Chapitre 15

491 34 6
                                    

Niall se redresse et m'aide à me relever. En me levant, je manque de faire tomber ma serviette et je pousse un petit cri aigu digne d'une petite fille. Niall rigole.

- Je vais te chercher des vêtements.

- D'accord.

Niall part dans la chambre en sautillant comme un enfant qui vient d'acheter des bonbons. Il revient et me tend un pull.

- Tiens bébé.

Je prends le pull en souriant de toutes mes dents en entendant mon nouveau surnom.

- Pourquoi tu souris ?

- J'aime bien quand tu m'appelles comme ça .

Niall sourit et me reprend dans les bras. Ça doit faire au moins 10 câlins en cinq minutes qu'est ce qu'il a ?

- Habilles toi et rejoins moi dans la cuisine.

Le blondinet repart. Je me sèche avec la serviette et enfile un shorty et le pull blanc en laine sûrement à Niall car il est trois fois trop grand et il sent son odeur : la meilleure de toute. Le pull m'arrive en haut des genoux. Je remarque une pile de vêtements dans un panier, je carotte ( prends ) une paire de chaussette blanche et les mets à mes pieds car je trouve que les pieds sont les choses les plus moches et répugnantes du corps humain. Je sors de la salle de bain après avoir peigner mes longs cheveux bruns. Et je descends les escaliers en me tenant à la barre car quand on porte des chaussettes le sol devient une patinoire. Je fais une petite danse de la victoire car jai réussi à descendre les escaliers sans tomber. Quand un OVNI ( objet volant non identifié ;) ) interrompt ma fabuleuse danse , je regarde d'où il provient. C'est sûrement Niall qui me l'a jetée. Je me baisse pour ramasser l'OVNI : c'est un vulgaire bout de jambon. Je me relève en fronçant les sourcils et croise les bras pour avoir l'air outrée de son geste. Mais l'image que j'ai devant moi m'immobilise et me fait perdre ma mâchoire. Niall est derrière le comptoir de la cuisine, il ne porte qu'un bas de jogging gris avec un tablier blanc qui fait ressortir ces muscles. Ces cheveux sont en batailles, il a aussi un petit début de barbe et les yeux pétillants. Je remarque que c'est en réalité un faux blond. Putain mes yeux n'étaient pas près à une telle overdose de beautée.

- Arrêtes de me mater bébé et vient m'aider à faire une pizza.

Je m'approche de lui à petits pas en lui répondant :

- Pff... Arrêtes de rêver Maïté, je te matais pas du tout. Je...je...je regardais juste ton tablier.

- Tu sais pas mentir.

Je me mets à côté de lui et mon coeur se déchaîne, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. Ouh la il va se calmer. J'observe le comptoir il y a plusieurs petits saladiers avec des ingrédients et un énorme saladier. Niall est entrain de cassé des oeufs.

- Je mens pas.

- Si tu mens ! Tes pommettes sont aussi rouges que les tomates juste là.

Il pointe du bout ces doigts un petit saladier contenant en effet des tomates. Je sais pas quoi réponde alors je sors ma meilleure arme : les gros mots.

- TG.

- T'es grosse ?

Il est sérieux.

- Non ta gueule.

- Toujours autant de délicatesse mademoiselle Collins.

- Toujours. Je ne savais pas que tu avais des talents de cuisinières.

- Cuisiniers tu veux dire.

- Pas du tout.

Niall fait une petite moue trop mignonne qu'on aurait envie de le bouffer. Il est trop mignon il pourrait faire fondre toute l'Atlantique si il voulait. Je trempe mon doigts dans la farine et l'écrase sur son nez en pouffant de rire. Niall me fait les gros yeux puis éclate de rire.

My Stockholm syndrome [ NH ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant