état venait de lui claquer la porte de sa chambre au nez. Et refuser de l'ouvrir. Le Docteur avait d'abord sorti tout un tas d'injures gallifréennes avant de se laisser glisser contre le mur. Et ce fut une grave erreur. Le Tardis se retourna, littéralement, faisant tombé le Time Lord. La machine se mit à tanguer, poussant petit à petit le Docteur vers la salle de contrôle. Sauf qu'entre ce couloir et sa chambre, il y avait des escaliers. Et il les dévala, à moitié allongé. Lorsque le Tardis se stoppa enfin, le Docteur tenta maladroitement de se relever. Grave erreur pour la seconde fois. Sa cheville le rappela à l'ordre, le forçant à se rasseoir. Chouette, au moins il mourrait dans la salle de contrôle.
Mais malheureusement, la porte qui s'ouvrit bloqua toutes ses pensées suicidaires. Et il soupira en voyant un homme, suivi d'un long manteau militaire, un grand sourire planté sur son visage. La journée allait être longue...
OoOoOoOo
N'ayant pas trouvé de taxi, John et Rose avaient fait toute la route à pied. Les contractions de la blonde étaient de plus en plus rapprochée, et son homme de plus en plus inquiet. Comment allait-il faire si le bébé naissait sur la route ? Heureusement, les traits de l'hôpital apparurent enfin et des médecins prirent en charge sa femme. Il eut un petit pincement au cœur en voyant sa femme disparaître dans une des salles d'examens, lui, il devait rester ici...
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C'était pas mieux avant | Recueil de textes du passé
AcakEntrez à vos risques et périls. Ce recueil de texte, ce sont mes... archives ? Sauvegardes ? Traces du passé ? Je compte rapatrier dans ici tous mes textes écrits avant 2015. Il y a un peu de tout : de la fanfiction et de l'original, du très cringe...