Chapitre 9 : Envidia

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PDV Gavi

Je me réveille avec Raphaëlle dans mes bras comme tous les matins. Je ne vois pas comment je pourrais passer un meilleur Noël qu'avec elle. Il est claire que je n'ai pas envie qu'elle rentre en France.

Je fais attention de ne pas la réveiller lorsque je sors du lit puis je rejoins ma famille en bas.Ma mère nous a préparé à tous le petit déjeuner que ma sœur et mon père ont déjà entamé. Je m'installe à table et me sert lorsque la jeune Française descend à son tour et s'assoit à côté de moi. Nous passons le reste de la journée chez mes parents puis mon père nous dépose à mon appartement vers vingt-deux heure. Raphaëlle est fatiguée, nous allons donc nous couchez directement.

Je me réveille dans la nuit après avoir rêvé que je jouais à nouveau avec le Barça et que nous remportions la partie. Je réalise que cela commence vraiment à me manquer. Et puis, j'ai besoin de bouger, j'ai toujours été un peu hyperactif. Je n'avais pas passé autant de temps sans faire de sport mais surtout sans jouer au foot depuis des années. La seule activité que j'ai le droit de faire, ce sont les exercices que m'a recommandé mon kiné mais cela est bien trop peu pour moi.

Jouer me permet de faire le vide dans ma tête et de gérer à peu près mes émotions. Je sens des sanglots commencer à monter. Je laisse mes larmes couler ce qui réveille Raphaëlle. Elle ne me pose pas de question et me sert simplement un peu plus fort dans ses bras et glisse sa main dans la mienne et joue avec mes doigts, ce qui m'apaise et me permet de reprendre le contrôle de moi même.

Les jours suivants passent rapidement, la jeune étudiante passe ses journées à réviser pour ses examens. Nous passons seulement nos fins de soirée ensemble. Je passes donc l'essentiel du temps a m'ennuyer excepté lorsque je me rends au centre pour voir mon kiné.

« Tu as prévu quelque chose pour le nouvel an ?, je demande à Raphaëlle sachant très bien que ce n'est pas le cas.

- Non, je comptais réviser.

- C'est bien de faire une pause pour s'aérer la tête aussi. Tu veux venir le fêter avec ma famille et des amis à moi ?

- Pourquoi pas. Pedri sera là ?

- Non, monsieur le fête avec sa famille. Par contre je vais commencer à être jaloux si tu réclame autant sa présence.

- Tu n'as aucune raison de t'inquiéter, je voulais juste savoir si il y aurait quelqu'un que je connais. Tu sais très bien que les relations sociales ne sont pas mon fort.

- Il y aura mes parents, ma sœur, son copain et Fermín que tu connais.

- Super, je viens dans ce cas. », me répond-t-elle.

Lorsque je me prépare pour le nouvel an, je décide de me raser, Raphaëlle a raison, la barbe ne me va pas. Puis, j'enfile une tenue assez simple, c'est à dire, une grande chemise claire Jacquemus et un jean. Une fois prêt, je rejoins la jeune française dans le salon.

« Tu t'es rasé ! Ça y'est, j'ai retrouvé mon meilleur ami.

- Pffff, tu n'es absolument pas dans l'abus. Rien n'a voir mais ça te dérange de conduire ma voiture ? Je ne peux toujours pas conduire.

- Pas de soucis. », me répond-t-elle en attrapant les clefs que je lui tends.

Nous sommes les premiers arrivés chez mes parents, ma sœur et son petit ami arrive une demi heure plus tard. Puis, c'est au tour des invités. Fermín insiste pour que nous prenions une photo tous les deux. Raphaëlle se charge de nous prendre en photo après que je lui ai demandé. Ma sœur se rajoute et en demande une avec nous et son homme. La jeune Française se retrouve donc à être la photographe de la soirée. Je décide de poster la photo prise par mon amie en story sur insta. J'essaie d'être un peu actif, histoire qu'on ne pense pas que je sois mort même si je préfère rester loin des médias.

Trop BeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant