Chapitre 27

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"Les émotions les plus belles sont
celles que tu ne sais pas expliquer."

- charles Baudelaire

Les 2 semaines qui nous séparaient du Moby Dick passèrent à toute vitesse, on remonte à bord sans problème tandis que les matelots s'occupent de récupérer la nourriture que nous avions apporté

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Les 2 semaines qui nous séparaient du Moby Dick passèrent à toute vitesse, on remonte à bord sans problème tandis que les matelots s'occupent de récupérer la nourriture que nous avions apporté.

Une fête a eu lieu pour notre retour, la vitesse avec laquelle l'équipage a tout installé était impressionnante ! Je les observe de loin se goinfrer et rire entre eux comme des gamins, tout le monde s'était installé autour du capitaine comme par habitude.

J'attrape un assiette que je blinde de nourriture puis retourne m'assoir sur le mat, du côté où les voiles étaient attachées. J'observe les différents pirates s'amuser tranquillement en bas sans un mot, l'ambiance chaleureuse et joyeuse qui se dégageait d'eux m'apaisait.

Je remarque rapidement qu'Izou n'était plus assit avec Thatch et Marco, je le cherche du regard parmi la foule de pirates mais ne le trouve nul part. Je me laisse tomber et plane tranquillement jusqu'à atteindre le pont mais à peine ai-je posé le pied au sol qu'une masse me sauta dessus.

Eilya : Attrapée !

Elle m'agrippe le bras assez fort de sorte à ce que je ne puisse pas la faire lâcher prise sans pour autant me faire mal, je sursaute en sentant quelqu'un attraper mon deuxième bras. Je soupire en voyant que ce n'était autre qu'Izou, tout comme Eilya il me tient assez fermement.

Lianna : Je peux savoir à quoi vous jouez tout les deux ?

Eilya : Et toi ? Je peux savoir ce que tu fiches là-haut toute seule ?

Izou : Il faut que tu profites de la fête toi aussi.

Sans me demander mon avis, ils me trainent de force au milieu des pirates en train de manger et me font m'assoir avec les autres commandants. Finalement, nous passons la soirée à rire pour un rien et à discuter. Je me suis énormément amusée, à tel point que j'étais complètement épuisée.

Izou et moi avions fini par nous mettre à l'écart, voulant terminer la soirée à 2.  J'étais actuellement installée entre les jambes d'Izou, mon dos calé contre son torse. Ses bras étaient enroulés autour de ma taille tandis que ses mains reposaient calmement sur mon ventre, mes mains à moi étaient posées sur les siennes.

En quelques jours, nous nous étions encore plus rapprochés qu'avant. C'était vraiment devenu quelque d'instinctif entre nous, ce besoin de toucher l'autre ou de simplement le voir était devenu naturel. 

Chacune de ses petites attentions faisaient battre mon coeur un peu plus fort, j'aime passer du temps avec lui. Ces petits moments de tranquillité me faisaient un bien fou, j'avais l'impression qu'il n'existait rien mis à part lui et moi.

Les ailes de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant