Chapitre 20 : Représailles

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Voilà deux jours que nous sommes mariés, mais également deux jours durant lesquels je n'ai pas pu l'approcher. Ses chaleurs n'ont pas cessées depuis cette nuit-là, si bien que j'ai dû la laisser seule pendant tout ce temps.

Ce matin, c'est décidé, je vais faire en sorte que ça s'arrête. Je sais qu'elle en souffre, et ce n'est jamais facile à gérer surtout les premières car elle n'avait peut-êre pas conscience qu'elle pourrait un jour en avoir. Alors que je toque doucement à sa porte pour signaler ma présence, je l'entends encore gémir de l'autre côté. Je pousse la porte et la trouve allongée dans le lit, les couvertures tirées à ses pieds, mais le visage paisible. Ses phéromones se sont également atténuées si bien que je ne suis pas gêné pour rester dans la pièce. Je m'assois sur le bord du lit et lui caresse les cheveux.

- Hivy, c'est moi. Comment te sens-tu ce matin ?

- Je ne sais pas, j'ai l'impression que mon crâne pèse une tonne. Et j'ai encore chaud...

- Je vois, tiens, prends un peu d'eau pour commencer. Je t'ai apporté du porridge pour t'alimenter un peu.

- Mais qu'est-ce qui m'arrive... ça n'a jamais été aussi fort.

- Tu as eu des chaleurs, ça arrive, ce n'est pas grave. Je pose ma main sur son épaule pour lui indiquer mon soutien.

- Mais ce n'est pas seulement chez les créatures obscures ? Me répond-elle en se frottant les yeux.

- Chérie, les élémentalistes ne sont pas des humains, certes, ils leur ressemblent, mais ils contrôlent la magie et les éléments de ce monde. Ils font partie des créatures obscures.

- Je ne pensais pas...

- Je sais, et ce n'est pas grave, avec le temps, ça ira beaucoup mieux, et puis je vais t'aider.

- Je suis désolée, j'ai gâché nos premiers jours de vie marital. Dit-elle en se cachant sous les draps.

Je m'approche d'elle et retire les tissus lui permettant de se cacher. Elle couine, mais se laisse faire. J'encadre son visage de mes mains et plonge mes yeux dans les siens dans l'espoir qu'elle arrête de s'en vouloir et qu'elle comprenne que ce n'est pas grave et que je resterai avec elle quoi qu'il arrive. Puis une fois que j'ai complètement son attention, je viens déposer délicatement mes lèvres sur les siennes, d'abord lentement et avec douceur puis en ayant une réponse de sa part, j'approfondis ce dernier en passant avec ma langue la barrière de ses lèvres. Ses mains agrippent mon haut dans l'espoir que je ne m'éloigne pas. Je finis par descendre mes mains au niveau de son cou puis je glisse jusqu'à sa taille avant de terminer leur route au niveau de ses hanches. Hivy réagit directement à mon contact au point qu'elle se redresse pour venir plus près de moi. Nous finissons par nous séparer, mais nos fronts continuent de se toucher, car aucun de nous ne veut couper ce contact établi. Je sais bien que ses chaleurs sont récentes et que ça peut jouer sur son appétit sexuel, mais je ne tiens plus.

Elle se déplace une nouvelle fois pour se mettre à califourchon sur mes cuisses et repartir à l'assaut de mes lèvres. Nous soupirons tous les deux et entrons dans une bulle complètement hermétique à tout ce qui nous entoure. Mes mains se font plus exploratrices et se dirigent sous le haut d'Hivernelle à la recherche de sa poitrine. Une fois que je touche son sein gauche, elle se détache de moi pour soupirer et me fixer dans les yeux.

- Seulement si tu en as envie...

- Si tu savais comme j'en ai envie depuis le temps. Ne t'arrête surtout pas Sora.

C'est la phrase qui me fait complètement vriller. Je prends le contrôle de la situation et la pousse doucement afin de l'allonger sur le matelas. Nos bouches ne se séparent que pour reprendre un peu d'oxygène avant de reprendre une danse endiablée. Elle tire sur mon haut pour me le retirer et j'accède à sa demande. Ses doigts se déplacent sur mes pectoraux puis partent à la découverte de mes abdominaux. Mon cœur s'accélère et ma respiration se fait de plus en plus courte. Je retire également le haut d'Hivernelle et le jette un peu plus loin sur le côté. Elle ne porte rien en dessous et j'ai un libre accès au haut de son corps. Je décide de descendre mes baisers dans son cou et mordille la peau fine qui recouvre ses chairs. Son parfum est encore bien présent et je sens que ça m'excite de plus en plus. Je finis par planter mes crocs dans son cou et sa réaction ne se fait pas attendre. Elle relève la tête et cambre son corps contre le mien. Un soupir de plaisir passe la barrière de ses lèvres et vient mourir dans l'espace qui nous entoure.

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