Quinze

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Le domicile dakarois résonnait des bruits caractéristiques des valises que l'on boucle et des discussions animées sur les derniers détails à ne pas oublier.Abiba, toujours la touche artistique, avait décoré les valises avec des rubans colorés et des étiquettes joyeuses, ajoutant une note d'optimisme à cette étape cruciale.

Le salon était rempli d'une atmosphère électrique.Binetou , accompagnée de deux amies de Safi et la famille s'étaient rassemblées pour souhaiter à Abiba et Safi un bon voyage.

ABIBATOU D.

Safi : Aziz, ça fait tellement longtemps ! Comment tu vas maintenant ?

Aziz: Ça va bien, petite peste . Tu sais comment c'est avec le travail et tout. Lançait-il pour se moquer de sa petite sœur.

Safi lui lança un regard noir afin de manifester son déplaisir...

Aziz: Et toi Aby ça va ? Disait-il en me fixant.

Abiba: Oui oui carré.

Aziz: Et le voyage, alors vous êtes comment là? Lançait-il en affichant un léger sourire

Abiba : A vrai dire, inquiètes.C'est une toute nouvelle étape, et nous ne connaissons pas grand-chose sur le système là-bas. Éclaircis-nous un peu vu que tu y étais avant de partir au Canada .

Aziz: (s'asseyant à notre côté ) Ne vous en faites pas. La France peut sembler différente, mais une fois que tu t'y habitueras, ce sera comme une seconde maison.

Safi: (soupirant) J'ai peur de ne pas m'adapter, tu sais. Les études, la vie là-bas...

Aziz: Allez Safi, pour une fois, mets ton anxiété de côté s'il te plaît. Je comprends tes inquiétudes, mais tu vas t'adapter. Et je suis là pour vous expliquer tout ce dont vous avez besoin. D'accord ?

Safi: (souriant) Merci, Aziz. Ça me rassure de savoir que tu seras là pour nous aider.

Aziz: (sérieux) Écoutez , je sais que c'est un grand changement, mais vous êtes  fortes. Vous avez toujours réussi dans vos études ici, et vous réussirez là-bas aussi. C'est juste qu'il faut pas se mettre dans la tête que les études là-bas sont trop faciles, comme le disent beaucoup de profs sénégalais. Même si les cours de là-bas sont plus abordables , il faut vraiment s'investir dedans.

Abiba : (reconnaissante) Ah oui vraiment merci.

Safi:C'est juste... tout cela me rend un peu nerveuse.

Aziz: (l'entourant de son bras) C'est normal d'avoir des craintes, mais n'oublie pas que tu n'es pas seule. Tu auras de nouvelles opportunités, de nouveaux amis, et tu grandiras grâce à cette expérience.

En ce moment là, moi aussi je voulais qu'il fasse pareil avec moi , qu'il m'entoure dans ses bras, qu'il me rassure... Je ne sais pas si c'est parce que j'ai pas de grand frère ou que je suis juste bizarre...
Certes, il faisait de son mieux pour m'intégrer dans le sujet mais je m'y sentais pas trop. J'avoue que j'enviais leur complicité fraternelle.

Safi: (se détendant) Merci d'être là. Je suis prête à affronter cette nouvelle aventure.

Abiba: Et une chose, il faut que tu gardes ton téléphone vu que je t'appellerai à chaque instant si je comprends pas les trucs de Paname.

AbibaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant