[MATTHEO RIDDLE] Nobody's son, nobody's daughter

Chapitre 16 - Les serpentards

|| Smut présent dans ce chapitre.

Anastasia était allongée sur son lit, fixant le plafond. Elle se caressa sa joue encore rouge et grimaça de douleur. Elle semblait vidée. Tant de choses s'étaient produites : l'attaque des détraqueurs et l'arrivée de son père à Poudlard. Elle se mis en boule, serrant son coussin contre elle, les yeux humides.
Elle avait eu honte que Dumbledore eut à faire face à cette scène, elle avait eu honte que Mattheo la voit se faire frapper.
Son père l'avait rabaissé toute sa vie : elle repensait aux horribles moments passés dans la cave, à ses paroles rabaissantes et ses coups. En serrant son coussin, elle eut envie d'imaginer qu'elle serrait sa mère dans ses bras.
Sa mère avait eu un mariage arrangé, elle était beaucoup plus jeune et elle avait été forcée de devenir mangemort.
C'était une femme malheureuse avec un mari beaucoup trop vieux et méchant : elle n'aimait que ses enfants et ses potions.
Ana ne put s'empêcher d'imaginer comment aurait été sa vie si sa mère n'était pas décédée.
Est ce que son père l'aurait peut-être plus aimée ?

Doucement, la porte de son dortoir s'ouvrît et Théodore entra. Sans un mot, il s'allongea à côté de sa sœur et l'a prit dans ses bras.
Ana commença à pleurer dès qu'elle sentit son jumeau dans ses bras.

- Ça va aller, je suis désolée de n'avoir pas été là, murmura Théodore en embrassant le front de sa sœur.

- Je ne veux plus jamais voir cet homme, murmura à son tour Ana, les joues remplies de larmes.

- Ana... Il faut attendre nos 18 ans, fit Théodore en soupirant.

Le brun voulait s'enfuir du manoir Nott, lui aussi. Il rêvait même secrètement que son père décède. Mais où pourraient-ils aller ? Leur père était tellement riche, s'ils partaient avant, ils n'hériteraient jamais de sa richesse. Théodore serra du poing : pourquoi eux ? Pourquoi avaient-ils vécu ça ? Et pourquoi personne ne les avait jamais aidé ?

- Salut, fit Mattheo en entrant dans la pièce.

Ana regarda son petit-ami entrer dans sa chambre tandis qu'elle était dans les bras de son frère. Mattheo s'approcha deux et s'assit sur le lit, regardant le mur.

- Vous allez me dire que je suis fou de proposer ça, fit Mattheo, l'air amusé. Mais, vous devriez habiter avec moi au manoir.

Ana fronça les sourcils : les deux jumeaux se regardèrent.

- Euh... Tu nous proposes de vivre chez... ton père ? fit Ana.

- C'est choisir entre le choléra et la peste là, balança Théo en regardant son meilleur ami.

Mattheo se leva et pouffa de rire, leur lançant un doigt d'honneur.
Il savait que ça paraissait dingue, mais son père n'était jamais là et Mattheo se sentait tout le temps seul là-bas.

- Il n'est jamais là, jamais, fit Mattheo en regardant les Nott.

Anastasia se mit à sourire en regardant son petit-ami. L'idée de vivre avec Mattheo lui plaisait. Et puis, il y'aurait Théodore.

- Bon, j'espère que tu as des murs insonorisés, lâcha Théodore en riant.

Ana se retourna vers son frère et tout d'un coup, le poussa hors du lit. Alors que Théodore tomba par terre en râlant, Ana se leva d'un air furieux.

- Toi ! On a toujours pas eu notre discussion ! T'as baisé Astoria ! lâcha Ana, la mâchoire crispée.

Mattheo leva les yeux au ciel et se posa sur la chaise du bureau, amusé de voir cette scène.
Les deux jumeaux se disputaient ne hurlant : « Et Drago ! » « Oh arrête il s'en fou d'elle ! » « Tu n'en sais rien ! » « C'est elle qui m'a chauffé ! » « Tu es une pute au masculin ! » « Je préfère être une pute au masculin qu'être juste une pute ! » « Tu m'insultes de pute là ? » « Non mais tu n'es pas une sainte non plus ! » « Tu n'es pas un vrai ami ! C'est pas loyal ! » « Oh arrête on croirait entendre une putain de gryffondor ! »