Chapitre 2 : Deal

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Helloooo ! Alors on démarre notre marathon ?

J'en profite pour vous remercier de cet engouement. J'avoue que ça me procure un bien immense. Je voudrais également m'excuser auprès de quelques lectrices qui ont trouvé mon message offensant envers les autres chroniqueurs (à savoir que je n'exige pas de vote ni de commentaire). Ce n'était pas réellement mon intention. Je ne porterai jamais de jugement envers eux, ce sont mes petits frères et soeurs et je les adore. Donc Mea culpa 😍

Alors on démarre ✌🏽

Chapitre 2

La vive lumière du jour était parvenue à éblouir une certaine personne. Debout depuis une bonne heure, Waziz n'avait pas pu empêcher son esprit de divaguer à la recherche de souvenirs.

Rien ne lui venait à l'esprit exceptées ses séances de travail avec ses collaborateurs. Ils se rappelaient tous de leur nom et prénom et même des membres de leur famille.

Son esprit lui jouait des tours pensait-il en se redressant sentant des pas venir vers sa chambre. Une jeune infirmière frappa légèrement avant d'entrer.

- Bonjour M. KASSE, vous allez mieux ce matin ?

Il la scruta longuement avant de fermer les yeux puis de les rouvrir. Il n'avait pas spécialement envie de sortir un mot de sa bouche et encore moins avec cette jeune inconnue.

Habituée à l'humeur maussade de cet homme, la jeune Lara sourit pour se donner de la contenance puis s'approcha et commença à faire son travail.

La perfusion était définitivement enlevée et sa blessure à la jambe allait beaucoup mieux.

12 jours, 12 longues journées et nuits qu'il avait passé dans cet hôpital à la recherche de souvenirs... ou... d'une toute petite image qu'il n'était pas arrivé à retrouver.

12 jours où la seule et unique pensée qui lui avait permit de tenir était l'idée de retrouver son travail. C'était d'ailleurs la seule chose dont il se souvenait vraiment pensait-il en décalant pour permettre à l'infirmière de terminer, de s'en aller et de lui foutre la paix.

Waziz la regardait s'affairer sur sa cuisse musclée. Il n'avait pas perdu ses souvenirs de la salle de sport et des séances de boxe qu'il pratiquait plusieurs fois dans la semaine avec le coach Malick.

- Voila ! c'est bon... je crois que votre femme pourra faire le reste une fois chez vous. Nous lui avons donné toutes les recommandations nécessaires et elle pourra assurer. Votre bon de sortie est sur la table, vous pouvez y aller quand vous le souhaitez.

Waziz murmura un bref « merci » avant que la jeune femme ne disparaisse. Le calme plat était soudain revenu dans la pièce lui laissant quelques minutes de réflexion.

« Sa femme !»

Son esprit erra une nouvelle fois vers cette jeune femme au visage triste et apeurée. Cette femme qui semblait être.... Son épouse.

Il se rappela encore cet air désemparé qu'elle avait affiché au moment de pénétrer dans cette chambre d'hôpital pour la toute première fois. Était-elle triste de le voir dans cet état ? Ou triste de le voir encore en vie ?!

« ay Waziz ! » le gronda une voix dans sa tête. Comment ne pas être triste à la vue de son mari dans un tel état ?!

Seulement, il était intrigué par son silence. 12 jours où les seules fois où elle avait été réactive avaient été les moments où elle lui donnait à manger.

« Je peux le faire seul tu sais », lui avait-il soufflé alors que Tida avait fait la sourde oreille. Elle avait juste sourit et lui avait murmuré de la laisser faire et que c'était son rôle de s'occuper de lui.


ManigancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant