L'amour, et puis quoi encore ? (sanzu x mikey & encore plus)

Et si je l'oublie ?

Point de vue de Mikey

Les journées passent et je n'ai pas revu Sanzu depuis cette fameuse soirée. Il semble vraiment m'en vouloir pour un truc, mais quoi ?

J'ai entendu quelques rumeurs qui courent entre les mecs de la bande, il semblerait que Sanzu ai baisé avec Baji et Chifuyu avant de partir. Je ne suis pas réellement surpris.. quand il est défoncé il baisserai pas mal n'importe qui.

Mais ce qui me surprend c'est son départ. Il n'a informé personne. Je lui ai écrit mais il ignore mes messages ainsi que mes appels. Pourquoi es-tu parti, Sanzu ? Qu'est ce que j'ai bien pu faire pour te voir disparaitre a nouveau de ma vie ?

Il est parti avec la drogue, je n'ai pu aucun moyen de soulagé ma tête. Ran refuse de m'en donner et je n'ai aucune autre option, je suis en train de viré complètement fou.

Quelqu'un ose venir toquer a la porte, je grogne de mécontentement et lui hurle dessus. J'ai envie de voir personne. Je ne suis pu en mesure de contrôler ma tête et mes actions. La porte fini par s'ouvrir, je lui lance un oreiller en pleine tronche.

Izana : Putain Mikey, arrête de faire l'enfant ! Tes le boss ici, a ce que je me souvienne !

Mikey : Comme si ça changeait vraiment quelque chose !

Izana : Bah si, justement. On tourne en rond depuis une semaine putain !

Mikey : Prend ma place, je suis en mesure de rien faire.

Izana : T'as pas eu de nouvelles ?

Mikey : Non. Maintenant, laisse moi tranquille.

Il lève les yeux au ciel et sort de la chambre. Putain qu'il m'énerve ! Ça fait une semaine je lui répète la même chose, qu'il me lâche un peu.

Et de toute façon, depuis quand je suis le boss ? On doit bien se l'avouer, Izana et Sanzu était bien plus le boss que moi. Depuis la mort de Draken.. jarrive tout simplememt pas a fonctionné.

Point de vue d'Izana

A l'instant où je sors de la chambre de Mikey, quelqu'un m'agrippe le bras et me traîne avec lui. Je lève la tête, je devais m'en douter. Je ne suis pas le seul a s'inquiéter.. pas pour Mikey, ein.

Il me rentre dans sa chambre et me regarde attentivement après avoir verouilller la porte. Mes yeux parcourent la pièce, il ne semble pas avoir dormi ici depuis longtemps..

Izana : Je ne sais rien, je te le jure.. Mikey m'a dit qu'il n'avait toujours pas réussi a lui parler.. et c'est exactement la même chose pour moi. Tout mes appels et mes messages sont sans réponse. Crois moi.

Ran : C'est dur a croire.. je peux pas croire qu'il soit parti comme ça sans rien dire a personne. Tu es.. important pour lui Iza, j'ai du mal a croire qu'il ne t'ai rien dit.

Izana : Important ? Nah, je crois pas.

Ran : Putain, tu te fou de ma gueule ? Je crois qu'il tient plus a toi que quiconque ici ! Tes son petit ange gardien, Izana !

Izana : Ange gardien ? Mon cul, oui. Tu connais pas tout entre nous. Et de toute façon, j'ai aucune nouvelle. La dernière fois je l'ai vu c'est avant qu'il aille voir Baji et Fuyu.

Ran : Alors c'est vrai, ce qui se raconte ?

Izana : Par ma faute, oui. Mais tien ça mort. Rindo n'a pas besoin de savoir que c'est vrai.

Ran : Tu compte faire quoi ?

Izana : Je prévois aller me promener.. j'ai besoin de vider ma tête.. je vais retourner où je l'ai trouvé. D'un coup que..

Ran : D'accord, tu m'appelles si jamais tu trouves de l'info.

Izana : Ouais.

Je sors de sa chambre et tombe nez à nez avec Koko qui me sourit. Inui et Koko ne sont pas vraiment au courant de la disparition de Sanzu.. en faite ils ont passé la semaine dans leur chambre.

Kokonoi : Il arrive quoi ? Tu sembles.. de mauvaise humeur.

Izana : De la merde comme toujours.

Je lève les yeux et disparait. Comme si c'était nouveau, il y a toujours de la merde ici c'est incroyable.

Je vais rapidement m'habiller convenablement et sort de la planque. Hors de question que je reste encore une journée de plus sans rien faire. Et je suis le seul en mesure de savoir où il pourrait être.

Point de vue de Sanzu

Ne plus l'embêter.. comment faire si je reste proche de lui ? Impossible. J'étais en train de viré fou.. non, j'ai complètement viré fou.

La drogue coule à flot dans mon sang, je n'ai pu totalement les idées claires mais.. même malgré toute cette putain de drogue, je n'arrive pas a me le sortir de la tête.

T'oublier ? J'aimerais trouve une façon. Je pensais qu'en partant de la bande j'allais trouver la paix, que j'allais juste tourné la page.. mais j'en suis pas capable Rindo.

Mon téléphone n'arrête pas de vibré depuis une semaine et je n'ai absolument pas le courage d'ouvrir les messages. En faite, je n'ai pas le courage de déverrouiller mon écran. Ton visage me ferait trop mal.

Pourquoi je me sens aussi faible quand il est question de toi ? Pourquoi ai-je envie de tout brisé autour de moi ? Pourquoi ai-je envie de juste.. te prendre dans mes bras et m'excuser pour tout ? Serais-tu en mesure de me pardonner pour tout le mal que j'ai fais ? Pour toutes mes putains d'erreurs ? Je .. je n'arrive pas a fonctionné correctement Rindo.. pas sans toi près de moi.

Le soir est finalement tombé, le moment où je peux enfin souffler et laisser mon corps se libérer sans que personne ne me voit. La noiceur me fait du bien, elle me soulage.

Je suis assit sur ce bout de terre.. cette falaise que j'ai tant détesté sans comprendre pourquoi. J'observe l'eau attentivement. Elle est loin en dessous de moi et pourtant, j'ai l'impression de me faire bercer par ces vagues.

Ma gorge me fait mal, elle se serre encore.. mes yeux s'humidifient.. c'est déjà l'heure. J'ai hâte que tout soit terminé. Que cette sensation désagréable disparaisse pour de bon.

D'un coup, une présence apparaît derrière moi. J'ai pas la force de me tourner..de tout façon, peut importe de qui il s'agit, s'il me touche, il est mort. Pas parce que je suis vulnérables émotionnellement, qu'on peut me battre.

La présence se rapproche, j'agrippe mon pistolet, sous mon veston. Puis, une main se dépose sur mon épaule. Mon souffle se coupe d'un coup. Cette chaleur.. je la connais. Les larmes commencent immédiatement a coulé. Je ne sais pas comment ni pourquoi il est ici.. mais je dois avouer que sa présence m'apaise.