L'amour, et puis quoi encore ? (sanzu x mikey & encore plus)

Mais j'ai foutu quoi !?

Point de vue de Sanzu

Au bout d'une bonne trentaine de minutes de route, en gros silence bien entendu, on arrive finalement devant une église. On fou quoi ici ?

Mikey : Ne te laisse pas avoir par le lieu. J'ai besoin de toi.

Je lui souris en guise de réponse et l'observe sortir du véhicule. Son regard a complètement changé, je peux presque y lire de la peur. De la peur ? Non absolument pas. Un désir profond, un désir diabolique.. oh oui je connais ce type de désir. Mais comment un mec comme lui peut en être atteint !? Tu cache quoi derrière cette carapace mon cher Mikey ?

Nous marchons et nous nous dirigeons derrière le bâtiment religieux, nous voilà dans un cimetière. Putain que c'est glauque comme endroit. On pouvait pas le kidnappé dans un autre restaurant, je sais pas moi mais n'importe quoi sauf un cimetière.

Un immense frisson me parcours la colonne vertébrale, je le sens mal. Vraiment.

Il se tourne vers moi et me fait signe de pas faire de bruit puis me pointe une silhouette au loin. Dur a dire mais il semble s'agir d'un mec accroupi devant une pierre tombale. On va vraiment kidnappé quelqu'un dans un putain de cimetière !?

Tel des ninjas, nous nous rapprochons de l'individu. Il ne reste que deux mètres entre lui et Mikey. Mon coeur bat si vite. Ça ne peut pas être aussi simple que ça !? J'ai du mal a le croire.

Le boss s'approche davantage du mec tandis que moi je reste a l'arrière, perdu dans mes pensées.

L'instant d'un clignement de yeux, Mikey se ramasse une blanche en pleine tronche. Mon coeur cesse de battre. Il est allongé au sol, du sang coule de son nez. Puis, il se relève comme si rien était et saute droit sur le mec.

Putain, mais au final, ce fameux Kokonoi nous a tendu un piège !? Comment le mec pouvait être aussi bien préparer!?

Dans l'espace de quelques secondes, Mikey retrouve au sol pour la deuxième fois. Cette fois-ci, il semble réellement sonner. Je lève les yeux pour la première fois vers l'individu, mon coeur cesse immédiatement de battre. La haine, j'ai la haine. Non, beaucoup plus que ça. Aucun mot peut décrire comment je me sens présentement.

Sanzu : Putain de fils de pute !!!

Comment ça peut être lui !? Comment j'ai pu louper un aussi gros bout !?

Je me lance droit sur lui, lui explose le crâne au sol. Mes coups de poings s'enchaînent les uns après les autres sans aucun répit entre chaque. Son sang éclabousse partout, sur mon visage, mes mains, mon torse.

Cette sensation m'avait grave manqué. Je rigole sadiquement tout en lui enfonçant encore et encore mes poings dans le visage.

Sanzu : Salle fils de chienne ! Je peux pas croire ce que je vois ! Crève ! Crève ! Creeeeeve !!!!!!!

Je hurle le plus fort que je peux en lui agrippant la tête et l'explosant une seconde fois et une troisième fois contre le sol. AAAAH putain que ça fait du bien !

D'un coup, une main se dépose délicatement sur mon épaule. Mes yeux se ferment a cette douceur et j'inspire.

Mikey : C'est bon Sanzu. Il peut pu bouger. Arrête maintenant.. nous devons l'attacher et le mettre dans le coffre.

Mes yeux se fixe sur lui. Je tremble de partout. Comme si je venais de reprendre conscience. Putain mais j'ai foutu quoi..?

Nous l'attachons solidement puis le glissons dans le coffre de la voiture. J'agrippe le ruban adhésif et lui en fou tout le tour de la tête. Il ne pourra pas parler lorsqu'il reprendre conscience.

Nous roulons vers la planque. Je suis toujours sous le choc. Mon regard est vide, je comprends pas.. comment j'ai pu devenir une bête comme ça ? Si Mikey n'était pas intervenu je lui aurait exploser le crâne au point où sa cervelle se serait ramasser partout au sol.

La voiture s'arrête. Je tourne la tête vers le boss qui me regarde tendrement. Putain, regarde moi pas ainsi.. je suis un monstre.

Mikey : T'as fait ce que tu devais faire Sanzu.. t'as défendu ton Roi, comme tu l'as toujours fait.

Il dépose sa main contre ma joue et me la caresse tendrement.

Sanzu : Mon..mon..roi...

Il s'approche doucement de moi en chuchotant.

Mikey : Oui, ton roi.

Puis, sans m'y attendre, ses lèvres se déposent contre les miennes. Dun coup, toute la tension disparaît, tout le mal qui m'habitait n'existe pu.

Il recule mais je ne le laisse pas faire. J'agrippe son menton et l'embrasse a mon tour. Putain, ses lèvres sont tellement.. délicieuses. Ses flashback qui me reviennent encore mais cette fois-ci je ne les laisse pas m'embêter. Je veux profiter de ce moment.

Il retire sa ceinture de sécurité puis je le sens se soulevé, il est encore plus proche de moi. Je souris légèrement, heureux de ce contact. Ses mains se glissent derrière ma nuque puis il vient prendre place sur moi.

Notre baiser s'enflamme rapidement. Mes mains lui parcours le dos, les siennes jouent dans mes cheveux. Son bassin bouge au rythme de nos baisers. Notre respiration est courte et rapide, putain je bande.

Soudainement, le visage de Rin me vient en tête. Bordel, mais je fou quoi !? Mikey.se recule et prend place sur son banc, je crois qu'il a bien senti ma réticence apparaître quand j'ai penser à Rin.

Il penche la tête sur le côté et me sourit avant de se remettre a rouler. Ses lèvres sont tellement différente de celle de Rindo.. pas qu'elles sont meilleurs ein mais différente. Les deux m'apporte quelque chose de très différent mais les deux m'apporte quelque chose que j'ai besoin.

Mikey : On arrive bientôt, tu vas pouvoir relaxer A partir de maintenant. Je m'occupe de lui.

Sanzu : Tu peux m'avertir lorsqu'il va avoir repris conscience ? J'ai besoin de lui faire face.

Mikey : Tu le connais pas vrai ? J'ai..je l'ai ressenti quand tu l'as regarder.

Sanzu : Malheureusement oui, je le connais beaucoup trop bien.

Il ne tente pas a savoir d'où ni de comment je le connais et honnêtement je lui en suis reconnaissant, je n'ai pas du tout envie d'en parler pour l'instant. Je croyais avoir tourné la page, non je croyais avoir brûlé ce putain de livre. Pourquoi les fantômes de mon passé reviennent ? Je le sentais mal quand nous sommes arrivés et avec raison. Putain de fantôme du passé, je te hais.