Un weekend en amoureux - Partie 5

249 5 0
                                    

Ezio se réveille avec un sourire aux lèvres. Dormir en legging procure une sensation incroyable, sans avoir eu froid. Sa compagne n'est plus dans la tente, mais son parfum flotte encore dans l'air. Il sort et découvre Stéphanie en train de chauffer de l'eau dans une casserole.

— Alors, cette nuit ?

— Incroyable. Je ne pensais pas qu'un legging pouvait être aussi confortable. D'habitude, je n'aime pas porter de vêtements pour dormir.

Ezio s'assied près d'elle pendant que Stéphanie verse l'eau bouillante dans deux gobelets et y ajoute deux cuillères de café instantané. Il boit le café, appréciant la chaleur par cette matinée fraîche.

— Je suis allé au lac pendant que tu dormais, et j'ai eu une idée. On pourrait s'y baigner nu, qu'en penses-tu ? propose-t-elle.

Connaissant Stéphanie, Ezio comprend que c'est plus un ordre déguisé qu'une simple suggestion.

— Mais l'eau doit être glacée à cette heure, dit-il à voix haute, comme s'il réfléchissait.

Stéphanie roule des yeux avec exagération.

— Arrête de te plaindre. Tu as peur ? demande-t-elle.

Ezio secoue la tête, se détendant un peu sous le regard de Stéphanie.

— Non, bien sûr que non. Juste que mon regard sera focalisé sur ton corps, répond-il.

— Si ce n'est que ça qui t'embête, je te donne l'autorisation de me regarder, mais tu n'auras pas le droit de te caresser, réplique-t-elle.

— Eh bien, de toute façon, je ne pourrais même pas bander avec cette eau glacée ! dit Ezio, faisant rire Stéphanie.

— Il me tarde de voir ta queue se rétrécir à cause du froid, elle doit être encore plus minuscule, plaisante-t-elle.

Après avoir pris leur petit déjeuner, ils se dirigent vers le lac, un peu plus loin dans la clairière. Ezio regarde Stéphanie avec émerveillement avant de se déshabiller rapidement, laissant ses vêtements en tas sur le sol. Il prend une profonde inspiration, sentant le frisson de l'air frais sur sa peau nue, puis plonge dans l'eau froide avec un éclat de rire.

L'eau froide serre son corps, faisant crisser ses muscles, mais il se force à ignorer la sensation désagréable. Il émerge de l'eau, secouant la tête pour éclabousser Stéphanie. Elle rit, éclaboussant en retour, et bientôt ils sont engagés dans une bataille d'eau joyeuse, leurs rires résonnant à travers la forêt endormie.

— Tu vois, elle n'est pas aussi glaciale que tu le penses, commente Stéphanie

Elle attrape le sexe dans l'eau, provoquant un nouveau rire.

— Je sais que ta queue est petite, mais là je crois que c'est la première fois que je la vois aussi minuscule, taquine-t-elle, avant de lui éclabousser le visage.

Ezio reste immobile.

— Ezio, ça va ? Tu m'as dit que je pouvais critiquer la taille de ta queue sans problème, dit-elle, sans attendre sa réponse.

— Ce n'est pas ça, je crois que quelqu'un nous observe. J'ai vu une personne sur l'autre rive, explique-t-il en tentant de montrer l'endroit, mais personne n'est là.

— Tu me surprend, Ezio. Tu fantasmes sur le voyeurisme, cela devient vite excitant cette baignade dans le lac, plaisante-t-elle.

— Très drôle, répond Ezio.

— Cela doit être la propriétaire de la voiture qui passe par là, tout simplement, conclut-elle.

Ezio se déplace vers la rive du lac, mais sa femme l'arrête.

— Qu'est-ce que tu fais ? demande-t-elle.

— J'en ai marre, je vais me sécher, répond-il avant de quitter le lac, suivi par Stéphanie.

Splinters of FemininityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant