Chapitre 41 : Montaña rusa emocional

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PDV Gavi

Je suis déçu de voir que Raphaëlle a déjà quitté le lit lorsque je me réveille. La connaissant, elle est déjà en train de réviser. Je rejoins rapidement ma douche et je me prépare pour ma séance d'entrainement du jour. Je passe embêter la jeune Française quelques minutes dans ses révisions avant de partir pour le centre d'entrainement.

La séance est bien trop courte à mon gout, je ne supporte pas de ralentir le rythme, j'ai toujours autant besoin de me défouler. Je râle auprès de mon kiné qui me dit que ma patience sera bientôt récompensée mais j'y croit moyen. Cela fait déjà six mois et il me reste encore au moins autant de temps, j'ai l'impression que je ne verrais jamais le bout du tunnel.

Après ma séance, je me rends dans les vestiaires pour retrouver mes coéquipiers, je suis surpris de voir que Robert semble très agacé alors je décide de le rejoindre pour lui demander ce qui ne va pas.

« Je suis le seul à être arrivé à l'heure à l'entrainement, c'est pas compliqué de respecter un horaire, bon sang, me répond-t-il avec colère.

- C'est vrai que ce n'est pas professionnel, mais je ne suis pas étonné, c'est la fin de la saison tout le monde est fatigué.

- Par ce que tu crois que moi, je ne suis pas épuisé, je viens de réaliser l'une des pires saisons de ma carrière pourtant je ne lâche pas et je continue à me rendre à l'heure à l'entrainement.

- Tu as raison, je suis désolé.

- Tu le sais en plus que je suis très à cheval sur la ponctualité. Combien de fois je t'ai rappelé à l'ordre quand je suis arrivé parce que étais toujours en retard ? Mais cela fait des mois que tu es toujours ponctuel.

- C'est à cause de Raphaëlle, elle est toujours en avance. Impossible de ne pas être à l'heure avec elle.

- Tant mieux, elle a une bonne influence sur toi. Je suis content de vous voir heureux ensemble.

- Merci, c'est vrai que j'ai de la chance de l'avoir retrouvée. », je lui réponds, satisfait de voir que ma petite amie est appréciée par mon coéquipier qui est une figure paternelle importante pour moi.

Après avoir passé un peu de temps avec mon meilleur ami et Fermin, je prends la route pour mon appartement.

A mon retour, je prépare notre déjeuner et la jeune étudiante accepte de faire une pause de seulement trente minutes pour que nous mangions ensemble. Elle est épuisante, je sais qu'elle connait déjà ses cours sur le bout des doigts.

« Tes cheveux ont bien poussés, tu devrais aller au coiffeur, me fit-elle remarquer, après avoir passé ses doigts dedans.

- Tu trouves ? Je peux l'appeler pour qu'il passe cet après-midi.

- Oui, j'aime bien quand tu viens tout juste de te couper les cheveux. », me répond-t-elle avec un grand sourire.

J'envoie donc un message à mon coiffeur qui me répond rapidement qu'il passera vers dix-huit heure. Quelques heures plus tard, je lui ouvre donc la porte de mon appartement, il installe rapidement son matériel et m'invite à m'assoir sur la chaise qu'il a installé. Une bonne demi-heure plus tard, il a terminé son travail et range déjà son équipement puis quitte mon chez moi après que je lui ait dit au revoir.

Je m'empresse de rejoindre la Française pour lui montrer ma nouvelle coupe. Elle m'ébouriffe les cheveux et dit qu'ils sont tout doux. Je n'ai pas envie qu'elle coupe notre contacte pour reprendre ses révisions alors je l'embrasse avant de glisser à mon tour mes mains dans sa longue chevelure.

« C'est l'heure de la pause, je lui dit en la tirant par le bras pour l'amener dans mon salon.

- Tu peux m'interroger pour voir si j'ai retenu quelque chose ? », me demande-t-elle en me suivant avec ses cahiers.

Trop BeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant