Chapitre 7 : ¿ Amistad o amor ?

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PDV Gavi

Je me retrouve seul après le départ de mes amis. Je prends le temps de regarder l'évolution de ma blessure, mon genou est encore un peu gonflé mais le médecin m'a informé que c'était normal et que cela durerait environ une semaine. De plus, je dois maintenant porter une attelle assez encombrante mais elle me permet de me déplacer sans béquille, ce qui m'arrange car je commençais déjà à en avoir marre.

La journée est longue, j'échange quelques messages avec Raphaëlle et mon meilleur ami pour faire passer le temps sans réel succès. Je n'ai qu'une hâte, qu'il soit dix-huit heures pour faire ma visite de contrôle et savoir si je peux sortir.

Un praticien toque à ma porte, ce qu'il m'indique qu'il enfin l'heure qu'il m'ausculte. J'écoute ses indications avec attention et réalise ses demandes. Une demi-heure plus tard, je reçois enfin le verdict. Je peux sortir, les médecins sont mêmes étonnés de la rapidité avec laquelle mon genou se remet, ce qui est bon signe malgré qu'on me recommande de me reposer et de ne pas faire de gros efforts pendant les prochains jours.

A vingt heure, mes parents et ma sœur viennent me chercher au centre. Mon père prend ma valise et ma sœur mon sac malgré mes protestations. Je déteste être assisté, j'espère rapidement pouvoir retrouver ma mobilité d'avant.

Raphaëlle est déjà devant la porte de chez mes parents lorsque nous arrivons devant ma maison d'enfance. Elle reste dîner avec nous puis je lui propose de rester dormir avec moi, ce qu'elle accepte.

Les jours suivants passent rapidement, je profite de ma famille et mon amie passe tous les soirs à la maison malgré qu'elle travaille beaucoup pour rattraper le retard qu'elle a accumulé dans ses cours. De plus, une infirmière passe tous les après-midi pour changer mon pansement et vérifier que mon genou cicatrise bien, ce qui est pour le moment le cas.

Hier, Raphaëlle m'a fait remarquer que mes cheveux ont bien poussés, j'ai donc décidé aller les couper aujourd'hui après être allé au centre d'entraînement. La sonnette de l'appartement sonne ce qui m'indique que Pedri vient d'arriver, il est a nouveau devenu mon chauffeur comme c'était le cas avant que j'ai mon permis. L'avantage, c'est que cela nous permet de nous voir souvent.

Je sors et monte directement dans sa voiture côté passager. Le début du trajet se passe dans le silence.

«  Je peux te poser une question ?, me demande-t-il.

- Bien sûr, tu sais qu'il n'y a pas de tabou entre nous.

- Ne le prends pas mal mais je me demandais si il n'y avait que de l'amitié entre toi et Raphaëlle. Tu n'es pas obligé de répondre.

Il vient de poser la seule question à laquelle, je n'ai pas de réponse. Depuis notre enfance, j'ai toujours aimé la jeune Française, je l'ai toujours considérée comme mon double, ma moitié. Mais je n'ai jamais su si c'était de l'amitié ou de l'amour. Pourtant quelques années plus tard, je me rends compte que je n'ai jamais aimé aucune autre fille. Elle a toujours été mon modèle de référence, je me désintéresse rapidement d'une fille si elle n'arrive pas à la cheville de Raphaëlle. Ce qui n'a jamais été le cas, les quelques petites amies que j'ai eues ont simplement été un moyen de répondre aux attentes sociales et d'éviter que trop de jeunes femmes s'intéressent à moi. Aucune d'entre elles ne m'a fait ressentir la moindre émotion. De plus, la jeune étudiante est la seule a arriver à calmer mes insomnies.

- Honnêtement, je ne sais pas, je l'aime c'est certain mais est ce de l'amitié ou de l'amour, je ne sais pas. Nous passons nos nuits ensemble mais nous ne faisons que dormir, simplement nous nous rassurons mutuellement. Pourquoi cette question ? Tu penses qu'elle ressent plus que de l'amitié pour moi ?

Trop BeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant