𝟐𝟗. 𝐇𝐀𝐈𝐍𝐄

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J'étais allongée sur le lit de Cassie, alors qu'elle était assise en face de moi

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J'étais allongée sur le lit de Cassie, alors qu'elle était assise en face de moi. Je fixai le plafond, et elle fixait le matelas sans rien dire.

Je savais pas ce qu'il lui était arrivée, et elle savait pas ce qu'il m'était arrivée. J'imagine qu'on était toute les deux pas prêtes d'en parler.

Nos présences était suffisantes à chacune de nous deux pour apaiser, ne serait-ce qu'un peu nos cœurs.

Je me répétai en boucle d'oublier la scène, de faire comme si elle n'avait jamais existé. Je faisais ce que j'ai toujours fait quand les choses devenaient trop difficile au final. Je fuyais. Encore.

J'avais envie de dormir et de me reposer quelques instants, mais je savais que même dans mes rêves, ça allait me hanter.

A chaque fois que je fermai les yeux, je revoyais le visage ferme de Nagi. Et quand je commençai à m'endormir, le son de sa voix revenait en boucle. Encore et encore.

Au final, fuir, c'est juste repoussé le problème à un autre jour, pour qu'il arrive dix fois plus fort en pleine face.

Comment j'ai pu croire que je pouvais entretenir une bonne relation avec lui ? Je suis vraiment débile.

Et alors que la tristesse commençait à partir, la colère prenait place. J'avais envie de me défouler, et, dans ce genre de situation, si Cassie n'aurait pas été là, j'aurais cherchée à me griffer fort le visage, à me tirer les cheveux ou à me frapper.

Mais je pouvais pas, Cassie était là. Et je savais pas ce qu'elle voulait faire en ce moment, mais c'était peut-être pire que moi.

Au final, c'était Cassie qui avait décidée de prendre la parole en première.

— Qu'est-ce qu'il t'est arrivée à toi ? Demanda-t-elle.

Je fermai les yeux, j'inspirai profondément avant de tout lui raconter. En fait, je lui ai pas seulement raconté ce qu'il y a avait avec Nagi, mais tout au final.

𝐀𝐌𝐁𝐄𝐑. 𝓝 𝓢𝓮𝓲𝓼𝓱𝓲𝓻𝓸 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant