Chapitre 28

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Les yeux sont une fenêtre sur l'âme.
Même si la bouche peut mentir,
Eux ne le peuvent pas.

Parmi elles, une avait en particulier attiré mon attention

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Parmi elles, une avait en particulier attiré mon attention. Elle se situait au niveau de l'épaule gauche de Lianna, un peu au dessus de l'omoplate. Il s'agissait d'un tatouage, je n'avais pas eu le temps de voir lequel précisément, mais il était traversé d'une grande cicatrice qui semblait avoir été faite à l'arme blanche.

Les cicatrices ont toutes leurs particularités, j'ai appris à les discerner à force d'aider les infirmières après les grosses batailles. Celle que j'ai vu ressemblait beaucoup à celle que s'infligeait eux même certaines personnes...

Comme si Lianna se l'était faite elle même...

J'espère sincèrement me tromper. Dois-je lui en parler ?

Et si jamais elle ne voulait pas en parler ? Ou bien que j'avais mal vu ?

Mes pensées sont coupées court par l'arrivée de Lianna, elle avait enfilé une simple robe violette qui lui arrivait aux genoux et dont les manches descendaient jusqu'aux coudes, sans doute son pyjama. Ça me fait penser que je l'avais jamais vu avec des manches plus courtes, le maximum étant un t-shirt...

Lianna : Tu... Tu veux quelque chose ? J'ai des fruits dit-elle gênée.

Izou : Non, c'est bon. Désolé, je t'ai surprise ?

Lianna : Un peu...

Elle n'était pas à l'aise, ça se voyait, et moi non plus d'ailleurs. Je décide de mettre de côté ce que j'avais vu et de vérifier plus tard avant de lui en parler, préférant me concentrer pour l'instant sur le problème de base.

Izou : J'aimerai qu'on discute, on peut pas continuer comme ça...

Lianna : Discuter de quoi ? demande t-elle innocemment en prenant place en face de moi.

Izou : Ne fais pas mine de pas savoir, s'il te plait... J'ai bien remarqué que tu m'évitais, en ce moment.

Elle baisse la tête, honteuse de s'être fait remarquer. Je souffle et serre les poings, honteux de mon erreur.

Izou/Lianna : Désolé... disons nous en même temps.

On relève la tête simultanément et nous observons en silence pendant quelque seconde, avant qu'un petit sourire apparaisse sur le visage de Lianna.

Izou : Je m'excuse d'avoir été trop vite...

Lianna : Et moi je m'excuse de t'avoir fui cette semaine... On peut se pardonner mutuellement, non ?

Izou : Oui. Oublions tout ça, ok ? On a le temps, allons à notre rythme.

Lianna : Ça me va. Merci, Izou.

Je tends ma main vers elle et elle y pose la sienne en souriant, je la porte à mes lèvres avant de doucement l'embrasser.

Izou : Pas besoin de me remercier. Je te l'ai dit, non ? Désormais, tu es la seule à pouvoir me toucher. Mon corps et mon âme t'appartiennent, tu me les a volé, tu as oublié ? Tu peux me toucher à ta guise, je t'appartiens.

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