Chapitre 12 : Derrota

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PDV Raphaëlle

Je me réveille dans les bras réconfortants de Pablo. La soirée de la veille me revient en mémoire. Je suis en couple avec l'homme que j'aime depuis toujours, cela me parait bien trop beau pour être vrai. Lorsque je sens le footballeur commencer à bouger, je décide d'aller lui chercher son petit déjeuner. J'ai décidé que c'est à mon tour de prendre soin de lui et je n'ai pas changé d'avis.

« Mon ami Cristo joue ce soir avec la Masia, je vais aller voir le match, cela ne te déranges pas ?, me demande-t-il après avoir finit son repas.

- Non, ce n'est pas grave, cela fait plusieurs semaines que nous sommes collés l'un à l'autre, tu peux bien passer une soirée sans moi.

- Oui mais tu pars bientôt. Et puis, je ne peux pas te proposer de venir même si je le voudrais. J'ai peur que tu reçoives une vague de haine de mes fans jalouses si on nous voit ensemble.

- Je comprends, c'est pas grave, ne t'en fais pas, va voir ton ami. », je lui réponds sincèrement.

Nous passons la journée ensemble comme nous en avons l'habitude puis il part en fin d'après-midi lorsque son père vient le chercher. Je passe donc la soirée seule à regarder une série. J'oublie volontairement de prendre mon dîner. La faim va accompagner ma nuit mais cette sensation est devenue agréable, rassurante. 

Je ne peux m'empêcher de scruter mon reflet lorsque je m'arrête devant le miroir de la salle de bain. Pourquoi, il m'a choisit moi ? Je suis loin d'être parfaite, loin d'être à son niveau. Puis, je chasse ses pensées et je vais me coucher vers vingts deux heures. Mais c'est seulement une heure plus tard, lorsque je sens les bras de mon petit ami m'entourer que je trouve le sommeil.

La journée du lendemain passe rapidement, du moins de mon point de vue. Pablo n'attend qu'une seule chose, c'est qu'il soit vingt heures pour voir la finale. Le Catalan est tendu dès le coup d'envoi, comme à mon habitude, je joue avec ses doigts dans l'espoir de le calmer.

« ¡ Joder ! Mais elle est où la défense ?, s'exclame-t-il lorsque le Barça encaisse un premier but.

- Ce n'est que le début, ils peuvent encore se rattraper, je lui réponds pour essayer de le rassurer sans réel succès.

- Mais c'est une faute complétement débile. », me répond-t-il agacé.

Le Barça encaisse un second but, cette fois ci, le footballeur se lève et fait les cents pas pour calmer ses nerfs.

« C'est pas possible, on va se faire écraser. », râle-t-il.

Je ne sais pas quoi répondre à ses remarques pour pas qu'il ne s'énerve pas plus, je décide donc de ne pas répondre, cela ne semble de toute façon pas le calmer.

Puis, enfin Lewandwoski marque pour le club catalan, le score est maintenant de 2-1. Je vois le soulagement apparaître sur le visage de Pablo mais c'est de courte durée. L'équipe adverse obtient un penalty et marque un troisième point. Mon petit ami continue de tourner en rond, toujours aussi agacé. Après la seconde mi-temps, le jeu du Barça ne s'améliore pas, les joueurs ne semblent pas motivés. Pedri sort peu de temps après, je vois à son visage qu'il est peiné.

« Mais il va arrêter de chercher ? Il est pas déjà assez content d'avoir marqué ses trois buts ?, peste-t-il après Vinicius. C'est vrai qu'il est difficile de ne pas remarquer le comportement du Brésilien qui n'agace pas seulement Pablo mais aussi les autres joueurs du Barça.

- Mais c'est pas possible ? C'est mort, on ne gagnera jamais ! Mettez de l'action, bon sang !, s'écrit le Barcelonais.

- Merci Ajauro ! Enfin quelqu'un qui réagit !, dit-il lorsque le défenseur met un tacle à Vinicius. Pourtant, il ne réagit pas quand son coéquipier sort des suites de son action.

Trop BeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant