Chapitre 17

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Dalia

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Je demande à ce que le chauffeur me laisse au bar appartenant à Chantal – la fameuse tata à la perruque blonde. Je m'extirpe du véhicule en lui filant un pourboire pour son professionnalisme et son amabilité.

C'est surtout parce qu'il n'était pas bavard et que je ne me suis pas sentie obligée de parler avec lui. Pour le coup, c'est vraiment ce que je préfère. J'ignore les regards des mecs sur le parking qui gloussent à mon approche.

Je pénètre dans l'établissement et m'installe sur une banquette reculée. Ce midi, j'observe les autres, je me fonds dans la masse. Je ne suis qu'une personne qui est venue prendre un verre et grignoter en espérant croiser Franck.

J'me suis renseignée, y'a match aujourd'hui, et il ne devrait pas tarder à se pointer. Un beau barman aux dents ultra blanche me reluque depuis le comptoir du service. Il m'offre quelques œillades qui ne laissent nul doute sur ses intentions, et de l'index, je l'appelle à ma table, qu'il rejoint en moins de deux.

— Bonjour, je suis Denzel, qu'avez-vous envie de boire ? susurre-t-il d'une voix si suave que ça me rebute.

— Deux Coca, lâché-je sans grand enthousiasme. Non, en fait je vais prendre un Coca et un Diabolo menthe pour la personne qui m'accompagne.

Il se fige un instant, comme si je l'avais effrayé, et que l'idée que je ne sois pas tenté de coucher avec lui comme toutes les meufs qui bavent sur lui ici le déstabilise. Pour une fois, son excès de confiance l'a conduit à sa perte.

— Vous accompagne ? Vous êtes seule pourtant.

— Cette personne arrive, le reste ne vous regarde pas, souligné-je en sachant pertinemment que ses projets de conquête viennent de s'effondrer.

— Je... euh... je vous ramène ça dans moins de cinq minutes.

Il repart, le dos moins droit, le torse moins en évidence et la mine plus basse que lorsqu'il s'est approché. Je le remarque qui s'adresse à une autre jeune femme et les deux me jaugent depuis leur poste. Comme la moitié des gens ici d'ailleurs.

Ma taille, mes cheveux bouclés courts, le tatouage en bas de mon dos et cette robe qui recouvrent à peine une partie de ma peau dorée n'y sont pas étrangers, j'en mets ma main à couper.

Mon rouge à lèvres rouge tranche avec le look bad gyal que mes grosses lunettes à montures dorées qui cachent mes yeux. Tout ça a de quoi piquer la curiosité. Pour autant, tout ce dont j'ai envie, c'est que Franck débarque...

Le barman revient avec deux bouteilles en verre et une expression plus ferme. Il remplit mon verre avec la bouteille de Coca qu'il tient en main. Je regarde le liquide marron qui s'écoule dans le contenant d'un air satisfaisant.

AFRO LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant