Chapitre 33 : Un poco de alegría

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PDV Gavi

Je suis content d'avoir pu discuter un moment avec Luis Enrique, il a été pendant un long moment le sélectionneur de l'équipe national et j'ai beaucoup appris à ses côtés. J'ai aussi retrouvé mon ancien coéquipier Ousmane Dembélé que je salue lorsqu'il s'échauffe avant le match.

« Raphaëlle rentre avec nous à Barcelone ?, me demande mon meilleur ami quelques minutes avant le coup d'envoi de la rencontre.

- C'est pas prévu mais elle est en vacances, j'aurais dû penser à lui proposer, je suis bête.

- Il n'est pas encore trop tard. », me répond-t-il.

Alors j'écoute mon meilleur ami et j'envoie un message à ma petite amie pour savoir si elle veut rentrer avec nous. Sa réponse ne se fait pas attendre, elle accepte mais m'indique qu'elle doit décaler ses rendez-vous médicaux et venir avec Pablito car elle n'a personne pour le garder. Je lui réponds donc que nous irons le chercher ce soir.

Le coup d'envoi est lancé, je concentre toute mon attention sur le jeu de mes coéquipiers. A la trente-septième minutes, Raphinha marque un but, ce qui donne l'avantage à mon équipe. Nous sommes donc tous de bonne humeur à la mi-temps. Cependant, cette joie retombe rapidement, le PSG marque deux buts en seulement quelques instants. Je deviens tout à coup silencieux à cause de la déception. Je continue à regarder le match sans dire aucun mot, moi qui habituellement passe mon temps à commenter chaque action.

Heureusement, une dizaine de minutes plus tard, le brésilien marque un second but, ce qui nous permet d'égaliser. Puis, Xavi fait quelques changements et mon meilleur ami entre en jeu. Il fait une passe à mon coéquipier Christensen qui marque, ce qui nous permet de reprendre à nouveau la tête.

L'arbitre siffle la fin de la rencontre, nous avons un point d'avance sur l'équipe adverse, rien n'est gagné mais nous avons toutes nos chances d'aller en demi-finale. Je suis content de voir mon équipe heureuse, nous le méritons après plusieurs mois à enchaîner les blessures et les déceptions. Alors, nous célébrons tous ensembles avant que je retrouve la jeune Française qui a elle aussi le sourire aux lèvres lorsqu'elle nous rejoins.

Cependant nous ne nous attardons pas longtemps avec mes coéquipiers et prenons la route pour aller récupérer le chaton de la jeune Française. Une fois arrivé, elle range toutes les affaires nécessaires ainsi que quelques vêtements à elle dans une valise et installe l'animal dans son sac de transport. Puis, nous nous rendons sans tarder à l'aéroport et arrivons au moment où mes coéquipiers embarquent.

Je profite du vol pour me reposer un peu caler contre la jeune étudiante. Cette dernière me réveille lorsque notre avion est en train d'atterrir. Lorsque nous arrivons au parking du centre d'entrainement, j'indique à Raphaëlle de s'installer à l'arrière avec Pablito. Mon ami Ajauro s'assoie quant à lui sur la place passager.

Je suis content que la Française soit assise à l'arrière à l'abris des regards quand nous croisons des fans qui nous filment. Il est hors de question qu'ils connaissent son existence, je veux la protéger du mal que pourrait lui faire une exposition médiatique. C'est à ce moment que je m'aperçoit qu'elle s'est endormie. Elle est si belle et semble apaisée, je l'observe quelques instants avant de démarrer ma voiture après avoir déposé Ronald.

Elle dort toujours lorsque je gare ma voiture devant chez moi. Je n'ai pas la foi de la réveiller alors je la porte et je l'installe dans mon lit. Je m'occupe ensuite d'installer le chaton dans l'appartement avant de vider mon véhicule de nos valises. Après une rapide douche, je rejoins enfin Raphaëlle dans mon lit et je m'endors dès que je me cale contre elle.

Le lendemain matin, j'émerge à onze heure, je m'inquiète dès que je me m'aperçois que Raphaëlle n'est plus dans le lit. Je suis rassuré quelques minutes plus tard, lorsqu'elle ouvre la porte de ma chambre avec notre petit déjeuner.

Trop BeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant