CHAPITRE 10. Non.

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Joshua

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Joshua

Elle quitte le bassin en ne se retournant pas et je reste dans l'eau à l'observer, comme un con. Un sacré con. Qu'est-ce que je croyais ? Qu'elle allait me sauter dans les bras alors qu'elle va se marier dans quelque temps et que son mec est certainement de l'autre côté de la porte ?

Putain.

Je sors de l'eau et grimace à la douleur qui me tiraille la côte droite. Ce bâtard d'Emett s'est bien défendu. Pas assez, cela dit. J'ai besoin d'un massage, Leonessa. Et de vêtements de rechange.

— Monsieur Caldwell.

Là, je suis dans la merde.

Johnson s'avance vers moi, son masque de directeur bien en place. Les sourcils froncés, prêt à me faire passer un seul quart d'heures. Lui et moi, c'est une grande histoire. Pas tellement d'amour.

— Vous comptez aller jusqu'où comme ça ?

Debout face à moi, il croise les bras sur la poitrine. Nous sommes juste à côté du bassin et je me dis que je pourrais le balancer à l'eau comme je viens de le faire avec Leo pour l'amadouer. Pas sûr qu'il ait la même réaction.

Elle, elle s'est gelée lorsque j'ai posé mes mains sur ses hanches. Il fallait juste qu'elle se tourne. Elle se retournait et je l'embrassais. Mais elle a un mec. Pas simplement un mec, son fiancé. Quand bien même je suis persuadée qu'il y a des nuages noirs au milieu de leur ciel, je ne peux pas être un si grand connard. N'est-ce pas ?

— Vous n'écoutez rien en cours, vous vous bagarrez. Vous filez un mauvais coton, Monsieur Caldwell.

Il s'est déplacé en personne pour me dire ça ? Autant m'attendre dans son bureau.

— Qu'est-ce qu'il se passe, Joshua ?

Rien. Et il faudrait peut-être penser à arrêter de me poser cette putain de question ! Puis depuis quand il me parle aussi doucement, lui ?

— Je vous présente mes excuses, Monsieur Johnson. Je me suis... emporté. J'assumerai les conséquences de mon comportement et je promets que ça ne se reproduira plus.

Sauf si quelqu'un ose encore parler de ma mère comme Emett l'a fait. Elle est ce que j'ai de plus précieux. Meghan aussi, avouons-le, même si cette dernière me tape sur les nerfs. Elles deux, on n'y touche pas. Elles trois. Elles quatre. Parce que je me sens d'humeur charitable envers Zoé.

— Je vous ai à l'œil, me prévient-il.

Il pivote et quitte la salle. C'est tout ? Pas de « vous êtes viré de l'équipe et, en prime, de l'université » ? Si j'avais su, j'aurais frappé plus fort sur l'imbécile.

— Je vous ai programmé des cours particuliers de littérature, Monsieur Caldwell.

Pardon ?

Je relève le regard vers lui, la tête passée dans l'encadrement de la porte.

CHILDHOOD SWEETHEART (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant