Trop Beau

Chapitre 23 : Un día de liga de campeones

PDV Gavi

Raphaëlle m'avait prévenu que sa famille a une vision négative du foot mais je ne m'attendais pas à me prendre des remarques aussi désagréables. Heureusement, elle a su réagir et ils sont excusés pourtant je suis toujours aussi agacés. Je fais bonne figure uniquement pour faire plaisir à la jeune Française.

Comme tous les soirs, je me cale contre elle pourtant dès que nous entrons en contact son corps est parcouru de tremblement et sa respiration se saccade, je comprends rapidement qu'elle fait une crise d'angoisse. Alors je la rassure, je lui rappel que c'est moi qui la touche pas un inconnu et je joue avec ses doigts pour l'apaiser. Peu à peu, sa respiration se régule, elle tremble de moins en moins.

Deux heures plus tard, je ne dors toujours pas, j'étouffe beaucoup trop de chaud pour cela. La jeune Française a enfilée tellement de couches que je ne peux les compter, pourtant, au contraire de moi, elle est gelée. Je décide de retirer mon t-shirt et de dormir uniquement avec mon short histoire de ne pas mourir de chaud. Je me serre un peu plus contre la jeune étudiante espérant la réchauffer un peu puis je finis par trouver le sommeil.

Le lendemain matin, Raphaëlle se lève à huit heures, avale rapidement son petit déjeuner avant d'aller se préparer. Pour ma part, je peine à sortir du lit, la nuit a été courte. A neuf heure moins le quart, alors que je viens à peine de m'assoir pour petit déjeuner à mon tour, elle m'embrasse avant de m'indiquer qu'elle part skier, elle me dit qu'elle sera de retour vers midi.

La matinée passe rapidement, je suis seul dans l'appartement, les autres sont partis sur les pistes peu après la jeune Française. Dans un premier temps, je prends le temps de me préparer puis je téléphone à mon meilleur ami qui vient d'arriver à Naples. Je lui raconte la soirée de la veille, il rigole lorsque je lui raconte la réaction des Français quand ils ont sus que je suis footballeur. Puis, il m'indique qu'il doit raccrocher car Xavi l'appel pour le brief d'avant match.

A onze trente, la porte toque, je suis déçu de voir lorsque j'ouvre qu'il s'agit de l'oncle de Raphaëlle. Quinze minutes plus tard, c'est au tour de Tobey et de son frère faire leur entrée. A midi et quart, c'est enfin elle qui apparaît quand la porte s'ouvre. Elle tremble tellement elle a froid. Assez vite, elle enlève son manteau et son pantalon de ski. En dessous, elle porte bien évidemment une tenue thermique complète et un gros polaire. Quinze minutes plus tard, malgré que je sois collé à elle pour la réchauffer, elle semble toujours tellement, elle est frigorifiée.

Tobey sert les assiettes après avoir préparé le repas. Je remarque que Raphaëlle met une bonne demi heure à terminer sa petite portion. Lorsque je lui demande si tout va bien, elle m'assure que c'est le cas.

Vers treize heure trente, lorsqu'elle se lève pour aller enfiler son manteau, elle se rattrape à la table et reste quelques instants sans bouger.

« Tu ne veux pas rester avec moi ? Juste cet après midi. Cela te ferais un peu de bien de te reposer un peu, ton corps commence à fatiguer un peu, je lui propose.

- Bah je voulais profiter à fond, je n'ai pas souvent l'occasion de skier.

- C'est juste un après-midi.

- C'est d'accord. », me répond-t-elle en se laissant retomber dans le canapé.

Nous passons la plus grande partie de l'après-midi collé l'un à l'autre à regarder sa série préférée. Pour ne pas changer, elle est emmitouflée sous de nombreuses couches de vêtement tandis que je suis en t-shirt pour ne pas mourir de chaud.

Vers vingt heure quarante cinq, nous nous installons pour regarder le match. Je le met sur la télévision mais immédiatement l'oncle de Raphaëlle change de chaîne pour mettre les mêmes émissions qui tournent en boucle depuis hier dans le but d'avoir un fond sonore. Cela m'agace fortement, qu'est ce que cela change que ce soit le match ou autres choses.