Le plan à trois - Partie 2 et fin

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— Alors fais ce que que je te dis. 

Je recommence et je m'applique le plus possible. C'est bizarre comme sensation, je fais plaisir à une femme et pourtant je ressens uniquement de la honte et de la gêne. Ma copine est là, sans rien dire, en train de se masturber, toujours vêtue de sa combinaison. 

Quelques minutes, Camille ordonne de m'écarter. 

— C'est au tour de Laetitia. 

Ma copine s'approche de moi, et sans hésiter je commence les caresses avec ma langue. Je me sens un peu mieux. Laetitia respire bruyamment et s'agite. Ses cuisses se serrèrent. J'utilise mes mains pour les déplacer. Est-elle en train de jouir ? Fort possible, au moins je lui fais de l'effet. Je lèche la chatte encore plus vite. Là, ma copine étouffe un gémissement avec sa main, un cri incontrôlable et long. 

— Merci, mon chéri. 

Elle se tourna vers son amie dominatrice. 

— Il mérite son orgasme.

— On va jouer à un jeu, répondit Camille. 

Je soupire.

Comment ça ! On va jouer à un jeu ! J'essuie ma bouche avec le revers de ma main. 

— Tu dois le frustrer, il doit savoir qui n'a pas le contrôle sur la façon d'avoir un orgasme. 

Camille fouille dans son sac et en sort un trousseau de petites clefs. Je n'arrive pas compter le nombre exact, peut-être une vingtaine. 

— Tu vas choisir trois clefs, si une est bonne tu pourras te branler et jouir devant nous. Si tu n'en trouves aucune, tu vas jouir dans ta cage. 

Je tourne vers Laetitia. 

— Camille a raison, tu es un soumis. Tu dois accepter le jeu. 

Camille agite le trousseau devant moi. 

— Choisis ta première clef, me dit Camille. 

Je sais à quoi ressemble la clef, elle a une forme carrée avec une couleur or délavé. Elles sont toutes cette forme ! Camille a-t-elle fabriqué des clefs fausses ? J'en ai choisi une. Camille la prend et l'essaye. Aucun succès, elle ne rentre même pas dans la serrure. 

— Deuxième chance. 

Mon cœur s'accélère. Si elles étaient toutes fausses ? Je lui montre la deuxième clef. Camille l'insère dans la serrure et essaye de la tourner. Ma cage de chasteté reste close. Je lui demande de réessayer. Rien de concluant. 

— Dernière chance. 

J'admets de plus en plus que je vais jouir dans ma cage et Laetitia ne peut rien faire pour cela. Elle me regarde avec un sourire, comme si elle est au courant des événements. Je saisis la troisième clef. Camille l'insère dans la serrure, cela rentre parfaitement, mon cœur fait un grand bond. La clef pivota. 

— Yess ! 

Ma joie redescend si vite quand le cadenas ne s'ouvre pas. Comment est-ce possible qu'une clef puisse tourner sans ouvrir la serrure ? J'essaye par moi-même, je mets un peu de force. 

— Arrêtes-tu vas la casser. Dommage, tu vas jouir dans ta cage. 

Je tourne vers ma copine. 

— Fais quelque chose. 

— Si tu te plains encore, tu n'auras pas d'orgasmes.

Je soupire. Camille récupère un vibromasseur et l'approche sur mon sexe en cage. Elle l'allume. Les vibrations sont d'abord agréables, mais horribles. Mon sexe grossit encore et encore dans un espace beaucoup trop petit. Je souris, je montre aux filles que c'est une chance pour moi de pouvoir jouir. 

Quelques minutes plus tard, je sens que cela vient et par réflexe je saisis ma queue pour la branler. 

— Tu vas bientôt jouir ? Cela ne fait pas trois minutes, dit Camille. 

— Il est précoce, répondit Laetitia.

— Cela ne m'étonne pas, mon petit copain bande mou, heureusement que la cage de chasteté résolve ses problèmes. 

Les filles rient. Cela devient de plus désagréable, une goutte de sperme coula. Camille arrête les vibrations. Le reste de mon sperme coule le long de ma cage sans réellement plaisir comme si je me réveille en plein rêve mouillé. 

— Ça ce sont les éjaculations que j'adore, de longues traînées de sperme, répondit Camille, je vous laisse profiter de votre soirée. 

Camille endosse sa robe par-dessus sa combinaison en lycra et s'en va. 

— Laetitia, tu peux me libérer ? 

— Non, pourquoi veux-tu que je te libère ? Camille t'a procuré un très bel orgasme, n'est pas ? 

Elle me montra une chose sur son téléphone. C'était en rapport avec la chasteté. 

Tous les hommes, incapables de faire jouir une femme avec leur sexe, doivent être en cage. 

— Mais je t'ai déjà fait jouir.

— Tu crois vraiment qu'en deux minutes tu peux me faire jouir.

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