Devil of liberty

Chapitre 9 : Une découverte inattendue !

Me voilà donc assise à une immense table et à l'autre bout se trouve un homme à la chevelure grisonnante et à la barbe bien taillée. À côté de lui, se trouve une magnifique jeune femme au cheveu argenté comme Sora, ses yeux sont d'une vert grisonnant, elle dégage une aura très impressionnante. Je me sens ridicule dans cette pièce.

- Hivernelle, c'est bien ça ?

- Oui monsieur, je m'appelle Hivernelle Valkyria von Dracula Noragami. Je suis la fille adoptive de Shô Noragami.

- Oui, il arrive dans deux mois environ, Sora m'a parlé de toi, tu es une sacré énergumène, tu t'es occupée d'un vampire à toi seule, et ce, à ton âge.

- J'ai fait ce qu'il y avait à faire, rien de plus. Mon père et moi étions sur cette affaire depuis un moment, j'ai finalement pu trouver l'assassin, qui a soit disant passant essayé de me tuer, et je lui ai fait payer.

- J'ai cru comprendre ça dans le rapport que m'a envoyé mon fils. Tu as tout de même été blessée, il me semble.

- C'est exact, je suis encore en train de me rétablir, bien que le vampire ne m'a pas tuée, la toxine à tout de même été injectée dans mon corps.

- Jeune fille.

- Oui madame ?

- Aucun être vivant dans ce monde ne peut survivre à la toxine d'un vampire, sauf une espèce, c'est pourquoi nous t'avons fait venir ici.

- Comment ça ? Je ne suis qu'une sorcière et j'ai reçu les soins d'Esteban.

Comment ça j'aurais dû mourir même en recevant les soins d'Esteban. Je commence à paniquer et l'atmosphère se fait de plus en plus lourde. Je baisse immédiatement la tête persuadée que je suis foutue, ils connaissent mon secret, et ils connaissent mon père -mon vrai père. Je n'y avais pas pensé avant, mais mon père travaillait pour le roi avant de mourir, je devais d'ailleurs aller avec lui à la capitale. Mon cœur bat la chamade, je suis tétanisée. Alors que je suis en train de m'engouffrer dans une spirale infernale, une main me sort de mes pensées et je vois le regard doux de la reine. Elle me sourit et je me calme instantanément. Elle s'installe à côté de moi et prend ma main dans la sienne. Le roi reprend la parole et contre toute attente, il est calme et doux dans ses mots. Il parle effectivement du fait que je suis une élémentaliste, mais je ne ressens pas d'animosité envers moi ce qui me rassure dans un sens. Il m'explique qu'il aimerait que nos deux espèces se réconcilient et que malgré les erreurs passées, il est plus que temps de faire la paix.

Après tout une après-midi de discussion, je ressors de la pièce rassurée et heureuse. Je connais enfin une partie de la vérité. Je sais à présent que mon vrai père avait demandé au roi de me récupérer et de m'élever -comme dit dans sa lettre, il voulait me protéger de ma mère. J'ai aussi compris par la suite que ma mère était contre cette paix, car elle a toujours de la rancœur envers les vampires. Enfin, je vois que le roi a écouté son fils, certes, il ne lui a pas dit qu'il allait s'entretenir avec moi, et aussi la raison pour laquelle il a poussé son fils à me ramener ici. Nous avons également discuté de ma place dans le château. Je ne veux pas être un poids mort et me faire entretenir sans rien faire. La reine m'a proposé de d'abord me reposer et de récupérer entièrement de ma blessure avant de penser à la suite. Elle va également me trouver un précepteur pour m'enseigner tout ce que je dois savoir et apprendre de l'étiquette. Elle va également me trouver une domestique personnelle pour continuer à garder mon pouvoir secret, car certes eux, ils l'acceptent, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Dans ma chambre, je m'installe près de la fenêtre et regarde le paysage comme je le faisais au manoir.

Le soir venu une nouvelle jeune femme se présente à moi. Elle s'appelle Kate, elle sera la domestique personnelle dont m'avait parlé la reine. Elle m'apporte mon repas qu'elle dépose sur le bureau. Elle a l'air vraiment gentille et à ne pas trop se mêler des affaires des autres. Je m'installe derrière et commence à manger. Le repas est délicieux, la viande -de la dinde je pense- fond sur ma langue, les légumes qui l'accompagnent, ont gardés un peu de croquant et le pain est très moelleux. Dans la soirée Esteban, est revenu me voir, il s'inquiète de mon état.