Chapitre 14 : Vuelta a casa

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PDV Raphaëlle

Pablo ne souhaite plus que je le conduise au centre d'entraînement, il a peur que ses fans me filment et s'en prennent à moi par jalousie. Par conséquent, je suis en train de l'attendre. Nous avons prévus d'aller chez ses parents après son retour puisque c'est mon dernier jour à Barcelone. J'entends la porte claquer, ce qui m'indique son arrivé, il a sa capuche sur sa tête, je sais que c'est son moyen de se protéger des caméras. Je vois immédiatement qu'il est énervé, je me dirige donc vers lui.

« J'ai besoin d'être un peu seul. », me dit-il lorsqu'il me voit arriver vers lui. Je hoche la tête de haut en bas en guise de réponse et m'éloigne de lui. C'est un peu égoïste de ma part mais j'aimerais profiter de nos derniers instants ensembles, j'ai l'impression qu'il s'éloigne de moi, juste avant que je reparte en plus. Par conséquent, je ne peux m'empêcher de me poser un milliard de questions. Mais surtout, j'ai peur que cela présage qu'il m'abandonne. Je tente de prendre sur moi et d'arrêter de me faire des films dès que quelqu'un change de comportement, ce n'est pas forcément de ma faute.

Le footballeur me rejoins une petite heure plus tard.

« Je suis vraiment désolé, c'est juste que je n'ai pas envie que tu subisses mes nerfs tout le temps. Je suis prêt pour qu'on aille chez mes parents, me dit-il un peu peiné.

- Ne t'inquiètes pas, je comprends. », je lui réponds en attrapant les clefs de sa voiture.

Nous prenons notre repas du midi tous ensemble mais c'est à peine si j'arrive à avaler quelque chose. Ma gorge est nouée, j'ai déjà l'impression d'être partie, je n'arrive pas à profiter des derniers moments à Barcelone. Je ne parle guère mais personne ne semble le remarquer tant ils sont absorbés par leur discussion. Vers dix sept heure, c'est l'heure de rentrer chez le Catalan, ses parents et sa soeur me disent au revoir et me souhaite un bon retour.

A dix neuf heure, les amis de Pablo viennent à l'appartement pour faire une soirée FIFA. Cette fois-ci, il a invité Pedri, Fermín et Ferran. De nouveau, je reste dans mon coin et parle peu. Je suis triste de voir que mon petit ami ne le voit pas, il profite de ses amis, ce qui conforte ma peur qu'il m'oublie, que mon départ ne l'afflige pas autant que moi.

« Toi qui veux toujours autant gagner, tu ne joues pas ?, me demande Pedri.

- C'est vrai, on m'a parlé de ton talent. Tu as réussies à battre Pablo, c'est vrai ?, demande Ferran.

- Oui, ce n'est pas si compliqué, je lui réponds, ce qui me vaut un regard noir du brun.

- Puisque tu es si sûr de me battre, on fait une partie ? », me défie Pablo en me tendant une manette que je saisie.

Une nouvelle fois, je le bats mais je ne savoure pas ma victoire, la seule chose à laquelle je pense, c'est mon vol de demain.

« Tu t'es entrainée toute ta vie ?, me demande Ferran.

- Non, c'est assez simple, il utilise toujours les mêmes attaques, une fois que tu as compris, il suffit de les parer et de le surprendre en l'attaquant.

- C'est vrai que dit comme ça, c'est simple, me réponds l'attaquant.

- C'est pas, ce que vous apprends Xavi, la stratégie ?, je leur demande.

- Si, si, tu as raison. », me réponds Pedri.

Le reste de la soirée passe rapidement, vers minuit, les footballeurs quittent l'appartement et nous allons nous coucher avec Pablo.

Le lendemain matin, je suis réveillée par un tendre baiser du brun, il nous apporte le petit déjeuner au lit. Puis, nous restons collés l'un à l'autre un long moment, j'ai le sentiment que si je me lève, cela signifie que cette période sera terminée, que je retrouverais ma vie seule, sans lui. Je l'embrasse, une dernière fois, puis il y répond plus intensément. Il passe ses mains sur mes hanches et commence à soulever mon sweat, ce contact me gêne. Je ne suis pas préparée à ce que le footballeur voit mon corps, je me dégoutes bien trop et je ne suis pas prête à aller plus loin, je le stoppe donc dans son action.

Trop BeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant